La journée européenne de la culture juive organisée à Bruxelles sous le thème « Juifs en Terre d’Islam »

La Journée Européenne de la Culture Juive a été organisée, dimanche, au musée juif de Bruxelles, sous le thème  »Juifs en Terre d’Islam ».juifs_en_terre_d_islam_bruxelles

Les organisateurs ont dédié l’édition de cette année aux juifs en terre d’Islam en vue, ont-ils dit, de faire découvrir à un large public l’histoire, la culture, les emprunts et les échanges réciproques des juifs et des musulmans dans différentes contrées, notamment le Maroc.

Cette manifestation a été ponctuée d’activités diverses, à savoir deux conférences animées par le professeur Josph Chetrit, natif de Taroudant, sur  »le judéo-arabe et le judéo-berbère (spécificités des langues juives et leur interaction avec d’autres langues et dialectes tels que l’Arabe et le berbère) et sur  »les traditions musicales des communautés juives au Maroc ».

Le public a aussi pu découvrir une partie des activités et de la vie de femmes juives dans différentes villes marocaines durant les années 1950 (Demnate, Debdou, Salé, Marrakech et dans des zones berbères), à travers une exposition de photographies inédites sur les Juifs du Maroc, des Mellah de l’Atlas aux grands centre urbains, prises par Zédé Schulmann, qui, alors que les communautés juives émigraient vers Israël et la France, a tenu à immortaliser ces hommes et femmes in situ. Il les a photographiés dans différentes situations de la vie quotidienne montrant leurs costumes, leurs danses, leurs métiers.

La journée a aussi été marquée par la projection, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Belgique, M. Samir Addahre, d’un documentaire intitulé  »Yahassra Douk Li Yam », réalisé par Serge et Mark Berdugo, qui retrace la vie des juifs marocains dans les années 1950 et qui rend hommage à Zédé Schulmann. Le documentaire montre les multiples facettes de la vie des juifs, particulièrement dans des villes qui abritaient une grande communauté juive, telles que Fès, Meknès et Marrakech, où ils vivaient en harmonie avec les populations marocaines, pratiquaient leurs activités surtout artisanale, leur culture et leur religion.

Présentant ce documentaire au public Mark Berdugo a mis l’accent sur la coexistence et le vivre ensemble qui régnaient entre les deux communautés. La manifestation a également connu la tenue d’ateliers olfactifs « Parfums d’Andalousie » animés par le parfumeur Olivier Kummer et d’ateliers de calligraphie arabe et hébraïque.

Un concert donné par MED Orchestra dirigé par Tom Cohen a clôturé cette journée. Le public a ainsi suivi des chants de la musique judéo-arabe d’Afrique du Nord à travers un répertoire musical varié puisé dans des classiques de la musique marocaine, allant d’Al Andalousi à des compositions plus contemporaines.

Source atlasinfo

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

1 Comment

  1. « Présentant ce documentaire au public Mark Berdugo a mis l’accent sur la coexistence et le vivre ensemble qui régnaient entre les deux communautés. »…

    Et aller, sortons les violons…d’Andalousie !

    « Le public a aussi pu découvrir une partie des activités et de la vie de femmes juives dans différentes villes marocaines durant les années 1950 »

    Voilà, il s’agit bien de la période du protectorat français. Ne jamais l’oublier…

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*