Le satellite Amos 6, désintégré lors de l’accident de jeudi à Cap Canaveral, était le plus perfectionné jamais développé par l’industrie aéronautique israélienne.
Abattement, malaise et grincements de dents. Sous le choc, les dirigeants de l’Agence aérospatiale israélienne attendent toujours de recevoir des explications circonstanciées après l’explosion, jeudi, à Cap Canaveral (Floride), de la fusée américaine Falcon 9, qui devait mettre sur orbite ce samedi le satellite Amos 6, le top du top de la technologie de pointe de l’Etat hébreu. Un bijou développé en secret pendant plus de quatre ans. «C’est le satellite le plus perfectionné et le plus cher, environ 190 millions d’euros, jamais développé en Israël, explique le chroniqueur scientifique Oudi Etzion. L’Industrie aéronautique israélienne (IAI), qui l’a assemblé, s’était surpassée.»
Pour l’heure, la société américaine SpaceX, chargée d’organiser le lancement, reste évasive quant aux raisons de l’accident. En attendant, l’échec du lancement retarde pour une période indéterminée les plans de Facebook et de l’opérateur français Eutelsat, qui voulaient utiliser Amos 6 pour relier quatorze pays d’Afrique subsaharienne à l’Internet rapide. Mais il porte également un coup sévère à l’industrie spatiale de l’Etat hébreu puisque Amos 6 devait être également utilisé par le ministère de la Défense de l’Etat hébreu pour des missions touchant à l’observation, aux renseignements, ainsi qu’aux communications militaires. Un aspect nettement moins glamour que le projet humanitaire de Facebook et dont personne ne parle d’ailleurs en Israël puisqu’il touche à la défense nationale.
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Source liberation
Explosion sur le site de lancement de la fusée… par 20Minutes
Ce genre de mésaventure est aussi arrivé aux Européens lorsqu’ils ont voulu commencer à déployer le système Galileo de géolocalisation. Vous avez dit bizarre ?