Le Conseil d’Etat a décidé de suspendre les arrêts anti-burkini.
Nous en prenons acte mais cela ne doit pas nous faire perdre de vue l’offensive islamiste sans précédent que vit notre pays sur ses territoires, comme dans sa chair.
Ce projet qui mène à la remise en cause de nos principes et nos valeurs, de notre socle social, doit être combattu.
Trop d’années de renoncements et d’angélisme, quant à l’intégration et l’acceptation de nos valeurs communes, doivent trouver un point final avec des décisions courageuses émanant d’hommes et de femmes d’Etat forts.
Manuel Valls et Laurence Rossignol ont eu le courage de s’opposer à cet accoutrement relevant de l’étendard politique, d’une mouvance déviante et dangereuse se réclamant de l’islam. Nous espérons qu’ils transformeront leurs déclarations par des actes forts en interdisant définitivement tous les mouvements sectaires qui menacent ainsi notre République, les Femmes et les Musulmans, face à de nouvelles pressions qui se profilent.
En effet, ce matin même, sur Facebook a été créé un événement « Journée Soleil, Thé, hijab & Ahbaya sur la plage cannoise » dont sa description, « La France est laïque, rien ne devrait nous obliger à l’être ! » se permet une remise en cause de nos principes mêmes de constitutionnalité, cherchant, une fois encore l’affrontement, qui finira pas à arriver face à de telles provocations.
Laurence Marchand-Taillade
Présidente de l’observatoire de la Laïcité du Val d’Oise
Analyse erronée qui montre l’ignorance de l’auteure.
Si elle était mieux informée, elle saurait que le burkini, né en Australie, est interdit par les islamistes radicaux depuis 2003, date de sa création, et que les femmes qui le portent sont menacées de mort.
Car, burkini ou pas, elles sont interdites de plage par les fanatiques.
Une fois de plus la France se trompe de cible, au lieu de combattre l’UOIF et ses 250 associations radicales sur son territoire, elle stigmatise et condamne des femmes, et se retrouve ainsi sans le vouloir, main dans la main avec les islamistes (c’est une première !) qui condamnent aussi le burkini, mais pour des raisons différentes.
Un paradoxe savoureux.
Puisqu’il s’agit, comme vous le dites Madame, de provocations et de VOLONTÉ d’affrontement, où sont, quels serait » les mouvements sectaires » qu’il faudrait interdire ? On est face à une recherche de tous bois à faire des flèches. La question est plutôt une défense et illustration -et on est loin du compte ! du vivre ensemble contre une volonté de séparation, PARTAGÉE par toute la Oumma et pas par de seuls mouvements sectaires qui instrumentalisent cette aspiration plus qu’ils ne la produisent. Ils surfent en quelque sorte sur cette vague, dans le but d’en prendre la tête et de l’extrêmiser,comme toute minorité avant-gardistes radicalisée. Les interdire et certes nécessaire mais largement insuffisant ; ils ne sont pas la source du problème, même s’ils en sont une très dangereuse manifestation. Ne s’en prendre qu’à eux serait une fatale erreur, et une totale incompréhension du phénomène que nous avons à affronter.
Les mouvements sectaires qu’il faut supprimer sont générés par un certain nombre d’imams enseignant les dogmes les plus extrémistes de l’islam, et qui encouragent à dénigrer l’état, tous les corps qui le représente et toutes les lois et règles qui en émanent. Leur argument est que seules les lois de la charia sont justes. Le reste est dénigrable. Voila pourquoi tous les efforts d’intégration étaient voués à l’échec !
Ces imams font preuve d’une certaine violence dans leurs propos, si bien qu’il se crée un phénomène d’intimidation qui touche la partie de la communauté musulmane qui n’adhère pas à cette déviance, mais qui ne bougent pas de peur d’être mis à l’index. On peut leur reprocher d’être complices en se taisant, mais en réalité, ils sont intimidés. Si l’état n’entre pas dans des cités, les codes moraux sont bien établis, et personne n’ose bouger.
De toute façon, il faut être conscient que le burkini s’inscrit dans un programme d’islamisation de la France.
(Suite)
Ce n’est pas un simple vêtement de pudeur. C’est un fanion, un drapeau qui est planté dans le but d’occuper l’espace de la rue et d’islamiser le décor. C’est une invasion qui se fait plus insidieusement que par des chars et des troupes armées. Ils ont leurs casernes, leurs commandants. Il n’est pas dit qu’un jour on ne se réveille avec un renversement de gouvernement.
Quant à Mme Laurence Marchand-Taillade, c’est une femme qui connait très bien son dossier. Cette vidéo pour vous montrer que le bourrage de crâne se fait tambour battant dans les milieux islamistes et salafistes.
Voir aussi le travail de Celine Pina. Impressionnant tant ils plongent dans le travail souterrain de l’islamisme en France.
http://laicart.org/les-islamistes-de-luoif-expulsent-la-presidente-de-lobservatoire-de-la-laicite-du-val-doise/