La plus haute juridiction administrative avait été saisie en urgence par la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), pour qui ce type d’arrêté est » liberticide « .
Le Conseil d’État vient d’invalider un arrêté municipal de la ville de Villeneuve-Loubet dans les Alpes-Maritimes qui interdisait le port du burkini sur ses plages.
L’avis du Conseil d’Etat ordonne de fait la suspension de cet arrêté anti-burkini.
La plus haute juridiction administrative avait été saisie en urgence par la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), pour qui ce type d’arrêté, pris dans plusieurs dizaines de villes balnéaires depuis fin juillet, est « liberticide ». Les maires à l’origine de ces arrêtés invoquaient des risques de troubles à l’ordre public.
« A Villeneuve-Loubet, aucun élément ne permet de retenir que des risques de trouble à l’ordre public aient résulté de la tenue adoptée en vue de la baignade par certaines personnes », peut-on lire dans un communiqué du Conseil d’Etat. « En l’absence de tels risques, le maire ne pouvait prendre une mesure interdisant l’accès à la plage et la baignade. »
A l’audience hier, l’avocat de Villeneuve-Loubet, François Pinatel, avait assuré que les burkinis y étaient devenus « pléthoriques » avant le 5 août, quand l’arrêté a été pris, et contribuaient à crisper le climat « dans une région fortement éprouvée par les attentats ».
Source : Le Figaro.fr
Décision de circonstance prise à la va-vite dans la torpeur caniculaire d’une fin de période estivale pour satisfaire à la bienpensance du politiquement correct et du padamalgame. Ce n’est pas la lettre qui pose problème, mais l’esprit. Cette décision n’est qu’une compromission supplémentaire et une lâcheté qui, de démission en démission, nous entraînent vers le pire.
Exactement. Cependant, il faut admettre que notre 1er ministre, M. Vals voit dans le burkini une volonté de modifier le paysage de la rue. Il dénonce le travail d’islamisés cherchant à envahir la France.