Arnaud Montebourg a prononcé dimanche 21 août un discours de 80 minutes devant ses fidèles réunis pour sa traditionnelle fête de la rose.
Il est candidat à la Présidence de la République et il n’a pas évoqué la primaire socialiste. Il a exhorté François Hollande à tirer la leçon de son impopularité et de son échec. Il lui demande ” fraternellement” de renoncer à une seconde candidature.
Les mots les plus durs contre le quinquennat actuel ont été soigneusement choisis et le candidat des Républicains n’aura que l’embarras du choix pour alimenter les débats en les citant entre guillemets.
Le programme présenté par Arnaud Montebourg prévoit une réforme constitutionnelle, une nouvelle négociation et une rè définition des institutions européennes, une refonte du Code du travail, un service militaire et civil obligatoire de 6 mois, une politique économique de gauche avec le soutien des petites et moyennes entreprises invitées à embaucher, l’accent mis sur le ” made in France “, le contrôle des frontières et des travailleurs étrangers pour réserver l’emploi aux nationaux. ..
Il est trop tôt pour analyser les propositions et pour les évaluer. La première impression est la suivante : le candidat est un homme séduisant et son texte a été parfaitement rédigé. Arnaud Montebourg a déroulé son discours calmement, comme la plaidoirie d’un bon dossier mais il n’a pas montré des qualités d’orateur. Il aurait fallu un peu plus de fougue et un peu moins de retenue.
Le programme d’une ” nouvelle France ” à la reconquête de sa gloire passée à partir du talent et du courage de ses citoyens peut constituer la base d’une ambition électorale justifiée. Mais qui soutiendra Arnaud Montebourg dans une primaire socialiste ? Aubry, Valls, Macron, Collomb, Hidalgo … Bien sûr que non . Alors Hamon, Duflot, Laurent, Mélenchon… encore moins.
Se présentera-t-il en dehors du PS ? On verra les choses évoluer très vite .
André MAMOU
Tout le monde se présente! Il va y avoir embarras du choix…..ou peut-être même pas… J’y vois aussi une dilution de la gauche.
Défendre le made in France et rechouchouter les petites entreprises, très bien.
Le volet social et sécuritaire, il ne l’a pas évoqué. Et pourtant, c’est, après l’emploi, ce qui préoccupe le plus les francais, et sur ce dossier, il y a du boulot!
Le contrôle des frontières et des travailleurs étrangers pour réserver l’emploi aux nationaux ? Les médias dominants de gauche vont lui tomber dessus à bras raccourcis !