Tribune Juive

Elle quitte son mari arabe et fait circoncire son fils selon la tradition juive

Deux mois après avoir fui, avec ses enfants, le village arabe dans lequel elle vivait, « J » a tenu à faire circoncire son  fils (qui est aussi son quatrième enfant ), né il y a une semaine et demi.

Retour sur le parcours difficile de cette jeune femme juive de 30 ans….

Photo Flash90
Photo Flash90

Les mots «Sauver Israël de la corruption » que l’on prononce  lors d’une  brit-milah (cérémonie de circoncision rituelle) ont pris un sens supplémentaire la semaine dernière lors de la circoncision du petit Elior, une brit-milah émouvante au point où il était difficile de garder l’œil sec.

Elior est le fils de J, une femme qui, jusqu’à présent, vivait avec son mari arabe à Kfar Kara. Après dix ans de vie musulmane, elle réussit à s’échapper de son calvaire avec ses enfants, grâce au groupe Yad L’Achim.

J est née il y a 30 ans dans une famille nombreuse. Elle fait ses études dans un cadre juif haredi, mais souffre d’abus de la part de ses parents. A vingt ans, elle rencontre un  arabe qui travaillait dans son quartier. Ils se marient et vivent avec la famille du jeune homme dans un village du nord. J raconte qu’elle a vu en son mari un moyen d’échapper à sa vie difficile avec des parents abusifs. Elle a donné naissance à trois filles, qui,  au fil des ans, ont toutes été éduquées dans un cadre musulman.

Il y a deux ans, après avoir été battue par son mari, J a échappé à l’emprise de celui-ci en se réfugiant dans une association pour femmes battues du nord d’Israël. Cependant, après la promesse du mari de changer, elle est revenue vivre avec lui. Mais comme pratiquement à chaque fois, les violences ont perduré et ont même augmenté, alors J a réussit à contacter le groupe Yad L’Achim, qui vient au secours des femmes battues, et qui l’a aidée à déménager dans un endroit secret loin de son mari.

Il y a une semaine et demi, elle a donné naissance à un fils, alors sans hésiter, elle a voulu revenir à ses traditions et a décidé d’appeler son fils « Elior » ( D… est ma lumière) « afin d’ajouter de la lumière à nos vies » a-t-elle expliqué à Arout7.

Source : Telavivre

Traduit et adapté d’israelnationalnews par Paula Chiche

Quitter la version mobile