Juifs du Brésil et esclavage, de la vérité au fantasme Par Jean-Paul Fhima

Tribune juive a publié en 2014 un excellent article de Jean-Paul Fhima  intitulé  ” Juifs du Brésil et esclavage, de la vérité au fantasme” qui a intéressé beaucoup de lecteurs et nous avons reproduit certains des commentaires les plus significatifs.

Le 11 juin 2016, un lecteur qui écrit sous pseudonyme nous a adressé un commentaire particulièrement perfide que nous avons transmis à Jean-Paul Fhima. Vous lirez ci dessous la réaction de JP Fhima et le commentaire en question. Enfin, nous avons jugé bon de republier l’article sur les Juifs du Brésil .

Réaction

Cet article ne cite pas ses sources et fait un réquisitoire sans même identifier son auteur. Comment vérifier des arguments qui tombent comme des couperets ? Ce n’est plus un commentaire, c’est un procès stalinien !

Et que penser de cette phrase ?  : “D’ailleurs si vous traduisez Dieudonné en justice pour ses déclarations à l’emporte pièce, c’est pour essayer d’intimider les historiens et les empêcher de parler de ce passé embarrassant.” De quels historiens parle-t-il ? De quelle nature l’intimidation ?

“Saul Friedman n’est pas un spécialiste” écrit-on. Et l’auteur de ce commentaire l’est-il ? Qu’il sorte de l’anonymat s’il pense que ce qu’il dit relève de la science exacte, et non de ses convictions. Quand on voit des Juifs partout, n’est-il pas naturel de se montrer à eux ? A armes égales, le débat sera ouvert.

Jean-Paul Fhima

Commentaire :
Saul Friedman n’est pas un spécialiste. Son livre est truffé d’erreurs factuelles (et de fautes d’orthographe).
Eli Faber a écrit un livre militant. Si j’osais, je dirais qu’il a écrit un livre négationniste. Mais sa portée est de toute manière limitée, puisqu’il se concentre sur l’Angleterre et les Etats-Unis. Il a tout de même trouvé le moyen de « rater » plusieurs dizaines de négriers manifestement juifs qui apparaissent dans la Slave Trade Database.
Les Juifs ont été décisifs (mon propos porte uniquement sur la traite transatlantique) à deux niveaux :
* S’il est vrai qu’ils sont relativement discrets au moment de « l’apogée », ce sont eux qui ont développé l’esclavage de masse dans les plantations brésiliennes ainsi que le commerce triangulaire. La propriété intellectuelle du modèle économique leur revient de plein droit. Rien que pour ça, ils portent une lourde responsabilité.
* Ils ont également joué un rôle décisif dans la propagation de la traite dans des pays qui s’étaient débarrassés de l’esclavage depuis des siècles. En Europe, à mesure qu’ils fuyaient la péninsule ibérique, ils se sont installés dans de nombreux ports, qui dans leur sillage se sont tous lancés dans la traite. En revanche les ports qui les ont refusés sont restés à l‘écart de cette activité. Dans tous les pays ils ont joué un rôle d’initiateur et de catalyseur. On peut en dire autant de l’autre côté de l’Atlantique. Ils ont été les principaux vecteurs de l’économie négrière dans les Caraïbes, notamment au moment de leur expulsion du Brésil en 1654.
Si on comptabilise les Juifs, les Nouveaux Chrétiens et les « Zera Yisrael », très actifs dans la traite brésilienne, il faut placer le curseur quelque part entre 25% et 50% de la responsabilité totale.
Ce n’est pas pour rien que le chef de votre communauté ces dernières années s’appelait « Cukierman » : celui qui fait commerce du fruit de la traite des Noirs.
C’est plutôt lourd, comme bilan, mais c’est la réalité. Il aide à comprendre l’antipathie qu’ont pu susciter les Juifs au cours de leur histoire, et qui ne s’explique pas uniquement par « les préjugés », ou l’intolérance religieuse.
D’ailleurs si vous traduisez Dieudonné en justice pour ses déclarations à l’emporte pièce, c’est pour essayer d’intimider les historiens et les empêcher de parler de ce passé embarrassant.
Ce n’est pas ainsi que l’on redore son blason.
Cdlt

Juifs du Brésil et esclavage, de la vérité au fantasme Par Jean-Paul Fhima

Les Juifs du Brésil auraient joué dans l’esclavage un rôle important, déterminant disent certains. Qu’en est-il vraiment ?

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Alors que la France commémorait, le 10 mai dernier, l’abolition de l’esclavage et que le Brésil est, pour un long mois de fête sportive et populaire, le centre du monde entier, il n’est pas inutile de revenir sur le sujet.

S’il faut rappeler d’abord les faits avec lucidité et autocritique, il s’agit aussi de combattre une vision sélective et orientée qui détourne la vérité historique pour en faire une propagande antijuive.

Le Brésil est longtemps resté un pays d’esclavage continu (de 1550 à 1850), massif (4 millions d’esclaves africains) et tardif (abolition en 1888).

Les esclaves noirs du trafic transatlantique venaient du golfe de Guinée, d’Afrique centrale (Congo, Angola), du golfe du Bénin et d’Afrique de l’Est (Mozambique).

Légitimé et réglementé par l’Eglise apostolique et romaine, c’était d’abord une affaire de Chrétiens. Les bulles papales d’Eugène IV (1445) et de Nicolas V (1454) ont autorisé puis confirmé l’esclavage dans les colonies portugaises du Nouveau Monde.

« Le Christianisme est une religion esclavagiste » (Charlotte de Castelnau-L’Estoile, historienne spécialiste du Brésil).

Avant toute chose, rendons aux papes ce qui leur appartient.

Les faits.

A la suite de leur expulsion d’Espagne (1492) puis du Portugal (1497), beaucoup de Juifs se sont convertis au christianisme mais ont continué en secret la pratique du judaïsme. Ces convertis (conversos) ou Nouveaux Chrétiens (cristãos novos), appelés aussi marranes, ont migré dès la première expédition du navigateur Cabral (avril 1500) vers le Brésil qu’ils ont contribué à découvrir, conquérir, exploiter et développer.

Bien intégrés dès le XVIème siècle, ils sont d’honnêtes artisans ou négociants, fonctionnaires, juristes ou militaires, riches planteurs coloniaux de canne à sucre, mais aussi trafiquants ou bandits, avec pour seul lien identitaire la fidélité (cachée ou non) à leur foi juive.

En 1630, la Hollande en guerre avec le Portugal conquiert les comptoirs commerciaux du Nord-Est. Dès lors, Juifs hollandais et portugais contribuent activement au commerce dit triangulaire pour la compagnie des Indes occidentales.

Les conversos confirment leur rôle d’élite sociale, étendent leurs droits et retournent officiellement à la religion juive. A Recife, ils construisent la première synagogue du Nouveau Monde (Kahal Zur Israel), une école Talmud Torah, un centre d’étude de la Gemara, un fonds de bienfaisance, des routes, des ponts et même un système d’égout. En 1645, selon l’historien hollandais Franz Leonard Schalkwijk, il y a autant de Juifs à Recife qu’il y en a à Amsterdam, au pays tolérant de Spinoza.

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La traite des noirs dit commerce triangulaire

En janvier 1654, les juifs hollandais sont officiellement expulsés. Si plusieurs s’installent dans les îles Caraïbes ou migrent vers la Nouvelle Amsterdam (future New York), beaucoup préfèrent rester au Brésil quitte à abandonner de nouveau leur foi. Poursuivis par l’Inquisition, plusieurs centaines de marranes dont les biens ont été confisqués, sont renvoyés à Lisbonne, jugés et exécutés en autodafé.

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Synagogue à Recife.

Dans un livre retentissant intitulé Les Juifs et le judaïsme aux Etats-Unis, une histoire documentée (New York 1983), le rabbin Marc Lee Raphael, historien de l’histoire juive, évoque le cas des Juifs du Brésil :

« [A] Récife [il existait] une imposta (taxe juive) de 5 Soldos pour l’achat de chaque esclave nègre par les Juifs brésiliens achetés auprès de la Compagnie des Indes. Les ventes aux enchères d’esclaves étaient reportées si elles tombaient au moment d’une fête juive. »

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Le Brésil aujourd’hui.

Les conséquents travaux de spécialistes réputés comme Arnold Wiznitzer  (Jews in Colonial Brazil,  New york, 1960) et Seymour Liebman (Jews and The American Slave Trade, New York, 1965) confirment cette vérité historique. Indéniablement, les Juifs ont pris une part active dans le commerce transatlantique des esclaves africains.

Il est toutefois nécessaire de contextualiser ces éléments et d’en désamorcer l’usage détourné qui en est fait … par les militants antisionistes qui se jettent sur la ‘’bonne nouvelle’’ comme des abeilles sur un pot de miel.

Dans le Dictionnaire encyclopédique du judaïsme (version abrégée de l’Encyclopaedia Judaica), on peut lire à l’article Esclavage : « La pratique de l’esclavage cessa chez les juifs beaucoup plus tôt qu’elle ne fut abandonnée par les chrétiens ». Les activistes antijuifs ne sont pas d’accord.

Le fantasme.

Si l’esclavage est une donnée de l’histoire universelle qu’il est utile d’apprécier avec la neutralité qui s’impose, dans le cas des Juifs elle deviendrait un crime singulier et impardonnable. Et surtout l’argument infaillible pour affirmer que le sionisme en est la continuité.

Loin de la rigueur scientifique et du débat d’idées, cette démarche qui n’a rien d’historique a pour seul but de justifier l’instrumentalisation antisémite et politique.

Israël Shahak, de l’Université Hebraïque de Jérusalem, ami de Noam Chomsky et de Michel Warschawski, voit dans le rôle joué par les Juifs dans l’esclavage du Brésil un avant-goût de la politique israélienne d’aujourd’hui. Dans son sulfureux livre Histoire Juive-Religion juive (1994), ce chimiste de formation, historien amateur, piètre théologien mais excellent professionnel de la provocation radicale de l’ultragauche israélienne, affirme qu’il y aurait dans le judaïsme et la Halakha (Loi juive) une « abondance d’ethnocentrisme, de haine, de mépris [et] de chauvinisme ». Se disant lui-même contre « l’oppression des Palestiniens », il voit dans l’esclavagisme une raison de plus de condamner la politique de l’Etat d’Israël qu’il qualifie d’ « antihumaine et raciste ». C’est la théorie simplissime du ‘’ceci explique cela’’.

La participation des Juifs dans la traite négrière atlantique est attestée jusqu’au début du XVIIème siècle puis décline quand l’Angleterre et la France ont le droit de vendre des esclaves dans les colonies d’Amérique et des Caraïbes. Les Juifs n’auraient pas participé de manière significative à l’apogée du commerce mondial des esclaves, lequel se situe plutôt aux XVIII-XIXème siècle.

Abraham Léon, militant trotskiste mort à Auschwitz, n’est pas de cet avis. Il affirme que les Juifs, présents dès le Xème siècle sur les routes commerciales entre l’Orient et l’Occident, auraient été marchands « de soie, d’épices, d’armes, de fourrure et de sel, mais aussi de femmes et de garçons (…) leur grande spécialité».  L’histoire n’étant à ses yeux que la justification marxiste de la lutte des classes, il considère les Juifs comme un « peuple-classe » et le sionisme comme l’expression d’un « capitalisme pourrissant ». No comment.

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Un Livre conseillé par Alain Soral

Hugh Trevor-Roper et Heribert Illig sont souvent cités par les antisionistes virulents. Ces historiens, l’un britannique et l’autre allemand, parlent d’un supposé monopole juif sur les esclaves dès le Vème siècle.

Le problème est que Trevor-Roper est spécialiste de la Grande-Bretagne moderne et de l’Allemagne nazie, il ne fait donc que donner un point de vue non autorisé ; quant à Illig, plus illuminé qu’historien, il défend la théorie farfelue de la « chronologie inventée » selon laquelle un complot d’érudits aurait ‘’inventé’’ le Moyen-Age. Le règne de Charlemagne ne serait d’après lui que pure fiction ! Faut-il prêter beaucoup de crédit à ce genre de délire paranoïaque ?

Ces auteurs sont abondamment cités par le site américain Jewish Tribal Review. Ce site appelé aussi JTR se dit le farouche adversaire de ‘’l’ethnocentrisme juif’’ et s’attaque à « la puissance juive dans les médias et la culture populaire ». JTR est relayé par le site ultra radical HolyWar.org et Radio islam.  Pour ces tenants d’une soi-disant vérité historique, tous les moyens sont bons pour accréditer la thèse d’un complot juif mondial.

L’esclavagisme, exagéré à outrance, justifierait à lui seul cette obsessionnelle guerre contre « les oppresseurs des Palestiniens ». Il y aurait chez les Juifs un atavisme colonisateur.

Le procès de la morale et de la vertu.

La haine antijuive, drapée du manteau justicier de l’histoire, accuse le judaïsme d’être la plus abominable justification de l’esclavagisme mondial. Vraiment ?

Que disent la Bible et le droit hébraïque ?

Dans la Genèse (9, 20-27), l’origine de l’esclavage est une malédiction faite par Noé sur la descendance de l’un de ses fils, Cham. Il est dit que Cham a commis un péché et pour le punir, ses fils deviendront esclaves. Or, dans la Bible, la noirceur de peau désigne à la fois le péché et la punition. Cham est dit ‘’noirci’’ par son péché. D’autre part, l’un des fils de Cham, Kouch, a donné son nom à une région d’Afrique qui serait l’Ethiopie ou le Soudan. Ainsi, l’esclavage noir est longtemps perçu par les Juifs religieux comme une malédiction héréditaire et licite aux yeux de Dieu. Laquelle ne veut nullement dire rejet ou discrimination. Séphora, la femme de Moïse, est koushite.

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Tsippora (ou sephora) signifie « l’oiselle ».

 L’esclavage est toléré dans la Torah mais limité par une législation stricte. Maïmonide, dans le Mishneh Torah, admet la pratique de l’esclavage selon un esprit de compassion et de miséricorde. Il renforce sévèrement les obligations du maître à l’égard de l’esclave : « qu’il ne l’oppresse pas et ne le fasse pas souffrir ; qu’il le nourrisse et l’abreuve de ce que lui-même mange et boit ». Mépris et cruauté sont formellement prohibés. L’esclave conserve sa nature d’homme, le tuer est un crime et le blesser donne droit à son affranchissement, chose rare dans les autres sociétés esclavagistes.

Ces lois n’illustrent pas l’idéal juif mais composent avec les us et coutumes de leur époque.

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Maïmonide (1138-1204)

Quelle est l’ampleur de la participation juive dans l’esclavage ?

D’après le livre antisémite et partial, La relation secrète entre les Noirs et les Juifs, publié par The Nation of l’Islam en 1991, les Juifs auraient exercé une mainmise monopolistique sur la traite transatlantique. De nombreux historiens de renom ont critiqué la crédibilité de ce pamphlet, d’ailleurs attaqué par la Ligue Anti-Diffamation (ADL). Les travaux des plus grands spécialistes tels que David Brion Davis, Seymour Dresher, Eli Faber, Saul S. Friedman, ont conclu que le rôle des Juifs a effectivement été « notable » au Brésil et au Suriname mais « minime » partout ailleurs (American Historical Association, AHA, 1995).

Quelle vérité historique ?

Au nom de quelle vérité historique passe-t-on sous silence l’esclavage des blancs chrétiens et des noirs d’Afrique dans les pays musulmans ? Pourquoi cette question n’est-elle jamais soulevée par les historiens antisionistes ? Cette mémoire occultée « n’est pas un oubli mais un déni (…), [dont le] cadre ressentimental [est] agressif et ciblé » (Gilles-William Goldnadel, Le Figaro, 13 mai 2014).

Le vrai enjeu est politique et social. Il s’agit de culpabiliser l’Occident, de diaboliser les Juifs mais de ne surtout pas « désespérer les jeunes des cités » (Christiane Taubira).

De nombreux blancs chrétiens ont été réduits à la servitude par les Arabes dès le XVIe siècle. D’après les travaux de Robert C. Davis (Ohio Unisersity), il y aurait eu 1.2 million d’esclaves blancs en pays musulman entre 1530 et 1780, traités sans règle ni limite, avec arbitraire et cruauté.

17 millions d’Africains noirs ont été déportés par les négriers orientaux, contre 11 millions par les occidentaux vers l’Amérique. « Cette traite [est] la première et la plus importante de toutes.» (Jacques Heers, Les négriers en terre d’islam, la première traite des Noirs, Paris 2003).

Et l’esclavage moderne ?

« L’esclavage existe encore de nos jours dans certains pays sahéliens et dans la péninsule arabique » (Éric Chaumont, CNRS, spécialiste du droit musulman). L’enlèvement à la mi-avril dernier de 276 lycéennes au Nigéria en est un exemple flagrant. Le chef de la secte islamiste Boko Haram, Abubakar Shekau, a dit vouloir réduire ces jeunes filles en esclavage et les marier de force. « Je vais les vendre sur le marché, au nom d’Allah. (…) J’ai dit que l’éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter [l’école] » (Le Monde, 5 mai 2014).

Dans la population brésilienne d’aujourd’hui, la plus métissée du monde, l’influence juive est très présente dans certains Etats du Nordeste. Des traditions culinaires suivent les règles de la cashrout, les morts sont enterrés dans un linceul, ou bien des expressions populaires sont très imagées comme : « vestir a carapuça », ce qui veut dire « porter le chapeau » autrement dit « porter la faute ». Expression que tous les Juifs du monde connaissent bien.

Par Jean-Paul Fhima

 

 

 

 

 

 

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13 Comments

  1. Je connais peu l’histoire des esclavagistes juifs hollandais installés au Brésil, mais certains sont ensuite venus aux antilles (j’habite en Guadeloupe) et le meilleur exemple est celui de la famille esclavagiste Hayot en Martinique

    • @ jeancharles971 :

      Votre commentaire illustre bien l’article puisque justement la famille Hayot (ex-négrière) est strictement chrétienne. C’est un fantasme que de l’imaginer juive.

      En citant un exemple erroné, vous venez de donner le meilleur exemple de l’obsession portée sur les juifs.

  2. Pourquoi votre article ne cite pas “fidèlement” la loi biblique sur ce sujet ( en tous les cas vous ne le faites pas en totalité)…
    En effet sur ce sujet, il y est écrit noir sur blanc qu’on ne peut dépasser 6 ans pour un esclave ou ses enfants (suite aux “conflits” avec les peuplade voisines. la 7 è année devenait obligatoirement l’année sabbatique, comme pour la terre: on était obligé de les affranchir. Ceux qui restaient attachés à leurs anciens maîtres malgré un affranchissement, ceux-là étaient “marqués” par un anneau à l’oreille. (Peut-être pour signifier à l’esclave qu’il a refusé sa libération par incapacité de l’assumer. Et chaque fois que le texte prescrit une ordonnance en rapport avec l’étranger, il leur est rappelé que “vous avez été esclaves en Egypte. Un peuple ne peut fêter sa Pâques s’il n’aspire pas à sa libération. Comment ne pas l’accorder à d’autres s’ils (les Hébreux, devenus un ensemble autour d’un Roi, et d’un Temple…) assument la totalité d’un gouvernement au sens où on l’entends.
    Dina Ar’a dina : La loi du pays (où l’on réside) est la loi

    ( La Thorah n’est pas LA Loi au sens qu’on lui donne aujourd’hui)

    Alimenter des controverses ( par des insinuations)pour nourrir des théories du Complot et pour dédouaner ceux qui n’ont jamais réalisé une “Règle Christique”, c’est pouvoir s’appuyer sur: “Il n’y a pas de fumée sans feux” et “On est en droit de nous interroger, devant ces faits”….

  3. Je conseille vivement à tous ce travail très intéressant de références et de sources effectué par Silon Gabaye ici : https://www.over-blog.com/user/1421244.html

    Les documents existent, une véritable comptabilité même, et il en ressort que les juifs étaient loin, très loin d’avoir un quelconque monopole. Les listes de noms juifs d’armateurs avec leur nombre de bateaux armés et de propriétaires avec leur nombre d’esclaves possédés n’a aucune commune mesure avec ceux des chrétiens. Ne parlons même pas de la traite arabo-musulmane…

  4. Ces pauvres juifs ont le dos “large”. Pourquoi ne parle t-on pas de l’Arababie Saoudite, du Quatar, de tous ces pays vivant en eaux troubles, il y en a des esclaves chez eux, mais les journalistes qui enquêtent devraient s’intéresser de plus près à ces pauvres malheureuses qui travaillent du matin au soir, enfermées entre 4 murs, affamées, et violées souvent, battues, ne pouvant s’enfuir, etc… où sont les droits de l’homme et du citoyen ? nos médias, pour la plupart anti-sioniste,ne sont pas honnêtes car ils regardent et transforment l’histoire pour satisfaire les puissants pays du golfe persique, pétro-dollars obligent.

  5. « Contrôle d’identité ! Papieren ! »

    Je sais très bien ce que vous voulez en faire, de mon identité.

    Depuis le temps que j’observe cette société, je me suis rendu compte qu’en France, lorsqu’on formule – à visage découvert – une opinion qui déplait à la communauté juive, en général s’ensuivent toutes sortes de conséquences désagréables : cassage de gueule par la LDJ (avec l’approbation tacite du CRIF et du ministère de l’intérieur), licenciement idéologique, contrôle fiscal idéologique, harcèlement judiciaire, harcèlement téléphonique depuis Israel, etc.

    Tout ça au nom de la lutte “contre la Haine”.

    Vous êtes bien placé pour savoir que dans certaines circonstances, on ne peut pas benoitement révéler son identité au tout venant. Auriez-vous révélé votre véritable nom à un flic parisien en 1942 ? Non.

    Veuillez, je vous prie, faire preuve d’un peu de compréhension pour un Goy qui vit dans la France de Roger Cukierman.

    Je me fiche de votre identité, je n’ai même pas eu la curiosité de taper votre nom dans Google. Quand on s’intéresse au fond, l’identité n’a pas d’importance.

    Je n’ai jamais considéré que l’histoire était une science exacte. Quand je donne une fourchette aussi large que « de 25 à 50% », je n’ai pas l’impression de faire dans l’exactitude.

    Je voulais dire par là que les Juifs ont joué un rôle majeur, fondamental, primordial, totalement disproportionné.

    Les historiens (juifs) qui affirment que les Juifs ont joué un rôle « marginal », « insignifiant », « minuscule » (« un détail de l’histoire » aurait-ils pu dire, eux aussi), sont des menteurs (ce jugement relève de la science exacte).

    Ce n’est pas un petit mensonge, c’est un mensonge de calibre nord coréen.

    Et il tient uniquement par la peur que vous faites régner et par votre mainmise sur les médias et l’appareil judiciaire.

    (Je ferais remarquer au commentateur qui se plaint, plus haut, de « l’antisionisme » des médias français qu’il serait plus juste de parler de « médias israeliens », puisqu’un Israelien vient en quelques mois de racheter un tiers du paysage médiatique français. C’est dire l’indépendance de la France.
    Si pour vous notre presse Drahi-Dassault-Rotschild-Berger est « antisioniste », je comprends mieux pourquoi à vos yeux la participation des Juifs dans la traite négrière est « insignifiante ». On n’a pas la même définition de l’honnêteté.)

    Je réitère donc mes propos : l’objectif de la manoeuvre (quand vous faites condamner Dieudonné) est évidemment d’intimider les véritables historiens, ceux qui seraient capables de développer le rôle qu’ont joué les juifs dans cette épopée. C’est une manière de matraquer les chercheurs sans avoir l’air d’y toucher, en tapant juste à côté, mais suffisamment près pour les faire sursauter.

    Après tout, vous n’en êtes pas à votre coup d’essai. J’ose espérer que je ne choquerai personne ici en écrivant que la criminalisation des historiens déviants est une tradition juive bien établie.

    Je vous imagine très bien voter une loi sur « l’affirmationnisme » permettant de condamner à de la prison ferme (seulement après avoir saisi leur maison et tout le reste) ceux qui comme moi ont l’audace de croire que le rôle des Juifs dans le commerce triangulaire fut tout sauf anecdotique.

    Rien n’illustre mieux cette peur des historiens et la paralysie qui les frappe dès qu’ils flirtent avec les susceptibilités juives, que leur réserve prudente après la publication du livre de Nation of Islam.

    Dix ou douze historiens juifs ont pris la plume (pour lancer les habituels anathèmes politico-psychiatriques).

    En revanche, vous remarquerez que les historiens non-juifs ont tous fermé leur gueule (sauf le nègre de maison dont le nom m’échappe, qui doit sa chair prestigieuse à Harvard à son engagement pro-juif. Une pute (si je puis me permettre)).

    Plutôt qu’un grand déshonneur (embrayer le pas aux mensonges des Juifs en évoquant une participation « minuscule »), ils ont choisi le petit déshonneur (il vaut mieux fermer ma gueule si je veux conserver mon poste).

    Voilà l’état dans lequel vous avez mis notre « démocratie ».

    *

    « « Saul Friedman n’est pas un spécialiste » écrit-on. Et l’auteur de ce commentaire l’est-il ? »

    Allez, pas de fausse modestie. Oui, je crois que je commence vraiment à maitriser très bien le sujet.
    En plus j’ai un avantage, c’est que je suis plutôt honnête. Mon jugement sur la question sera toujours plus juste que celui de profs d’Harvard récompensés par le Pulitzer (comme Brion Davis) incapables de dépasser leur chauvinisme.

    Je ne vois pas des Juifs partout. La preuve : je ne vois jamais de noms juifs sur les monuments aux morts pour la France.

    Pareil, quand j’étudie l’abolitionnisme, je ne vois quasiment aucun juif. Et pourtant je peux vous dire que j’ai cherché, et pas mal d’historiens juifs avant moi. Eux aussi n’ont trouvé que des miettes.

    On ne peut pas être négrier et abolitionniste en même temps, c’est logique. Pas plus qu’on peut être français et israelien.

    « Papieren ! »

    Ne vous en faites pas, un jour je sortirai du bois, et vous pourrez m’envoyer la LDJ, la Licra, le Fisc et l’ANPE en tir groupé.

    Puisque c’est ainsi que vous concevez le débat démocratique.

    • “Je ne vois pas des Juifs partout. La preuve : je ne vois jamais de noms juifs sur les monuments aux morts pour la France.”
      _______________

      Commence donc par nous expliquer comment les français juifs ont pu échapper à la conscription en 1914 et en 1940…

      Non seulement les français juifs comme tous les autres français ont payé leur tribu mais des milliers de juifs étrangers en France se sont engagés volontaires. Ça c’est l’Histoire et pas tes délires de pauvre type obsédé par les juifs…

      Allez maintenant casses-toi pauv’con ignorant et insultant et retourne vite chez ton guru Soraël où tu pourra déblatérer tes saloperies habituelles pour être applaudi par les minables dans ton genre.

    • Votre identité devient inutile. En lisant plus avant le ”fond de votre pensée”, on comprend à qui on a affaire. Et je ne parle pas de votre état mental. Le jour où vous donnerez votre identité monsieur, c’est moi-même qui viendrai vous voir. Jean Paul Fhima

      • Franchement, peu importe son identité puisque son propos ressemble à celui qu’aurait un Soral. Bonnet blanc et blanc bonnet, sans vouloir me moquer au 1er degré. Et ils doivent être plusieurs milliers à penser comme lui.
        Vous voulez lui cassez la figure ? Ce serait ridicule.

        L’important est ce qu’il croit et dit. Et apparemment, il en est convaincu jusqu’à la moelle.
        Les contre-arguments le feraient horriblement souffrir s’ils pénétraient jusque cet endroit du corps, comme autant de scalpels. Son auto-salubrité et son instinct de conservation (tel qu’il est, il veut rester) l’empêcheront toujours de les écouter avec la tête et le coeur nécessaires.

        Apportez-lui la contradiction pour que cela soit fait et que trace en soit gardée qu’elle existe mais renoncez à le convaincre.

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