En assassinant un prêtre catholique, en blessant gravement des fidèles dans une église, c’est aussi l’âme de la France qui est touchée
Mes Chers compatriotes,
C’est avec une profonde tristesse que je prends connaissance de l’ignoble attaque terroriste perpétrée à l’église de Saint- Étienne-du- Rouvray.
En assassinant un prêtre catholique et en blessant gravement des fidèles dans une église, c’est aussi l’âme de la France qui est touchée. La France est une nouvelle fois prise pour cible pour ce qu’elle incarne et pour ce qu’elle représente.
J’adresse mes pensées les plus émues et les plus solidaires aux catholiques français et à l’Eglise de France si cruellement éprouvés par cette tragédie.
Après l’attentat de Nice, notre pays est donc une fois encore frappé par la barbarie, dans des circonstances particulièrement inhumaines.
L’émotion de la Nation est immense. Cette situation doit nous conduire à la plus grande lucidité et à enfin comprendre que nous devons changer profondément la dimension, la mesure et la stratégie de notre riposte.
Notre ennemi n’a pas de tabou, n’a pas de limite, n’a pas de morale, n’a pas de frontière. Nous devons être impitoyables. Les arguties juridiques, les précautions, les prétextes à une action incomplète ne sont plus admissibles.
Je demande au gouvernement de mettre en œuvre toutes les propositions que nous avons présentées depuis des mois, sans délai. Nous ne pouvons plus perdre de temps.
C’est la guerre. Il n’y a pas d’autre choix que de la mener et de la gagner.
Nicolas SARKOZY
Président des Républicains
J’ apprécie que M. Sarkozy parle de l’âme de la France et de la Nation. Le patriotisme n’est pas le nationalisme et M. Sarkozy subit des insultes habituelles quand il exprime un patriotisme sincère. Mais, ne pourrait-il se passer du drapeau de l’Union Européenne qui surveille habituellement son dos?
Le meurtre d’un prêtre est un crime de provocation. Ne tombons pas dans la provocation des criminels. La France n’est pas en guerre.
Nous avons assez à faire avec le discours totalitaire du PS. Nous ne pouvons risquer de voir des petits Bonaparte, à droite comme à gauche, s’identifier avec un pays en guerre et provoquer une rupture définitive entre la Nation et des politiques. Il ne s’agit pas d’unité ou d’union. Notre premier devoir et de réconcilier les Français avec nos partis politiques.
C’est le fondement de notre système Républicain.