Justin Trudeau a insisté pour faire un arrêt au camp de concentration d’Auschwitz en Pologne pendant son voyage en Europe. La visite a donné lieu à des moments émouvants. Le premier ministre a souligné le devoir de mémoire et dénoncé l’intolérance.
Le premier ministre était accompagné de membres de la communauté juive pour la visite du camp où 1,1 million de personnes ont été exterminées. Les ministres Stéphane Dion et Chrystia Freeland étaient aussi présents.
Un survivant canadien d’Auschwitz, Nate Leipciger, accompagnait Justin Trudeau. Les deux hommes se sont donné des accolades et ont versé des larmes à plusieurs reprises, notamment lorsqu’un rabbin montréalais a prononcé une prière devant les ruines d’une chambre à gaz bombardée par les nazis.
Les ministres Stéphane Dion et Chrystia Freeland ont accompagné Justin Trudeau lors d’une prière devant les ruines d’une chambre à gaz. Le premier ministre a versé quelques larmes lors de la prière.
Le survivant Nate Leipciger, 88 ans, était particulièrement ému au moment de déposer un lampion : « Il a pleuré avec moi. Il a versé des larmes. Ça prouve qu’il est un être humain admirable. C’est la plus grande expression de compréhension. »
La tolérance n’est jamais suffisante
Justin Trudeau ne s’est pas adressé aux médias, mais il a écrit un mot dans le livre de commémoration du musée d’Auschwitz-Birkenau : »La tolérance n’est jamais suffisante : l’humanité doit apprendre à aimer nos différences. »
« Aujourd’hui, nous sommes témoins de la cruauté et du mal dont l’humanité est capable. Rappelons-nous toujours cette douloureuse vérité à propos de nous-mêmes et qu’elle renforce notre engagement à ce que jamais une telle noirceur ne triomphe à nouveau. Nous nous souviendrons », lit-on parmi les mots laissés par le premier ministre.
D’autres premiers ministres ont effectué des visites semblables : Stephen Harper, en 2008, et Jean Chrétien, en 1999.
Mon coeur appartient au peuple juif assassiné dans les camps,
que Dieu bénisse Israël et sa descendance, Amen, Sakir.