Daesh vend ses esclaves sexuelles yézidies sur Telegram et WhatsApp.
Profitez des bonnes affaires de l’Etat islamique, des êtres humains à des prix compétitifs, et il n’y en aura pas pour tout le monde !
Avec un cynisme et une cruauté rarement égalés, Daesh passe ses « petites annonces » pour son trafic d’êtres humains, en se servant des technologies inventées par l’Occident qu’il exècre.
Des femmes et des jeunes filles sont vendues comme esclaves sexuelles sur les réseaux sociaux utilisés par Daesh.
Déjà fin mai, le Washington Post faisait état de photos de deux captives à vendre pour 8 000 dollars chacune, postées sur Facebook.
Mais cela se confond au milieu d’autres « bonnes affaires » comme des portées de chatons, des armes et des équipements militaires.
La foire ne fait aucune différence entre la vente d’enfants et celle de tenues de camouflage.
« Vierge. Belle. 12 ans. Son prix a atteint 12 500 $ et elle va être vendue bientôt ».
C’est une des annonces dont l’agence américaine Associated Press a eu connaissance suite aux révélations d’un activiste de la communauté yézidie.
Les annonces apparaissent en arabe au milieu de conversations sur Telegram, une application de messagerie sécurisée permettant d’envoyer des messages chiffrés.
Sur WhatsApp, un autre post propose d’acheter une mère avec son enfant de trois ans et son bébé de sept mois pour un prix de 3.700 dollars.
Le dédouanement des réseaux sociaux.
Les photos des prisonnières comportent aussi le nom de leur « propriétaire » afin qu’une captive en fuite puisse tout de suite être identifiée comme telle aux check points mis en place par l’Etat islamique.
Envoyés en première ligne par leurs dirigeants qui se cachent derrière leurs bureaux dorés, les pitoyables porte-paroles des réseaux sociaux se défaussent comme ils peuvent.
« Nous n’avons aucune tolérance pour ce type de comportements et désactivons les comptes lorsqu’il est prouvé que leur activité viole nos conditions établies », explique Matt Steinfeld, porte-parole de WhatsApp, ajoutant : « Nous encourageons les gens à utiliser nos outils de signalement lorsqu’ils rencontrent ce type de comportement. »
Je comprends que c’est à nous de faire leur job !
Le porte-parole de Telegram affirme que sa société travaille à prévenir les abus et que ses services bannissent régulièrement des canaux de diffusion publics utilisés par l’EI.
Cela reste à voir.
Les djihadistes plébiscitent l’application Telegram pour son accessibilité et parce qu’elle met toutes les options de sécurité les plus avancées à la disposition de n’importe qui sans connaissance technique.
Il est ainsi possible de chiffrer ses communications, de programmer des messages qui s’auto-détruisent, d’envoyer des documents et de créer des conversations de groupe jusqu’à 200 personnes.
L’assourdissant silence des mouvements féministes.
Dans un article publié le 6 juillet dernier dans le quotidien italien la Stampa et repris par nos coreligionnaires d’informazionecorretta.com, Lidia Cataleno s’étonne du silence des mouvements féministes qui ne s’offusquent pas ni ne débattent de la condition de la femme au sein des mouvements terroristes musulmans.
3 000 femmes et filles yézidies seraient détenues comme esclaves sexuelles par Daesh depuis août 2014, torturées, violées prostituées de force, voir assassinées.
Le génocide yézidi.
Dans un rapport publié en juin, une commission d’enquête de l’ONU avertissait que le « génocide » des yézidis était « en cours ».
Un génocide de plus dans l’indifférence générale.
Seuls les kurdes, au péril de leur vie, sont parvenus à leur porter secours.
Pascale Davidovicz
Sources : tempsreel.nouvelobs.com – lastampa.it – informazionecorretta.com
Si les féministes se taisent c’est pour ne pas « stigmatiser » les musulmans… ahahah !