Les fontaines à vin, qui prennent la forme de cartons munis d’un petit robinet, n’ont pas bonne presse. Et pourtant, les Français ne cessent d’en acheter.
Côté consommateurs, le choix du bag-in-box n’est pas anodine, surtout pour ceux qui n’ont pas les moyens et/ou l’espace pour une cave à vin. La boisson est ainsi conservée à l’abri de la lumière, son ennemi juré. Seule condition pour déguster le nectar durant plusieurs semaines, garder le BIB éloigné d’une source de chaleur. Et les écolos seront ravis d’opter pour cette option puisque le bag-in-box permet de conditionner la même quantité de vin pour moins d’emballage par rapport au verre.
Du bag-in-box haut de gamme
Autre avantage, les oenophiles qui recherchent la praticité du bag-in-box ont désormais le choix de leur qualité de vin. Michel Gillet, Frantz Roesch et Bruno Suter ont aussi fait ce constat et ont lancé le concept BiBoViNo. Dans leurs boutiques, seuls les bag-in-box d’une contenance de trois litres remplissent les rayons. On trouve aussi des vins issus de micro-terroirs, bio ou venant de vignobles menés en agriculture raisonnée.
Du vin casher et un magasin à Tel Aviv
BiBoVino a multiplié les ouvertures jusqu’à s’installer à Tel-Aviv, en Israël. En phase avec cette implantation, l’enseigne a lancé au mois de juin une gamme de bag-in-box casher. Les nectars ont été façonnés par le domaine de l’Albaric, par la famille Bonnafous, dans l’Aude, et toutes les étapes de vinification ont été supervisés par un rabbin. Les trois couleurs (rouge, blanc et rosé) sont certifiées « mevushal« . Compter 28 euros le BIB de trois litres.