Le voyage du Premier ministre Nétanyahou en Afrique ouvre une nouvelle page dans l’Histoire des relations avec le continent noir.
La rencontre à Entebbe avec plusieurs dirigeants africains est plus que symbolique puisqu’elle confirme que l’Etat juif mène depuis plus de 40 ans un combat juste et audacieux contre le fléau du terrorisme palestinien et international.
Le raid d’Entebbe, comme celui lancé contre la centrale nucléaire d’Osirak à Bagdad, prouve que nous sommes capables non seulement de défendre nos frontières, mais aussi de mener des actions décisives et cruciales pour défendre nos intérêts stratégiques et libérer des otages à plus de 4 000 kilomètres.
Soulignons que le sauvetage spectaculaire des otages d’un avion d’Air France à Entebbe a été accueilli froidement par le président Giscard d’Estaing.
Jean François Poncet s’était conformé au Droit international. Tout en déplorant les victimes, y compris les pirates de l’air, il déclarait en colère : « Israël a violé la souveraineté du territoire ougandais ; il n’avait pas le droit ! ».
40 ans après, nous constatons le même langage employé par le Quai d’Orsay ou dans les dépêches de l’AFP quand il s’agit de condamner le terrorisme islamique ou palestinien. Le choix d’un vocabulaire, soi-disant neutre, est hypocrite et révoltant, comme celui publié aujourd’hui sur le site de RFI qui a qualifié les terroristes de l’avion d’Air France « d’agresseurs », comme s’il s’agissait d’une bagarre avec des voyous.
Le voyage « historique » de Nétanyahou en Afrique brise surtout la solitude d’Israël dans les instances internationales. Les 54 pays africains pourront demain apporter un soutien diplomatique aux résolutions automatiques et anti-israéliennes des organisations onusiennes. Le moment est plus que jamais opportun car les pays arabes n’ont plus la même influence sur les pays africains, et Kadhafi n’est plus de ce monde pour semer la discorde et plonger ces pauvres pays dans des guerres et conflits interminables.
Golda Meir a été la première à nouer des relations d’amitié et de coopération avec le continent africain. Ces nations naissantes trouvaient en elle et en l’Etat Juif un exemple magnifique à imiter. Des milliers d’experts israéliens en agriculture, en hydrologie, en médecine, en travaux, services publics, et d’autres domaines, ont réussi à aider et à former les populations africaines pour qu’elles se développent dans la dignité.
Hier comme aujourd’hui, les Israéliens sont accueillis chaleureusement et peuvent apporter une aide considérable sur tous les plans. Contrairement aux puissances occidentales, qui ont exploité à fond toutes les richesses africaines, notre but est de redonner un véritable espoir à des peuples qui ont souffert l’oppression, la discrimination et l’esclavage.
Freddy Eytan
Freddy Eytan, « Nétanyahou en Afrique 40 ans après l’Opération d’Entebbe », Le CAPE de Jérusalem : http://jcpa-lecape.org/netanyahou-en-afrique-40-ans-apres-operation-entebbe
Déjà à l’époque les autorités françaises se faisaient remarquer par leur préférence palestinienne. Il faut dire qu’elles venaient de se faire ridiculiser lorsque Israël est venu une nuit dans le port de Cherbourg récupérer, à leur nez et à leur barbe les vedettes, au demeurant déjà payées, que le Général avait placées sous embargo. Mais ce sentiment n’était à l’époque pas partagé par la population. Pour avoir fait mon service militaire dans les années soixante dix je me souviens de l’admiration sans borne de nos officiers qui ne manquaient jamais l’occasion de commenter l’opération d’Entebbe comme une opération magistrale devenue un cas d’école.