Ecrivain et philosophe, Elie Wiesel est mort à l’âge de 87 ans.
Issu d’une famille juive orthodoxe originaire de Hongrie, il était né en 1928 à Sighet, en Roumanie. Il avait été déporté à l’âge de 15 ans à Auschwitz-Birkenau, où ses parents et l’une de ses sœurs trouvèrent la mort, puis ensuite à Buchenwald. Rescapé des camps de la mort, il consacra toute sa vie au combat de la mémoire.
En 1948, Wiesel a 20 ans. Le jeune homme commence des études de philosophie et de littérature à la Sorbonne, à Paris, mais ne les termine jamais. Il devint journaliste et travailla aussi bien pour des publications françaises qu’israéliennes.
Avant de rencontrer François Mauriac en 1954, Elie Wiesel n’avait jamais écrit sur son expérience de l’Holocauste. Mais, encouragé par le Nobel français de littérature, avec qui il se lie d’amitié, il commence à écrire ses mémoires.
Elie Wiesel est l’auteur d’une quinzaine de romans, de quatre pièces de théâtre et de nombreux essais sur des sujets d’actualité, de judaïsme, (avec notamment la série des Célébrations : hassidique, biblique, talmudique, prophétique, dont le plus connu est ” la nuit” un témoignage bouleversant de son expérience en camp de concentration, vendu à plus de 6 millions d’exemplaires, que lance sa carrière littéraire.
Elie Wiesel a été reçu Docteur honoris causa par plus de cent universités. Grand défenseur des droits de l’homme partout dans le monde, il reçut le prix Nobel de la paix en 1986 pour l’ensemble de son œuvre.
Peut de temps après, Il fonda avec sa femme la Fondation Elie Wiesel pour l’Humanité, dont le but était de lutter pour la mémoire de l’Holocauste et contre l’indifférence, l’intolérance et l’injustice, il fut l’une des nombreuses victimes en 2008 de l’escroquerie montée par Bernard Madoff.
Il fut pressenti pour devenir Président de l’état d’Israël, une charge qu’il avait déclinée.
La disparition de cet homme de paix et de courage laissera un grand vide à l’humanité
Reposez en paix Monsieur Elie Wiesel
Baroukh Dayan Haemet
Sylvie Bensaid
Quand je pense qu’un certain Jean Robin, l’un des nombreux crétins qui pullulent sur internet et se sont offert une pseudo-notoriété, avait osé suite à une de ses “enquêtes” bidons lancée pour faire plaisir à la fachosphère, demander à Elie Wiesel de montrer son tatouage… Pauvre minable.
Innommable en effet.
J’écoute et je ré-écoute Elie Wiesel. Le lire encore. Un mensch.
Une voix, un courage et une intelligence qui vont nous manquer
dans un monde où la barbarie et la bête immonde refont surface.
Zaror