Des stades avec des dizaines de milliers de spectateurs bien rangés sur les gradins, des parkings saturés, un service d’ordre attentif mais vite insuffisant en cas de panique, une pelouse bien verte à l’air libre : des cibles de choix pour des terroristes qui voudraient entrer au paradis avec le record du nombre de victimes. 
Comment assurer la sécurité ou plutôt comment compliquer et rendre aléatoire une tentative d’acte terroriste ? Comment donner aux spectateurs le sentiment qu’ils ne risquent pas leur vie pour regarder le foot autrement qu’à la télévision depuis leur canapé ?
Il faut surveiller, il faut contrôler, il faut prévoir.
Israël n’est pas un grand pays du foot ou, du moins, ses équipes ne sont pas au niveau du Barça ou du Bayern et sa sélection nationale n’est, le plus souvent, pas qualifiée pour les grands tournois. Mais Israël est le pays le plus confronté à la haine, au massacre des civils, au terrorisme le plus abject avec l’approbation clairement exprimée ou le silence hypocrite des palestiniens.
Israël sait se défendre et faire en sorte que les actions terroristes soient rendues difficiles, très difficiles à mener.
Les stades de demain seront comme les aérodromes d’aujourd’hui : les spectateurs seront contrôlés, profilés, filtrés et toute une nouvelle technologie est au point pour éviter le pire et décourager les assassins.
Regardez le reportage de France 2 .
httpv://youtu.be/i8hgLLG9B6M
André Mamou
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