Mardi soir l’Institut d’études du judaïsme de l’Université libre de Bruxelles devait clôturer son année académique par une conférence de Philippe Pierret, diplômé de la Sorbonne et chercheur associé à l’ULB. Cet excellent spécialiste de la vie et de la société juive devait en effet parler de sa recherche, concrétisée déjà par un premier volume, sur les familles juives présentes à Bruxelles (1785-1885).
Programmée à l’auditoire Dupréel, au 44 de l’avenue Jeanne à Ixelles, elle n’a cependant pas pu se dérouler, les autorités académiques ayant annoncé à la mi-journée que la sécurité du bâtiment ne pouvait être assurée ni par le BESC, le service de sécurité interne de la communauté juive, ni par l’armée ou par la police locale.
La conférence est donc reportée à une date ultérieure qui sera communiquée au mois de juillet.
Donc, dans un pays d’EUROPE, on déprogramme sauvagement une manifestation strictement pédagogique et culturelle pour raisons de sécurité. Cette censure touche de plein fouet une institution universitaire, un département de l’ULB dont le sujet d’études est le judaïsme.
Cette annulation de conférence ne m’évoque qu’un mot : SOUMISSION. Le renoncement à la diffusion de la culture et de l’histoire juives pour des raisons de sécurité, c’est en fait la victoire du terrorisme qui impose sa vue du monde. C’est faire le jeu de BDS et de tous les extrémistes antisémites qui diffusent la haine d’Israël.
Nous verrons si les manifestations « culturelles » musulmanes, gays, chrétiennes, hard rock et autres sont supprimées avec autant d’autorité pour rétablir un juste équilibre : tout le monde est en danger face au terrorisme. Dans le cas contraire, les mots qui me viennent pour qualifier cette attitude ne sont pas publiables.
Line Tubiana avec lalibre
Soumission et cela n est pas fini malheureusement tout cela commence à ressembler au prémisses de 1939.
Une honte !
Baisser la tête ? C’est donc ça la conclusion qu’en tirent les belges des troubles islamiques de Bruxelles et de sa banlieue?
Bravo!
l’Europe pense qu’en se soumettant ils auront la paix ils se trompent lourdement dans 10 ans ils n’auront déjà plus le choix la majorité sera musulmane
Le royaume de Belgique est dirigée partiellement par des fascistes, les libéraux (et parmi eux de nombreux « ulbistes » ) ayant vendu leur âme au diable pour participer à ce gouvernement. Ayant une très fine ouïe, j’entends un bruit de bottes…Les autorités assurent certaines manifestations mais bizarrement cette activité hautement culturelle ne peut obtenir une protection. C’est vraiment l’époque « PANEM ET CIRCENSES », le nivellement par le bas! Pauvre Belgique…
Troublé par cet article, j’ai contacté le directeur de l’Institut d’études du judaïsme de l’Université libre de Bruxelles, le Professeur Thomas Gergely , qui a été scandalisé par le détournement des faits par la presse.
Le jour de la conférence, Bruxelles était à nouveau en état de siège (alerte à City2). Contrairement à ce qui est dit dans l’article, les Autorités belges étaient disposées à renforcer la sécurité prévue et n’ont donc opéré aucune pression pour suspendre l’événement. C’est le professeur Gergely lui-même qui n’a pas voulu exposer cette séance de clôture à un quelconque risque et a décidé d’annuler l’événement. Il a informé Mr Philippe Pierret, l’orateur prévu, de l’annulation et lui a proposé le report de cette conférence ce qu’il a accepté.
Si personne ne nie les problèmes de sécurité des Juifs en Belgique, c’est faire insulte au gouvernement belge, aux militaires et aux policiers qui se déploient quotidiennement devant les Institutions juives du pays, synagogues, écoles, etc. et aussi l’Ambassade d’Israël et qui, dans le cas de cette conférence, étaient disposés à en faire encore davantage.
Cher monsieur, je pense que les précisions que vous nous apportez sont réellement circonstanciées.
Je préfère d’ailleurs de loin cette explication, qu’une lâché reculade des autorités belges.
Effectivement, il est inutile de prendre des risques.