La direction de l’Ecole professionnelle des arts contemporains (EPAC) a suivi la recommandation de la Commission fédérale contre le racisme (CFR).
«Les dessins incriminés, même s’ils ont été produits hors des murs de l’école, dépassent toutes les normes pénales en vigueur en Suisse. Une plainte pénale a d’ailleurs été déposée», a indiqué Patrizia Abderhalden, directrice de l’EPAC, revenant sur une information du Nouvelliste.
«Le lien de confiance avec l’élève a été rompu et, par conséquent, nous avons décidé de renvoyer l’étudiant concerné pour protéger l’image et la réputation de l’EPAC», a-t-elle poursuivi. La direction a notamment été choquée par la violence du message véhiculé.
Proche de l’UDC
L’EPAC précise qu’elle est une école apolitique et indépendante. Cependant, la décision a été prise de ne pas tolérer la production de travaux, qu’ils soient réalisés dans ou hors du cadre scolaire, qui incitent à la haine et à l’intolérance.
L’illustrateur était un proche de la section valaisanne de l’UDC, qui a pris ses distances lorsque les faits ont éclaté. Surnommé «Artiste Mal Pensant», l’étudiant devait recevoir son diplôme cet été. L’EPAC profitera de cette affaire pour sensibiliser ses étudiants à la problématique de la caricature et du racisme.
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