La CGT et FO annoncent 1M de manifestants dans les rues de Paris. L’AFP rapporte que “plusieurs centaines de personnes encagoulées ont pris à partie les forces de l’ordre avec des jets de projectiles”. Le canon à eau utilisé pour la 1ère fois depuis le début de la mobilisation, au moins 20 policiers et 6 manifestants blessés. Au moins 21 interpellations.
Ce qu’on a vu (de nos yeux) : les vitrines des magasins explosées, les abribus du Bd des Invalides totalement détruits, des tags partout sur les murs, la façade de l’hôpital Necker défoncée à la masse… Une très grande réussite.
extrait de TTSO du 14 juin 2016
Depuis quelques années, et chaque fois de plus en plus, les slogans explicites et les chants ont laissé la place aux sirènes, aux fumigènes et aux feux d’alarme. Cette escalade dans la brutalité -je dis bien brutalité et pas violence, ne peut que s’accompagne d’un ensauvagement violent des franges radicales, qui passent de postures “révolutionnaires” à celles de despérados. Cette brutalisation et cette violence nihiliste sont l’inévitable conséquence de la perte des mots et des concepts.
Dans cette période de disette budgétaire, nous devrions vendre nos quelques centaines de casseurs à un pays étranger. En effet, il faudrait admirer l’étonnante efficacité de ces anarchistes, contre des moyens policiers considérables, en période d’état d’urgence, après une loi qui prétendait permettre une surveillance électronique et téléphonique totale.
Sans crier: “à qui profite le crime?”, on peut légitimement s’inquiéter sur la réussite médiatique de quelques délinquants qui risquent de radicaliser nos fonctionnaires de police et nos gendarmes mobiles qui semblent subir des instructions qui les mettent en danger permanent.
Il serait peut être bon de nommer Monsieur Gattaz, homme des solutions brillantes, à l’Intérieur.
Pour ceux qui pensent que tout cela est la faute des méchants syndicalistes qui refusent la Loi anti-travail, je dois les renvoyer aux destructions et violences habituelles, provoquées par des groupes anarchistes dans des manifestations légales chez nos amis Anglais. Nos sympathiques media semblent bien ignorants.