Un tribunal canadien a ordonné que soient remis les actifs non-diplomatiques du gouvernement iranien aux familles de victimes d’attentats coordonnés par Téhéran et perpétrés par le Hamas et le Hezbollah.
Le jugement, obtenu vendredi par l’AFP, exige que les familles d’Américains décédés dans huit attentats, perpétrés entre 1983 et 2002, reçoivent les propriétés et les comptes bancaires détenus par le gouvernement iranien au Canada en guise de dédommagements.
Selon les médias canadiens, ces actifs totaliseraient environ 13 millions de dollars canadiens. Cette poursuite a été déposée au Canada en vertu d’une nouvelle loi, adoptée en 2012, qui permet aux victimes et à leurs familles d’obtenir des dommages et intérêts saisis auprès d’États soutenant des actes considérés comme terroriste. L’Iran est ainsi considéré par le Canada. Les attentats en question avaient fait des centaines de morts, à Buenos Aires, en Israël, au Liban et en Arabie Saoudite. Avant de s’adresser aux tribunaux canadiens, les familles des victimes américaines étaient parvenues à un jugement identique aux États-Unis en avril. La justice américaine avait conclu que l’Iran était responsable de l’entraînement d’agents du Hamas et du Hezbollah, en plus de soutenir financièrement ces organisations.
“Le terrorisme est l’une des plus grandes menaces dans le monde”, a souligné dans son verdict le juge Glenn Hainey, de la Cour supérieure de l’Ontario. “Toute la question en jeu est de savoir si l’Iran a droit à l’immunité de la justice canadienne pour son soutien au terrorisme”, a-t-il résumé.
La république islamique n’a pas présenté de défense lors des procès aux États-Unis et au Canada. Ce jugement intervient alors que le gouvernement libéral du Premier ministre Justin Trudeau cherche à rétablir ses liens diplomatiques avec l’Iran et à libérer une universitaire canado-iranienne détenue à Téhéran depuis plusieurs jours. (Belga)
La plus grande menace contre nos démocraties est la menace d’une dictature judiciaire qui entendrait se substituer à la souveraineté des Etats.
Les menaces terroristes permanentes n’ont pas transformé la démocratie Israëlienne en régime policier. Les menaces terroristes contre la France ne nous ferons pas trahir notre héritage républicain, malgré la lâcheté de nombreux politiciens.
Comme la Suisse, nous avons connu la dictature des tribunaux américains qui menacent notre liberté économique. Les Canadiens ont goûté à la souveraineté Américaine par les tribunaux américains. Quand le CETA nous menace, il est nécessaire de réfléchir au principe d’abandon de souveraineté nationale au profit d’une autorité judiciaire, sans légitimité et sur un fondement juridique illusoire.
Les individus égarés qui soutiennent les thèses du terrorisme d’Etat ne connaissent pas les réalités militaires. Un terrorisme d’Etat ferait des des milliers de morts et ne serait limité que par la perspective d’actions de guerre en retour. La fameuse piste Iranienne des attentats de 1985-1986 en France n’avait fait qu’entraver l’action de la DST. Je ne connais qu’un seul exemple clair de terrorisme d’Etat: la guerre d’agression menée par le Hamas contre Israël. Voyons-nous Israël assigner le Hamas devant un tribunal étranger? Non. La riposte d’Israël est militaire, politique et diplomatique. Voilà notre riposte contre une agression, sous forme terroriste, qui serait menée contre la France par un pays souverain.
La mascarade canadienne est vraiment regrettable.