Ce n’était pas une fierté d’arborer le Maguen David en 1942. C’était un arrêt de mort, une infâmie civique et une obligation légale pour tout juif, même mineur en zone occupée et par la suite pour tout non-juif ayant un juif dans sa lignée dans les 4 générations le précédant. Le décret ministériel pétainiste a devancé les ordres allemands et a étendu la discrimination à la zone dite « libre » où combattaient les maquisards du Vercors, des Baux et des Causses.
Le premier débarquement allié a eut lieu en Méditerranée et c’est des ports de Marseille et de Sète qu’est partie la plupart des survivants des camps pour Haïfa en 1945 et 46.
Aujourd’hui la France commémore la signature des accords de Matignon par Léon Blum, qui ont institué les congés payés mais ont aussi amoindri la perception de la Montée des périls en France que la IVè République triomphante de Verdun n’a pas voulu voir venir.
Au sujet de « l’histoire qui repasse les plats », la création du Medinat Israel en 48, soit trois années après l’ouverture des premiers camps polonais par les soviétiques et 16 ans après le Holodomor de Staline en Ukraine (entre 2,6 et 5 millions de victimes) change la donne impériale des blocs aujourd’hui en (re)constitution au point que toute la diplomatie mondiale est partagée par la convoitise des énergies fossiles accumulées d’un côté et celle des énergies éternelles et nouvelles d’Israël, qui sont spirituelles, c’est-à-dire celles des sciences, de la métaphysique, des arts et de l’amour de Sion.
Entre ces deux pôles énergétiques, quel est le choix des uns et des autres ? Vider la terre de ses ressources en commençant par vider Israël des siennes, ou la remplir des bénédictions en commençant par remplir le monde des bénédictions d’Israël ?
Les plus de trois millions de chrétiens qui revivent ce que leurs grands parents arméniens, chaldéens et grecs ont vécu il y a 100 ans, et les musulmans non arabes et/ou non sunnites objets d’une « épuration ethnique » qui ne dit pas ni son nom ni le nôtre parlent en faveur d’un sérieux réexamen de nos préoccupations diplomatiques, écologiques, religieuses et intellectuelles.
Le fait qu’il n’y ait plus de pensée occidentale historique et philosophique publique et manifeste sur le sujet est un mauvais signe. Tout comme l’est l’imprégnation du mensonge dans les Etats industriels, et leur obsession de forcer leur « Rédemption » en survalorisant la « faute ».
Nous sommes aujourd’hui en Occident dans l’Egypte d’hier : l’esprit de Pharaon sera faussé jusqu’à l’endurcissement de manière à laisser à la Vérité le temps de se frayer un chemin parmi les illusions liquides.
Comme tous les signes, il conduit vers autre chose qui doit conduire à un éclairement de civilisation.
C’est une des nombreuses questions, très pointues et brûlantes d’aujourd’hui… Pour ne pas se tromper par négligence, orgueil, sectarisme ou nonchalance…
Shavouah tov.
Jean Taranto
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