Cyril Hanouna victime d’antisémitisme

Cyril Hanouna victime d’antisémitisme et menacé de mort, son garde du corps raconte.hanouna

Décidément, Cyril Hanouna est sur tous les fronts. En effet, en plus d’animer Touche pas à mon poste quotidiennement sur D8, l’animateur est aux commandes des Pieds dans le plat sur Europe 1. Loin de s’arrêter là, le trublion du paf planche sur une nouvelle émission avec Dominique Farrugia, et qui sera prochainement diffusée sur Canal +. Si Cyril Hanouna compte bon nombre de fans, son omniprésence dans les médias en agace plus d’un. Ainsi, l’animateur de TPMP a été victime de critiques. Lors d’un entretien accordé à TV Mag, Nikos Aliagas avait alors réagi.  “Au même titre que je n’aime pas le lynchage dont a été victime Benjamin Castaldi, je n’aime pas celui qui touche aujourd’hui Cyril Hanouna”, avait-il déclaré.

Cyril Hanouna en danger ?

Thomas Malher, un journaliste du Point, a suivi l’animateur durant une journée. Pedro, présenté dans l’article comme “gendarme, chauffeur – garde du corps depuis une année”, a fait des révélations sur l’enfer que vit Cyril Hanouna au quotidien. “Le jeune bodyguard évoque des menaces de mort visant son protégé”, a alors rapporté le journaliste du Point, avant de préciser : “Essentiellement à caractère antisémite”. Pour rappel, Cyril Hanouna n’est pas le seul à être victime d’antisémitisme. En effet, Arthur est lui aussi cible d’attaques. « Je dois faire partie de ceux qui sont le plus insultés (…) Et moi ce n’est pas de l’insulte, c’est de l’antisémitisme», avait-il confié sur le plateau du Grand Journal de Canal +.

Par José Brunancia

Source non-stop-people

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  1. jeudi 14 janvier 2016
    Onfray et la kalachnikov par Sarah CATTAN pour Temps et Contretemps

    Après avoir cogné dur sur Dieu puis s’être attaqué à Freud dans «Le Crépuscule d’une idole, l’affabulation freudienne», l’accusant entre autres maux d’être partisan des régimes autoritaires, le philosophe Michel Onfray s’était précipité pour affirmer dans un tweet remarqué, le lendemain des attentats de novembre, que «droite et gauche qui avaient internationalement semé la guerre contre l’islam politique récoltaient nationalement la guerre de l’islam politique», propos qui furent à l’origine de la vidéo de propagande du 21 novembre 2015, dans laquelle les djihadistes du groupe État islamique reprirent des extraits d’interviews télévisées du penseur, dont un où il appelle «à cesser de bombarder les populations musulmanes sur la totalité de la planète».
    Michel Onfray, aussitôt sollicité par différents media pour répondre de l’instrumentalisation de sa pensée par l’État islamique, rétorqua qu’on est toujours instrumentalisé par tout le monde, et campant sur ses positions, il expliqua sur LCI être depuis des années la victime régulière d’attaques qui le firent tour à tour passer pour un pédophile refoulé, un antisémite, un islamophobe, un suppôt de Marine Le Pen ou un support de Daech, et décida dès lors de ne pas «commenter les commentaires», fermant, quelques jours plus tard, son compte Twitter, puisque ses tweets semblaient désormais plus importants que ses livres.
    Dont acte.
    Alors qu’on le pensait légitimement éloigné des media, puisqu’il l’avait lui-même annoncé, ne voilà-t-il pas que l’essayiste est à la Une du Figaro Magazine du week-end dernier, livrant, dans un long entretien de près de six pages, son analyse sur le droit d’ingérence, le djihad, la gauche ou encore les media. Au détour d’une réflexion sur les raisons de l’attractivité du djihad, il se désole -à juste titre- des modèles de réussite offerts à la jeunesse d’aujourd’hui, et s’autorise, sciemment, à établir un parallèle entre la volonté pour les jeunes de ressembler à Cyril Hanouna, animateur de Touche pas à mon Poste, entre autres, et leur envie de rejoindre l’État Islamique.
    «Aujourd’hui, et ce depuis la gauche, on nous présente des modèles tragiques qui font rêver les jeunes : Bernard Tapie, la Rolex, la Ferrari, Cyril Hanouna, un joueur de foot qui donne des coups de boule, etc., alors qu’il y a soixante ans ou plus, un jeune rêvait d’être médecin, avocat ou professeur d’université, Jean-Paul Sartre ou Maurice Chevalier», regrette l’essayiste de 57 ans avant d’ajouter. «Vouloir ressembler à Serge Reggiani ou à Yves Montand, c’est tout de même moins déshonorant que vouloir ressembler à Cyril Hanouna! Il est donc logique que de nos jours, la kalachnikov devienne le rêve ultime». Sciemment, car après tout, pourquoi Cyril Hanouna ?
    Cyril Hanouna, jeune quadra animateur et producteur plébiscité de télévision et de radio, acteur et humoriste à l’occasion, n’est pas du tout ma tasse de thé. Férue d’art, de littérature, de linguistique, de politique, je me désole moi aussi de ce qu’offrent en pâture aux jeunes et aux moins jeunes les émissions de télévision et de radio en France et semble-t-il de par le monde. Oui, Cyril Hanouna et sa bande de copains balancent leurs blagues pipi-caca et affichent clairement un humour potache sur Europe1 et sur D8, tandis que sur France-5, Anne-Sophie Lapix et ses collègues, dans une émission supposée politico-intellectuelle, ne cessent de s’esclaffer et de rire de leurs bonnes blagues respectives devant des invités qui ne sont plus que des prétextes. Et Patrick Sébastien, et la télé-réalité, et tant d’autres : avant 23 heures, telle est en effet, aujourd’hui, la discutable programmation de la télévision française.
    Comment toutefois expliquer le glissement sémantique qui nous fait passer de Cyril Hanouna à la kalachnikov ? Je relis l’article du Figaro. L’article cite Onfray, guillemets et italiques à l’appui, et le même Onfray affirme : «Vouloir ressembler à Serge Reggiani ou à Yves Montand, c’est tout de même moins déshonorant que vouloir ressembler à Cyril Hanouna! Il est donc logique que de nos jours, la kalachnikov devienne le rêve ultime».
    Quel est ce «donc» et quelle est la «logique» de cette pseudo démonstration selon laquelle vouloir ressembler à Cyril Hanouna amènerait de facto à se rêver en djihadiste prêt à l’emploi, kalachnikov / hachoir / arme blanche en mains ?
    Onfray, fondateur de l’Université Populaire de Caen, que jadis j’ai lu, écouté, admiré, puis peu à peu critiqué, controversé, m’amène aujourd’hui à défendre un Cyril Hanouna qui m’insupporte et dont je suis la dernière des supporters. Le défendre parce que ce raccourci m’écœure. Parce que je lis «Cyril Hanouna, juif qui règne sur de multiples émissions à fort taux d’audience» et que je ne peux m’empêcher de lire encore que c’est bien cette énième réussite d’un Juif à la télévision («Ils sont partout vous savez bien») qui amène l’essayiste à ce raccourci improbable «Il est donc logique que de nos jours, la kalachnikov devienne le rêve ultime».
    Voilà. Aujourd’hui 4 juin, je retirerais “cyril Hanouna n’est pas ma tasse de thé. Car après tout chacun son humour et Respect à ce quadra chef d’entreprise qui reussit. Je retire la parenthèse exclusive car je me sens définitivement plus proche de lui que d’un Michel Onfray et tous ces pseudos intellectuels gauchistes qui ont ouvert les vannes , le droit de tout dire, le droit in fine de dire aussi “je n’aime pas les juifs. Je n’aime pas les arabes. Je n’aime pas les homos. ” moi je n’aime pas ce droit de tout dire.
    A ce Trissotin, je préfère Hanouna et Arthur que la seule jalousie couvre de tant de critiques. Car si l’on parlait seulement culture, on pourrait mettre dans le même lot Oatrick Sebastien ou Benjamin Castaldi. Mais non seuls Arthur et Hanouna. Cherchez l’erreur.
    Et puis encore: Culture? Laquelle? Celle d’une Léa Salamé? D’un Frederic Taddei ami intime de Marc Édouard Nabe? Cette culture-là ne me séduit pas.

  2. Sarah, votre commentaire est brillant! Vous expliquez avec beaucoup de pertinence, de culture ce que malheureusement seule une minorité pense . Votre démonstration et argumentation sont gages de relecture. Merci!

    • C’est moi qui vous remercie Josaphat. Je me suis permis de remettre au goût du jour ce billet d’humeur de janvier. Car je me trouvais bien sévère avec cyril Hanouna. J’en fais aujourd’hui une question de principe. Ne rien lâcher sur ces glissements ces lâchetés collectives.

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