Tribune Juive présente ses excuses à Madame Pascale Trimbach et publie ci-dessous un démenti la mettant formellement hors de cause.
Une question se pose toujours : qui a voté cette résolution? L’ambassadeur sortant dont c’était la dernière session au bureau de l’UNESCO, ou son remplaçant siégeant pour la première fois?
Pascale TRIMBACH, Adjointe au Maire de la ville de Saint-Mandé, a été accusée d’avoir voté la résolution du 16 avril 2016 à l’UNESCO concernant le lien entre le Mont du Temple et le peuple juif.
Patrick BEAUDOUIN, Maire de Saint-Mandé, souhaite réagir à plusieurs points :
1) Pascale Trimbach, diplomate, ne représente plus la France à l’UNESCO depuis le 31 août 2014.
2) Sous la Vème République, les affaires étrangères sont du domaine réservé du Président de la République. C’est donc lui, et lui seul, qui donne les directives aux différents membres de son gouvernement et services de l’Etat dont, au premier rang desquels, le Ministère des Affaires étrangères.
3) Un diplomate est un fonctionnaire. Il met en pratique les directives qu’il reçoit de sa hiérarchie politique et administrative. Il est donc, déjà dans un premier temps, malsain de désigner nominativement la personne chargée d’exécuter une directive d’Etat.
4) Même s’il est vrai que les nouvelles technologies de communication ont bouleversé les codes relationnels, il me semblait que les journalistes avaient un code de déontologie.
5) En conséquence, le fait d’accuser une personne sans aucune vérification, en mettant sa photo aux yeux de tous et en affirmant, de surcroit, des informations fausses, comme l’attribution de la Légion d’Honneur, la livrant à la vindicte populaire « cela me rappelle ce que j’ai lu dans les livres d’histoire contemporaine de mon pays sur les lettres de délation des années 40. Je regrette vivement que ceux qui ont eu à en souffrir et qui ont dénoncé, à juste raison, ces pratiques les utilisent et les exploitent » déclare Patrick BEAUDOUIN
6) Sur le fond, je dénonce naturellement cette stupide résolution, votée par l’UNESCO le 16 avril 2016, qui témoigne d’une volonté de réécrire l’Histoire qu’aucun être humain ne peut mettre en cause.