Rencontre très chaleureuse entre le Président israélien, Reuven Rivlin et le Premier ministre Manuel Valls le 23 mai 2016 à Jérusalem. L’occasion pour le Président israélien de rappeler que Jérusalem est la capitale d’Israël et que si les Israéliens apprécient l’attention de la France concernant le conflit israélo-palestinien, la résolution ce cette « tragédie vielle de 150 ans », ne pourra se faire que par « des négociations directes ». Il ajoutait : « au Moyen-Orient il n’y a pas de raccourcis. » Le Président Rivlin rejoignant en cela le Premier ministre Netanyahu qui a mainte fois réaffirmé cette position.
La position d’Israël sur « l’initiative française » que le Premier ministre Manuel Valls est allé défendre en Israël où il se présente et est reçu en ami n’a pas varié d’un iota. Seules des négociations directes pourront aboutir à une solution au conflit israélo-palestinien, « une tragédie vielle de 150 ans entre nous et nos cousins palestiniens » déclarait le Président Rivlin à son hôte français à Jérusalem, « capitale » d’Israël rappelait-il au passage. Ajoutant : « au Moyen-Orient il n’y a pas de raccourcis. »
Il réitérait ainsi ce que Benyanin Netanyahu avait dit la veille.
Il précisait : « parvenir à un accord nécessite des négociations directes nées d’une confiance réciproque avec les deux parties voulant réellement vivre côte à côte et en paix sur cette terre. Le peuple israélien ne doute pas de la sincérité et de la bonne foi de vos intentions en voulant apporter une solution au conflit…nous voulons que le Président palestinien vienne nous parler directement avec nous pour trouver une solution, une solution durable pour la paix entre nous et ceux qui vivent aussi sur cette terre, les Palestiniens. »
Manuel Valls prononçant à son tour des paroles chaleureuses, le remerciant d’un accueil chaleureux et l’assurant de la sincérité des intentions françaises dans l recherche de la paix.
Hélène Keller-Lind
Source :http://www.desinfos.com/spip/spip.php?page=ispip-article&id_article=53351
La France qui perd petit à petit sa souveraineté et donc son libre-arbitre se positionne derrière les institutions européennes et internationales tout en voulant s’attribuer un rôle déterminant. C’est de la politique fiction et une tendance à l’orgueil qui n’a plus le fondement d’une vraie nation.