Les soupçons se sont rapidement portés sur le personnel ayant accès aux zones de sécurité de l’aéroport Charles de Gaulle.
Vous pouvez lire ci-dessous ce que nous savons*, et ici le détail heure par heure rapporté par Jean Patrick Grumberg depuis 5h30 ce matin.
A 7h30, JPG émettait l’hypopthèse que la sécurité à l’Aéroport Paris Charles de Gaulle était en cause. Quand je me suis réveillé et que j’ai regardé Dreuz, je lui ai envoyé un email pour lui dire qu’il allait un peu vite dans ses conclusions, que je reprends ici :
- comme l’avion n’a émis aucun signal avant de disparaitre, on peut supposer qu’il s’agit d’un attentat terroriste.
- A cette distance des côtes et à cette altitude, l’avion était hors d’atteinte des lances missiles à mains.
- Reste la piste de terroristes à bord. Si cela se confirme, cela signifie que la sécurité à l’Aéroport Charles de Gaulle est en cause.
C’est peut-être moi qui suis allé un peu vite en besogne !!!
A 11h30, JPG écrivait que les autorités françaises étaient en train de passer en revue chaque personnel de l’aéroport Charles de Gaulle autorisé à accéder aux zones de sécurité.
Et le procureur de Paris vient d’ouvrir une enquête sur les causes du crash.
* Ce que nous savons :
- Il a disparu à 02h45 au dessus de la mer à environ 15 km dans les eaux territoriales égyptiennes à une hauteur de 37.000 pieds.
- Il avait 66 passagers à bord, dont 3 enfants, et 10 membres d’équipage.
- A son bord, 15 Français, 30 Egyptiens, 1 Britannique, 1 Belge, 2 Irakiens, 1 Koweitien, 1 Saoudien, 1 Soudanais, 1 Tchadien, 1 Portugais, 1 Algérien, 1 Canadien.
- 10 minutes avant de disparaitre des radars, le commandant de bord a parlé avec le contrôle aérien grec, et il n’a rien signalé d’anormal.
- 2 heures après sa disparition, à 4h26, les systèmes automatiques de l’avion ont envoyé un signal de détresse.
- L’avion était normalement entretenu, il a été fabriqué en 2003 et a eu un contrôle de routine le 18 mai avant de partir vers la France.
- A cette hauteur et cette distance, il était hors d’atteinte des tirs de missile à main, et aucune présence terroriste n’a été signalée dans cette zone maritime.
- Des habitants d’une ile grecque et le capitaine d’un cargo ont déclaré avoir vu une boule de feu dans le ciel pour les premiers, et des flammes dans le ciel pour le second.
- Des secours sont sur la zone pour tenter de retrouver des débris de l’avion.
- L’hypothèse d’un attentat terroriste depuis le sol est improbable. Reste l’hypothèse que l’équipage a provoqué le crash (comme le vol GermanWings en France), ou des terroristes montés à bord, ce qui met en cause la sécurité de Charles de Gaulle.
© Christian Larnet pour Dreuz.info.
Avant de mettre en cause la sécurité de Roissy, qui n’est certes pas infaillible,
penser au parcours de l’avion qui était passé mercredi par l’Erythrée, l’Egypte et la Tunisie.
Pascale Davidovicz