Le 11 mars 2012, Imad Ibn Ziaten, maréchal des logis à Francazal, est assassiné par Mohamed Merah. Il sera la première des 7 victimes du terroriste, qui exécutera 4 jours plus tard à Montauban deux autres parachutistes : Abel Chennouf et Mohamed Legouad, avant de s’en prendre, le 19 mars, à l’école juive Otsar haTorah de Toulouse en massacrant Jonathan Sandler, le directeur, Gabriel et Arié ses enfants de 4 et 5 ans, ainsi que la petite Myriam Monsonego de 8 ans tirée par les cheveux et abattue d’une balle dans la tête. Qui a oublié ces 7 victimes de Merah, ces 7 innocents, et qui pour ne pas penser encore et encore au deuil impossible de leurs leurs mères, leurs pères, leurs conjoints, leurs enfants orphelins. Imad, Abel, Mohamed, Jonathan, Gabriel, Arié et Myriam, fauchés par un barbare. Latifa, Albert, Katya, Caroline et Eden, Djemaa, Eva, Yaffa, Yaacov et Avichai, dont la vie fut soudainement brisée. De loin en loin nous avons de leurs nouvelles, chacun gérant son deuil comme il peut et aussi comme il veut.
UNE STAR MÉDIATIQUE INCONTOURNABLE
Ce matin, l’une d’entre eux, Latifa Ibn Ziaten, devenue star médiatique incontournable, se rappelle, elle, encore une fois à nous : omniprésente sur tous les plateaux, elle nous fait part de la campagne de financement participatif pour la réalisation d’un film qui lui sera consacré, et nous explique que pour deux euros donnés, un euro sera dédié à la réalisation du long-métrage et un autre versé à l’association Imad, pour la Jeunesse et la Paix. Nous apprenons par la société de production Haut et Court que Latifa, le cœur du combat, réalisé par Olivier Peyon et Cyril Brody, dressera le portrait intime de Latifa et filmera son combat pour éveiller les consciences et nous, qui partageons la douleur de cette mère, nous nous demandons l’intérêt de ce film dont la sortie est prévue juste avant la présidentielle.
Depuis l’assassinat de son fils, cette mère sillonne la France et va prôner la paix dans les collèges, les banlieues mais aussi les prisons, où Mohamed Merah s’est radicalisé selon elle. Accompagnée de 17 élèves du Val d’Oise, elle est même allée en avril 2015 en Israël et dans les territoires palestiniens pour faire découvrir aux jeunes gens le berceau des trois grandes religions monothéistes. Why not.
Mais le combat sur tous les fronts de madame Ibn Ziaten nous questionne. D’abord parce que toutes ses conférences, elle les fait voilée. Alors il y a ceux que ça ne dérange pas car ils voient en elle la figure d’une Française musulmane pieuse qui explique partager les valeurs de la république française et porter le foulard islamique en signe de deuil, à quoi nous lui opposons un hadith rapporté par le célèbre érudit musulman Al Boukhari : la femme ne doit pas porter le deuil pour un mort plus de trois jours, sauf pour son mari, elle doit l’observer pendant quatre mois et dix jours.
Et puis il y a ceux que ce foulard insupporte par principe. Nous en sommes et partageons mot pour mot la pensée d’Eve Sauvagère dans Riposte Laïque[1] : la vision d’une femme enfoulardée, voilée – déguisée en un mot – est proprement insupportable sur le sol de France. Nous, Français, avons une histoire très longue, faite de luttes et de guerres qui nous ont permis d’être ce que nous sommes aujourd’hui : un peuple d’hommes et de femmes libres. Oui, nous pensons comme elle, et nous prétendons combattre la lâcheté de ceux qui président depuis quarante ans aux destinées de la France et qui ont permis ces débordements, que d’autres qualifient d’accommodements raisonnables et Malek Boutih de compromis à tout prix[2].
Nous n’allons pas ici rouvrir le débat sur le voile, parler de la différence entre le foulard et le voile et décortiquer à nouveau la loi imparfaite à ce sujet mais nous répèterons encore que chaque jour et partout dans le monde des musulmanes se battent et meurent pour le droit à la liberté, nous rappellerons que depuis ces vingt dernières années nous assistons à une incroyable montée de cet accoutrement imposé aux femmes iraniennes par exemple et nous assimilerons encore et toujours cette tenue à un signe de radicalisation qui n’a pas sa place en France, et le fait que Madame Ibn Ziaten ait perdu son fils ou explique à Jean-Jacques Bourdin sur RMC Info qu’elle est contre le voile islamique ne nous fera pas occulter l’incohérence de ses paroles et de ses actes, lorsqu’elle parcourt, ainsi accoutrée, les établissements scolaires, prétendant incarner la tolérance et défendre, coiffée de son foulard, le modèle de laïcité à la Française, s’autorisant de facto ce qui est interdit aux élèves comme à leurs enseignants dans ces lieux. Son incohérence, et celle de nos dirigeants.
SOUMISSION À LA LOI PATRIARCALE
Quel étrange cocktail en effet que ce foulard islamique et le combat pour la laïcité. Le journaliste et écrivain algérien Mohamed Sifaoui ne s’y est pas trompé en dénonçant le 19 novembre 2015 sur France 2 cette incohérence à faire enseigner les valeurs de la République par une personne voilée : Je suis quand même assez étonné que, dans un pays où on a compris qu’il y a avait une guerre idéologique à mener, on honore à ce point, une femme qui a perdu son fils mais qui porte le voile par ailleurs. Je sais qu’on sacralise la victime dans ce pays. C’est une vraie tradition, et c’est très bien. Mais il y a des limites. Il faut chercher un peu de cohérence. Ce n’est pas parce qu’une personne perd son fils, et il y en a beaucoup, qu’on va la faire sortir de ses fourneaux pour en faire une égérie de la lutte antiterroriste.
Peu de jours après, le 8 décembre 2015, Latifa ibn Ziaten fut huée lors d’une table ronde des VIe Rencontres de la Laïcité organisées par le groupe socialiste de l’Assemblée Nationale, des auditeurs allant jusqu’à quitter la salle en signe d’hostilité au port de ce foulard et l’ancienne ministre et députée socialiste Yvette Roudy, féministe, expliquant à BuzzFeed qu’elle avait elle aussi exprimé son hostilité au port du voile, ce symbole de soumission à la loi patriarcale[3].
Hélas les autorités politiques françaises courtisent Latifa ibn Ziaten : Jean Glavany a dénoncé ce manque de respect à l’égard de cette femme éminemment respectable qui a expliqué porter le voile en signe de deuil et le Ministère de l’Education Nationale soutient son association par une subvention annuelle, Najat Vallaud-Belkacem incitant les recteurs à favoriser ses interventions dans les classes, son témoignage constituant un outil de défense et de promotion des principes de laïcité, de citoyenneté et de paix. Avec son foulard.
Mais il n’y a pas que son foulard. Alors que dans Times of Israel[4], Illana Attali évoque en 2015 la posture quasi christique de cette dame, nous déplorons, nous, son absence totale d’esprit critique vis-à-vis de l’Islam, au nom duquel son fils a été tué. Par exemple, en mars 2013, invitée de RCJ, radio du FSJU, Madame Ibn Ziaten a nié tout lien entre les attentats de Merah et l’Islam, religion de paix, et elle déplore encore sur son compte Twitter l’acharnement sur cette religion qu’elle considère pareille à toute autre. Pour elle, Merah n’est que la preuve de la défaillance de l’éducation parentale et elle explique dans Ripostelaique.com, le 6 mars 2013, que Merah n’a pas tué son fils au nom de l’islam mais par souffrance, parce que la société française maintient les jeunes des cités comme en prison, ajoutant, dans le 20h de France 2 le même jour, la tête bien recouverte de son foulard, que Merah est une victime.
FACE AUX ADOS, LE POIDS DES MOTS
Elle continue, alors que tout un chacun s’accorde aujourd’hui pour définir le jihad comme l’étape d’une mission dont le but est la conversion, la reconquête des pays indûment occupés et l’instauration de la sharia, et alors que cette semaine le fils de Ben Laden a appelé tous les musulmans au djihad contre l’Occident, elle continue, elle, à occulter une réalité, expliquant à un collégien que faire le jihad, ce n’est pas tuer. […] Ce que je fais devant vous, c’est un djihad. Un combat pour le vivre ensemble[5]. Et Libération nous relate tout cela dans un article intitulé : Face aux ados, le poids des mots[6].
En avril 2015, lors d’un voyage en Israël, cette dame a emmené 17 lycéens chrétiens et musulmans de Garges et Sarcelles se prosterner devant la tombe d’Yitzhak Rabin mais aussi celle de Yasser Arafat, l’ex-leader palestinien tenu par Mahmoud Abbas lui-même comme initiateur de nombreux actes terroristes lors de la Seconde intifada.
Parlons encore de l’Association que Madame Ibn Ziaten a créée sous le parrainage de Djamel Debbouze : sous couvert de l’Association Imad-ibn-Ziaten pour la jeunesse et pour la paix, elle donne, accompagnées de discours sanctuarisant l’islam religion de paix, des conférences soulignant le rôle essentiel de l’éducation par la famille et les enseignants. Son action est soutenue par les autorités politiques françaises et américaines, louée par la Communauté Juive Française ainsi que par l’Ambassade d’Israël en France, et son message islamiquement correct est délivré jusqu’aux Emirats Arabes Unis en passant par les Etats-Unis, grâce à Mort pour la France, son livre publié en janvier 2013[7]. Olivier Le Naire décrit dans L’Express cette mater dolorosa, assise, hiératique, au beau milieu du canapé noir du salon, et tout de noir vêtue, et évoque l’ énigme Latifa, sanctifiée par les médias, cette nouvelle icône qui a su faire plier d’une main de fer, en jouant avec une singulière habileté sur tous les rouages de la machine politico médiatique, une République qu’elle trouva pourtant injuste au point de se tourner, mère éplorée métamorphosée en super communicante au carnet d’adresse digne d’un ministre, vers le Maroc, contactant là-bas une radio à laquelle elle raconta ses déboires : dès le lendemain, le pays s’enflamma pour elle et Mohammed VI lui fit savoir que le royaume prendrait en charge tous ses frais : Quand la république hésitait, le roi me donnait la main pour me redresser, conclut une Latifa flattée, enfin reconnue, bientôt courtisée par les journalistes, les ministres, les chefs d’Etat, les éditeurs.
Après, les familles des 3 soldats obtiendront pour leur fils le titre de Mort pour le service de la nation et seront invitées au défilé du 14 juillet, mais dans les media, on ne voit qu’elle. Les autres, les familles Chennouf et Legouad, sont bien là mais ne recherchent pas comme elle la lumière mais la fuient.
AUCUN MESSAGE DE SOUTIEN APRÈS L’HYPERCACHER
Promue Chevalier de la Légion d’honneur, elle reçoit en novembre 2015, des mains du Président de la République, le Prix de la Fondation Jacques Chirac pour la prévention des conflits, le Prix Copernic pour le dialogue, la paix et la fraternité remis à la Synagogue Copernic par l’Union libérale israélite de France en juin 2015, elle qui n’a jamais eu un mot pour dénoncer l’antijudaïsme islamique et les sourates anti-juives et qui, alors qu’elle a publié un post de soutien après l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, n’a posté aucun message de soutien aux victimes de l’attentat contre l’Hypercasher.
Déjà, l’AJC American Jewish Comittee l’avait récompensée en mai 2014 en lui remettant le Prix AJC du Courage moral et en mars 2016, elle reçut encore un des Women of Courage Awards décernés par le secrétaire d’État américain John Kerry.
Elle est cependant critiquée, et par des intellectuelles musulmanes: une prof de philo franco-marocaine écrivait fort à propos à son sujet : l’indécence n’a vraiment aucune limite. Non contente de venir jouer les philosophes dans nos établissements scolaires, d’avoir joué les ambassadeurs en France et au Maroc, d’avoir reçu indûment décorations et honneurs, maintenant, Latifa Ibn Ziaten s’improvise cinéaste! Elle exploite la mort de son fils. Point final. Et si seulement c’était fait dans l’intelligence et l’esprit des Lumières. Même pas ! Bigoterie et degré zéro de la pensée. Quand elle dit qu’elle est marocaine, j’ai honte ! Quand on ne maîtrise ni le français, ni l’arabe, on commence à remédier à ses carences avant de venir jouer la bledarde ou la daronne rebeu de service ! Elle fait honte aux Marocaines. Comme si chez nous, il n’y avait que ce modèle en magasin ! !! Et c’est pas la peine de venir me dire qu’elle est française, hein ! Elle est française de passeport, ça s’arrête là. Et au passage, son voile islamiste me la fait détester au point de la trouver moche comme un poux et bête, inculte, stupide et obscurantiste ! Oui, je sais. Je suis cinglante. C’est parfaitement assumé.
D’autres, sur les réseaux sociaux, fulminent contre son foulard : tu peux rien dire contre son voile parce que son voile est allé à Auschwitz et en Israël : on peut pas lutter.
DÉPOUILLE CATHOLIQUE ET IMPURE
Sachez encore qu’elle a refusé, lors de la cérémonie officielle, que la dépouille de son fils repose à côté de celle de son collègue, au motif qu’il n’était pas musulman, et imaginez la blessure des parents du jeune Abel dont elle jugea la dépouille catholique et impure, ce détail ayant été tu par tous pour préserver la paix sociale et ne pas contrarier les 10 millions de musulmans.
Nous ne doutons pas que cette mère qui a choisi de vivre son deuil devant les camera souffre éminemment, mais elle nous offre l’opportunité de saluer la dignité et la pudeur de Katya Chennouf qui confie au Parisien cette douleur toujours présente : j’ai arrêté de m’occuper de mon jardin, de mes rosiers, de mes légumes et celles de son époux Albert qui raconte comment il a pris 12 kg pendant que sa femme perdait le même poids : Il nous arrive même de nous disputer pour un oui ou pour un non. On n’a plus envie de quoi que ce soit. Plus rien n’a d’importance […] On n’a plus célébré de fête depuis la mort d’Abel. Ni Pâques, ni Noël. Rien. On n’a même pas eu de repas de famille, ce père expliquant à Yohann Taïeb pour le Monde Juif.info qu’aller se recueillir sur la tombe d’Arafat lui paraît une insulte et un viol mémoriel des victimes, ajoutant que le fils d’Abel, né deux mois après l’assassinat de son père, souffre d’une maladie rare et que cet enfant de deux ans et demi qui ne parle toujours pas nous oblige à admettre qu’il est une huitième victime collatérale du tueur et que son état de santé est lié au traumatisme. Discrètement, il a publié Mon fils, ma bataille[8], un livre dans lequel il raconte l’impossibilité de faire le deuil d’un enfant et il a créé avec l’épouse d’Abel, Caroline, une association[9] pour Eden. Discrètement.
Discrètement aussi, Yaacov Monsonego, le directeur de l’école Ohr Torah, père de Myriam, a accepté en 2015 de parler à Laetitia Saavedra pour France Inter, expliquant que lui et son épouse vivaient avec ça tous les jours, en marge de la vie : Plus rien n’a le même goût. Un paysage, une belle lecture, un plaisir. Tout est fade. Avec ma femme, on gère le quotidien, on essaie d’assurer avec les quelques forces qui nous restent. Elles ont beaucoup diminué. C’est horrible tous les jours. Il n’y a pas de mots pour ça. Le temps n’arrange pas les choses. La vie est insupportable.
Discrètement encore, Eva Sandler évoque sa vie avec Liora, sa fille de 4 ans, et sa décision d’ouvrir un kollel à Jérusalem, le beith Sandler, pour continuer à faire vivre son mari à travers l’étude de la Torah, et discrètement toujours, Djemmaa, mère de Mohamed, nous dit dans La Dépêche que son rayon de soleil s’est éteint.
Tant il est exact que les peuples malades ont besoin de faux héros et d’alibis… Madame Ibn Ziaten joue ces deux rôles à merveille : apaisant les bonnes consciences des soi-disant humanistes, nourrissant à foison le politiquement correct, elle est la preuve concrète de l’embarras de la France vis à vis de l’Islam. La starisation de cette femme devenue diva est une photographie de notre schizophrénie et son ascension médiatique devrait tous nous interroger.
Voilà… Pendant que Latifa Ben Ziaten a fait de son deuil un métier, utilisée par un Etat et des media qui s’en servent en la couronnant, quitte à lui reconnaître cette discutable et incohérente compétence à batailler voilée au nom de la laïcité, d’autres œuvrent, à l’écart, à faire reconnaître la responsabilité de l’Etat qui n’a pas su surveiller et empêcher l’assassin de ceux qu’ils ont perdus[10], et mettent tout leur effort à vivre.
Sarah Cattan
[1] Eve Sauvagère, Riposte Laïque, 7 mars 2013.
[2] Malek Boutih interviewé par Maïté Hellio, Obs, 6 avril 2016.
[3] Yvette Roudy, Buzz Feed, 9 décembre 2015.
[4] Illana Attali, Times of Israël, 28 avril 2015.
[5] Rabbin Daniel Fahri, Times of Israel, 30 avril 2015.
[6] Face aux ados, le poids des mots, Marie Piquemal, Libération, 16 janvier 2015.
[7] Mort pour la France, Latifa Ibn Ziaten, Flammarion, Paris, 2013.
[8] Mon fils, ma bataille, Albert Chennouf-Meyer, Editions Du Moment, Paris, Mars 2013.
[9] Association Aidons Eden chennouf.meyer@orange.fr
[10] Une décision sera rendue à la famille d’Abel Chennouf, représentée par Maître Béatrice Dubreuil.
Elle n’est certainement pas parfaite, Latifa. Mais je vous trouve bien sévère avec elle qui a au moins le courage de s’élever contre les Merah assassins, ce qui n’est pas si courant que ça dans sa communauté. Alors au lieu de l’accabler, ne vaudrait-il pas mieux faire un pas vers elle?
Quand à son foulard… il me dérange d’autant moins que j’ai connu une France où, dans les villages, de nombreuse femmes en portaient sans que ça ne pose de problème. Et dans ce cas, que dire de « nos » barbus à caftan et païess dont l’accoutrement est autrement plus ridicule.
Son français? Celui de mes grands-parents était encore pire.
Vous voyez beaucoup de « barbus à caftan » en France vous ? Moi quasiment jamais. Alors que des barbus en djellabas et des femmes en hijab (qui n’a rien à voir avec le foulard à la française) j’en vois partout et de plus en plus !
C’est juste le fait qu’elle aille dans les écoles avec son foulard voyez-vous. Il y a une incohérence totale et ce sont nos dirigeants que je blâme . Plus qu’elle. Elle, je lui reproche certaines errances dirons nous.
Son francais , ce sont des femmes musulmanes qui lui demandent de mieux les représenter. Alors je sais… Moi aussi mes grands parents… Mais ils n’allaient pas donner des conférences.
En réalité, cette dame est une énigme pour moi. Et j’aimerais avoir tort: qu’elle soit parfaite …
Pour finir Zebulon, moi aussi je me trouve sévère avec elle.
Moi aussi je vous trouve sévère chère Sarah,
Le combat de Latifa qui parcourt le territoire et se rend dans les écoles pour y propager un message de paix et de tolérance est admirable.
Peu m’importe son foulard qu’elle ne revendique pas comme un signe de rejet de la République française et de sa laïcité.
Et pour rejoindre zebulon, j’ajouterais les perruques des femmes juives orthodoxes !
Ce qui me frappe, c’est que Latifa veut toujours s’exprimer debout.
Debout, comme son fils qui a refusé de mourir à genoux. J’ai moi-même un fils militaire engagé et je sais qu’il ne se mettra pas à genoux.
Et quant aux autres mères de soldats assassinés par celui dont je me refuse à prononcer le nom, rappelons nous ce que j’écrivais le 16 mars 2013.
Le consternant Olivier Maurice, avocat de Djemaa Legouad, la mère du caporal Mohamed Legouad, face au Ministre de l’Intérieur de l’époque Manuel Valls, s’est livré à une attaque en règle des manquements et des dissimulations des services français.
Et entre madame Legouad qui n’a pas fui la lumière en faisant appel à un avocat outrancier et madame Ibn Ziaten qui préfère la lumière de l’apaisement, je préfère de loin madame Ibn Ziaten.
Pascale Davidovicz
Chère Pascale je m’attache à mettre de côté l’émotion quand j’interroge le foulard de madame Ibn Ziaten. Je refuse d’établir une hiérarchie de la douleur de ces mères. J’ignore les agissements de madame Legouad mais je suis avec intérêt l’action en justice de la famille Chennouf qui demande justice à l’Etat pour n’avoir pas surveillé l’assassin à son retour en France. Concernant madame Ibn Ziaten, ne pointez-vous aucune incohérence et rien ne vous gêne-t-il dans son singulier combat, même si elle le fait debout en honneur à son fils. Portée par nos dirigeants , elle va voilée dans les écoles parler de laïcité. Saluer la tombe de Rabbin et celle d’Araffat a-t-il le même sens. J’ interroge non pas la douleur évidente de cette femme – ce n’est pas mon propos et ce serait déplacé – mais son trajet, rendu possibles par les concessions sempiternelles de nos dirigeants et me demande comme tant d’autres où de tels accommodements nous mèneront .
Chère Sarah,
Votre article m’a interpellé dans la mesure où, à chaque fois que j’aie pu voir cette femme, Mme Ibn Z., son foulard me mettait mal à l’aise.
Il est vrai que l’épreuve subie par cette femme est terrible, et son action pédagogique à travers les écoles et les prisons est extraordinaire. Sa capacité à convaincre est entière, portée justement par son épreuve.
Mais, à travers son foulard, il me semble qu’elle n’arrive pas à s’affranchir complètement de la dominations que veulent exercer les bourreaux de son fils.
Je m’explique. Avant le retour de M. Khomeini en Iran, les pays arabes, dont celui dont est originaire Mme Ibn Z., s’affranchissaient du voile. À partir de là, et petit à petit, le monde religieux arabe, porté par ses imams et par une police de la charia ont « proposé », sans tolérance aucune, aux femmes de porter le voile, en leur faisant redouter d’être confondues à des prostituées, rien de moins. Pour les plus rebelles, la famille a continué le travail. Un grand frère ne pouvant supporter, aux yeux de ses amis, cette confusion au sujet de sa sœur. Et puis, dans les réunions de famille, quand que toutes les femmes sont voilées devant les hommes, elle finit par avoir le sentiment de se balader à poil.
Or, Mme Ibn Z. combat le message envoyé par l’EI, par le bras du bourreau de son fils, mais en reste esclave.
Sans la condamner, à l’instar du peuple juif sortant d’Egypte, elle a besoin de traverser le désert pour elle-même arriver à s’affranchir.
Mais il y a aussi une raison qui me force à lui trouver une excuse, c’est que pour convaincre des jeunes islamisés, et rester crédible à leurs yeux, il vaut mieux qu’elle porte ce foulard.
» pour convaincre de jeunes islamistes et rester crédible à leurs yeux, il vaut mieux qu’elle porte le foulard » !
Je suis absolument d’accord avec cet argument que je trouve pertinent et je remercie celui qui l’a exprimé. Bravo ! Bien vu et bien dit.
Vous savez, je ne l’accuse pas. J’ interroge. Et je n’ai pas la réponse. Le temps nous dira. J’insiste sur le fait que j’accuse nos dirigeants plus qu’elle. Car après tout, ce travail de pédagogie, tout le monde doit s’en mêler: vous, moi, les parents, l’école, elle. No comment? Avez-vous un prénom .
Appelez-moi Abraham, comme mon grand père, et comme mon petit-fils, né le jour du muguet, Avy. Cela fait un diminutif.
Pour le travail de pédagogie, je suis d’accord que tout le monde doit s’en mêler, et les parents resteront les mieux placés. Mais le problème, c’est que les plus persuasifs n’ont pas le bon discours.
Que le voile que porte Latifa Ibn Ziaten puisse provoquer un trouble est une chose que l’on peut comprendre, mais que Tribune juive s’appuie pour son argumentation sur un article du site raciste et proche du front national qu’est riposte laïque me choque profondément… Avons nous à ce point renié nos valeurs ?
Citer n’est pas complicité .
Laloum, citer n’est pas cautionner. Je lis tout mais je n’écrirais pas partout. La citation concernée se retrouve partout. Et en vidéo sur le site de France 2.
Ce travail ne repose pas sur ce site en effet raciste mais est le fruit de recherches vérifiées et validées. Ne renions-nous pas nos valeurs en acceptant tant de petits arrangements politiques: là est surtout mon propos.
Cher Laloum, je viens de passer un long moment sur Riposte Laïque. c’est grâce à vous. je regrette de les avoir cités d’autant qu’il était aisé de retrouver ailleurs ces mots de madame Ibn Ziaten.
La comparaison avec les vêtements des orthodoxes, quels qu’ils soient, est discutable. D’abord parce que les loubavitch ne sont pas pressentis par l’Etat pour prêcheur la laïcité dans l’école publique: ils restent dans leur sphère.
Par ailleurs perruque et foulard ce n’est pas comparable: des femmes musulmanes meurent pour le droit d’enlever leur foulard, ce n’est le cas d’aucune juive.
La perruque n’a pas fonction de cacher la féminité .
Sarah Cattan se pose la question, si j’ai bien compris, de la récupération de cette femme par l’Etat qui veut préserver son électorat musulman.
Question essentielle : de toutes façons, comment entrer voilée pour parler de la laïcité ?
Son histoire de cercueil impur je l’avais aussi entendu.
C’est un état de fait finalement : Faut il refuser ce que d’autres acceptent le fait de porter le foulard , qui est de plus en plus nombreuses ? . Pourquoi la professeur qui reçoit dans sa classe, cette dame, ne mettrait pas demain elle aussi un foulard ?.
Certaines disent le porter par conviction ! De quelle conviction s’agit-il ? Bon mais là je m’éloigne un peu, de ce que dit la chronique de Sarah Cattan !!
Georges
Je suis, comme vous, par le comportement médiatique de cette « admirable »femme. Le seul fait qu’elle n’ait pas voulu que le cercueil de son fils soit à côté d’un non musulman me révulse er me donne la nausée. Cette femme est une mascarade.
Je pense qu’il faut faire la part des choses.
Effectivement, Latifa fait un peu le grand écart en venant parler de laïcité avec un foulard. Pour répondre à M. Mamane.
Pour ce qui est de voir son fils enterré à coté d’un non musulman, je ne peux la critiquer.
Je dois rappeler que les juifs se font enterrer dans des carrés juifs, que les Cohen, eux aussi, se font enterrer encore à part ( très bien développé dans le chapitre du pentateuque qui sera lu samedi prochain dans toute les synagogues, sauf d’ailleurs celles d’Israël qui l’ont lu hier!). Et que même en Tunisie, dans le carré juif, il y avait séparation entre les juifs tunisiens et les juifs « Grana », qui étaient originaires d’Italie.
Gardons nous de critiquer trop hâtivement.
En France le « carré juif » est une mode récente que je déplore. Mon grand-père, un Cohen, mort dans les années soixante n’a pas été enterré à part, ni ma grand-mère. Dans les cimetières parisiens il n’y a pas de « carré juif » non plus il me semble.
Je ne crois pas qu’en France, le carré juif soit une « mode » récente. Simplement, que dans les années 60, il n’y avait pas de carré juif dans les cimetières, pour la bonne raison qu’il y avait peu de juifs, et dans certains villages, un juif pouvait être enterré sans précaution particulière, pour peu que la famille n’ait pas envie d’entrer dans une bataille juridique avec la mairie.
Quand les communautés juives se sont organisées, elles ont demandé l’octroi d’un carré dédié aux juifs dans les cimetières.
En Afrique du nord, je ne crois pas que les cimetières n’aient pas cloisonnés les différentes confessions.
Peut-être, mais on est encore libre de se faire enterrer comme bon nous semble et un rabbin pourra officier de même en dehors d’un « carré juif ».
André, je parle bien de ce qui se fait, pas de ce qui pourrait se faire.
Quand on enterre quelqu’un, le rabin fait souvent son homélie à l’entrée du cimetière, ou dans un dépositoir. Ensuite le corps est enterré où la famille veut. Voir le Kaddiche pour le cardinal Lustiger, devant la cathédrale de Paris.
Si je dis qu’à Pessah on mange des galettes, il est clair que l’on peut encore manger du pain.
en Normandie, dans un petit village de 600 habitants, le maire, qui est un ami, a été sollicité en urgence par un habitant qui voulait faire enterrer sa femme dans un carré juif. Comme il savait que nous n’en avions pas, il s’est adressé alentour, où il fut à un moment répondu: nous, nous avons un carré juif mais « nous ne penons que les nôtres ». la classe hein. Alors mon maire, qui est un mec bien, s’est renseigné pour savoir comment créer un carré juif. eh bien il y a des règles. le carré doit être espacé « du reste » de tant de cm. En tout cas, en quelques heures et avec la présence d’un rabbin, ce carré fut créé. mais prenons un exemple: mon frère a fait un mariage mixte. « s’il » veut être enterré dans un carré juif, son épouse, elle, n’aura pas le droit de reposer près de lui. tout ça est un non sens.
Et pour clôre notre affaire, voilà que le pape se déclare pour le foulard. En France.
J’ai la même histoire qui s’est déroulée pour une relation dans la ville de Istres où un carré juif a été octroyé. Je pense que dans toutes les villes moyennes, une solution a été trouvé par la mairie.
Pour les mariages mixtes, je juif du couple, quand il se marié, doit s’attendre à des difficultés confessionnelles.
Et pour ce qui est du pape qui se déclare pour quoique ce soit en France, c’est s’occuper des affaires qui ne le concerne pas. Qu’il gère ses comptes au Vatican, avec toute la sympathie que je lui porte.
Nous sommes d’accord…
Il a fait fort ce matin, en se mêlant du voile ici, et en défendant Barbarin. C’était beaucoup de bon matin.
Pour comprendre à qui nous avons affaire avec ce nouveau pape il faut lire l’article de Teresita Dussart traduit de l’espagnol et que l’on peut trouver ici chez notre ami Lucien Lucien SA Oulahbib.
Article très instructif qui met en lumière les déclarations souvent méprisantes et condescendantes de ce pape d’Amérique latine sur l’Europe et ses nations et qui éclaire aussi ses positions pro-immigration extrêmes…
http://www.resiliencetv.fr/?p=18527
C’est au cours de la commémoration militaire en France qu’elle a demandé que le cercueil de son fils soit à part. Pour le reste il a été enterré au Maroc…
Rien a dire et je respecte cela… Même si on peut trouver très dur que pour un mariage mixte, le non juif n’ait pas le droit d’être enterré auprès de sa moitié .
Pour Latifa, elle a refusé que les cercueils se côtoient, au cours des commémorations militaires. J’ai vérifié. Excès des religions.
Son fils est enterré au Maroc
Comme les victimes de l’école à jerusalem.
Bien à vous
Georges
Rien a dire et je respecte cela… Même si on peut trouver très dur que pour un mariage mixte, le non juif n’ait pas le droit d’être enterré auprès de sa moitié .
Pour Latifa, elle a refusé que les cercueils se côtoient, au cours des commémorations militaires. J’ai vérifié. Excès des religions.
Son fils est enterré au Maroc
Comme les victimes de l’école à jerusalem.
Bien à vous
C’EST IMPOLITIQUEMENT VRAI!
Juste une précision : elle ne porte pas ce que l’on appelle communément en France un foulard pas plus qu’elle ne le porte à la manière française.
J’ai même l’impression qu’avec cette confusion les françaises n’osent plus porter l’été ces chatoyants foulards laissant apparaître quelques mèches et qui étaient aussi un accessoire de mode féminin très élégant.
Elle est apparue à la télévision après la tuerie de l’Hyper
Casher où elle s’est adressée au père de Yoav Hattab qui avait été tué. ce dernier a également associé le souvenir du fils de Latifa au sien. ce n’est donc pas exact de dire qu’elle ne s’est pas manifestée. on doit pouvoir retrouver la vidéo, je l’ai vu en direct. mais je m’interroge sur son vrai rôle.
Les Italiennes le portaient aussi, revoyez le cinéma d’après guerre, des années 70 aussi, mais ce carré en soie était enlevé dès qu’il n’y avait plus le risque d’un coup de vent qui aurait défait la coiffure! Les femmes chic le portaient aussi en voiture décapotable! La reine d’Angleterre le porte aussi à cheval! Mais ce petit carré s’assortait avec des jupes au dessus du genou, des tailleurs Chanel et avec des hauts talons. Tandis que nos musulmanes pudiques, etc, n’ont aucun goût vestimentaire et sous leurs sacs elles chaussent des tennis ou des babouches, même en hiver…
Bonjour
Je trouve que vous vous trompez d’ennemis. Latifa n’est surement pas parfaite, mais tant par l’intégration de son fils que par son combat, je trouve qu’elle impose le respect.
quand bien même elle porterait le voile parce qu’elle entend être le respect de sa religion, je ne vois pas le mal, et puis elle prêche un islam ouvert, tolérant, elle a été jusqu’à aller en Israel, franchement qu’on me cite d’autres musulmans qui vont aussi loin ?
Je le répète: vous vous trompez d’ennemis, si on avait que des Latifa et des Imad Ibn Ziaten parmi les musulmans de France, on n’aurait aucun problème. Je souhaite juste qu’elle puisse avoir plus d’influence sur eux et sur les jeunes surtout.
….on aurait aucun problème. Vous admettez don qu’il y en a…..
bien évidemment qu’il y a un problème.
mais Latifa je pense contribue à lutter contre ce problème.
Bien vu et bien résumé en 16 mots ! Bravo à l’auteure …
D’accord sur son rôle positif, et d’ailleurs j’aurais plutôt tendance à la saluer pour son action. Surtout qu’elle n’enfonce pas des portes ouvertes!
Et puis sur la photo qui illustre l’article, Latifa porte le foulard et la femme juive qui se trouve à côté d’elle porte la perruque (mais aurait surement pu choisir de mettre un foulard ce jour-là).
Faudra qu’on m’explique la différence…
Par le combat qu’elle mène avec dévouement, et même si elle a pu faire des faux pas, je continue de la trouver vraiment impressionnante, car il y a peu de musulmans en France et au monde qui ont été aussi loin dans la lutte contre l’abomination.
Quant à la définition de l’Islam, celle qu’elle défend est respectable, on ne peut tout de même pas condamner en bloc l’islam tout entier, au risque de ne plus être pris au sérieux par les musulmans. Avant toute chose, on doit respecter son interlocuteur si on veut pouvoir le toucher. Nous Juifs devons prendre l’islam comme une religion qui compte et qui peut proposer un autre modèle que le jihadisme, se développer en France comme un islam ouvert.
Si on ne fait pas cela, on ne pourra pas être pris au sérieux comme partenaires par les musulmans (de même qu’eux ne peuvent se faire écouter de nous s’ils commencent par des affirmations anti-Israel, antisionistes ou carrément antisémites).
Bonjour. Je n’en fais pas une ennemie. J’en fais une incohérence vivante, et « l’alibi » de dirigeants qui après l’avoir couronnée et financée se servent d’elle. Preuve de l’islamophilie et souci de préserver un électorat important.
Ce n’est pas un hasard si cette photo illustre l’article: oui madame Ibn Ziaten se bat pour la paix.
Son fils Imad n’est à aucun moment mis en cause . Aurait-il aimé ce foulard? Je ne sais pas. Le film Fatima pose bien à ce propos le probleme du foulard des mères de ceux et celles qui veulent s’intégrer.
S’intégrer , pas s’assimiler.
Soyons sérieux: le foulard de Latifa n’illustre pas l’islam des Lumières que tant de musulmans et non musulmans appellent de leurs voeux. Ils sont nombreux. Eux, on les entend et on les voit beaucoup moins. Je parle là de Kamel Daoud Waleed al Husseini fatiha Boudjahlat Djemila Benhabib et tant d’autres . Latifa Ibn Ziaten, voyez-vous, j’ai la faiblesse de croire qu’elle convient bien à des Tarik Ramadan.
Bonjour Sarah,
Latifa est une musulmane traditionaliste, comme il y a des tas de Juifs traditionalistes. Elle porte le foulard, elle est issue d’un milieu simple, elle n’a pas fait d’études, on n’en fera pas une intellectuelle féministe.
Personnellement ce type de foulard, qui n’est ni un tchador ni un vrai voile, mais en effet juste un carré de tissu, ne me dérange pas. Franchement si ce n’était que ca… Je pense que pour elle c’est un signe identitaire, sans doute aussi une marque de deuil, et enfin cela renforce sa crédibilité auprès des musulmans (merci à ceux qui ont avancé cet argument car je pense qu’il est réel).
L’important, selon moi, c’est qu’elle tient des discours d’une ouverture remarquable pour une personne de ce type d’origine. Il faut replacer les choses dans un contexte.
Ce qui me touche particulièrement, c’est qu’elle a accepté de rencontrer des Juifs, de venir à la synagogue de la victoire et même d’aller en Israel. Rien que ce fait là, c’est très très minoritaire parmi les musulmans de France et même parmi les plus ouverts! Il faut lui reconnaître du courage, et un côté pionnier pour cela.
Enfin je pense qu’elle n’a vraiment rien à voir avec des gens comme Tariq Ramadan. Lui justement c’est un intellectuel, mais il est autrement plus dangereux, plus manipulateur, et évidemment plus extrémiste tant religieusement que politiquement. Il faut se méfier de lui. Mais pas de Latifa.
Latifa a su en toute simplicité, dire des mots simples, la tolérance, la vie ensemble, la lutte contre le fanatisme.
Car je ne la considère pas du tout comme une musulmane extrême, mais comme une femme simple, traditionaliste, attachée à ses valeurs et son pays d’origine (et pourquoi pas avoir deux pays dans son coeur, on connaît bien cela nous les Juifs !).
Il me semble que certains font deux poids deux mesures: si on accepte que les Juives portent perruques et foulards, qu’ils aient la double nationalité franco-israélienne, et qu’ils soient pourtant reconnus comme citoyens francais, alors on devrait la même chose à Latifa.
Même si je soutiens évidemment le combat d’autres, plus jeunes, pour un islam libéral, je reconnais que Latifa, plus traditionaliste, a une place par le message politique qu’elle transmet.
De plus elle semble avoir réussi à empêcher pas mal de jeunes de partir pour Daesh. Rien que ca, c’est la preuve de la grande utilité de son combat.
Mais quel rapport entre une perruque et un hijab ? L’un cache les cheveux et l’autre en rajoute ! Car une perruque ça reste bien des cheveux, non ?
C’est comme si on identifiait le chapeau d’un juif religieux avec la chéchia d’un musulman. Faut-il rappeler que le chapeau est un accessoire de mode européen ?
André tu ne couperais pas les cheveux en quatre?
ce sont des femmes qui par respect de coutumes ancestrales, se voilent les cheveux qu’il ne faut pas montrer à un autre que son mari. Les coutumes sont très proches.
Les Juifs autrefois choquaient les autres peuples par leur accoutrement, il y a bien des textes antisémites sur l’accoutrement des Juifs (papillotes, lévite, habits d’un autre âge etc). Aujourd’hui la plupart des orthodoxes ont adopté le costume noir et le chapeau noir, mais c’est assez récent (voir les photos des juifs en Pologne avant la guerre, on les reconnait… et on continue de reconnaitre du premier coup d’oeil un Juif ou une Juive orthodoxe…
Ce qui ne me gène pas, pour moi on a le droit de s’habiller comme on veut, ce qui importe, c’est comment on se conduit vis à vis des autres, est ce qu’on pratique vraiment l’ouverture, la tolérance, les valeurs démocratiques, et non pas l’intolérance, le racisme, l’exclusion.
Alors Latifa pour moi elle est dans la bonne catégorie, et je n’ai pas vu de prises de position aussi courageuses chez beaucoup de leaders du monde musulman, c’est cela qui est triste…
Pratiquer l’ouverture en hijab ? faut arrêter de se leurrer. Une musulmane qui met un hijab indique à tous les hommes non-musulmans qu’ils doivent passer leur chemin…
Quant à l’accoutrement typique des juifs orthodoxes d’autrefois dans certains pays d’Europe, on peut comprendre que l’on ait pu aussi le leur reprocher en leur demandant d’en faire moins sans pour autant renier leur croyance.
Voyez ceux qui en Israël même continuent de porter un chapeau de fourrure dans un pays où il peut faire 40 degré à l’ombre ! N’est-ce pas grotesque ?
Ce n’est pas à nous de réformer l’Islam. Religion , plus que toute autre, qui nie le droit des femmes. Vous hériterez moitié moins que votre frère par exemple. Religion archaïque et pervertie par ses nouveaux tenants qui met ses homosexuels en prison et cache des femmes au regard masculin.
Ce n’est pas nous qui avons un problème avec l’Islam, mais l’Islam qui a un problème avec la modernité .
Vous le savez bien au fond. Ca vous ferait plaisir un monde plein de tous ces signes religieux, d’ou qu’ils soient? La croyance c’est la sphère intime.
Elle s’est entretenue avec le rabbin de Tunis dont le fils Yoav a été tué à l’Hyper Casher, par télévision interposée. Dire qu’elle ne s’est pas manifestée n’est donc pas exact. Mais je m’interroge sur le rôle qu’on lui fait jouer.
Je comprends que l’on puisse trouver dur de critiquer cette dame qui porte un foulard, au vu de ses actions pour ramener la raison dans les esprits qui cultivent l’extrémisme, mais, en France, ce foulard est ressenti comme un drapeau prônant l’islam, porté par des femmes qui ont choisi de vivre en France, et qui influent sur la culture de ce pays.
Il faut se rappeler les prêches d’imams, la police de la charia, les grands frères, les femmes qui s’habillent d’un voile intégral. Ce qui dérange, ce n’est pas le foulard qui préserve la pudeur de la femme musulmane, c’est une influence extrême orientale imposée dans la rue française, alors que même en Afrique du nord, les femmes ne se couvrent pas autant.
Quand j’ai évoqué la police de la charia, c’est pour souligner que ces pratiques ne sont pas librement consenties par les intéressées, mais le résultat d’une pression sociale très forte venant d’abord de l’étranger, puis de la mosquée, puis du cartier, puis de la famille.
Je pense que oui, Abraham, cela vient dans l’ordre de l’étranger , relayé par la mosquee, puis par le quartier, et enfin la famille et les grands Freres. Ca reste compliqué car des femmes prétendent avec sincérité le porter librement. Concept subjectif ici.
Les femmes qui prétendent le porter librement font de la propagande islamiste.
Je suis persuadé qu’au delà du port du foulard-pudeur, il y a le foulard-drapeau. Aujourd’hui, on voit apparaître un port du foulard très coquet, avec un chinion qui le relève sur l’arrière, au dessus de la nuque. Il devient un outil de coquetterie qui vient à l’encontre de l’esprit de sa fonction. Il y aurait, en quelque sorte, un foulard-jeune fille et un foulard-femme marié. Qu’en dit la police de la charia?
Même en Arabie Saoudite, où la charia est très sévère, les jeunes gens, donc les filles, ont leurs codes pour communiquer.
Je souligne là les contradictions d’une culture qui met dans les bras de la femme le poids de l’honneur de la famille, tandis que l’homme se dédouane de ses responsabilités.
Je préfère une société où les femmes ont leur liberté d’action, et où les hommes apprennent à se contrôler. Je respecte les femmes de mes proche, et mes proches respectent ma femme.
J’ai dit « proche »? Si je dis « prochain », ça fait quelle différence ?
Abraham, les femmes de la famille royale, au Maroc, elles ne sont pas voilées. j’appuie, comme d’ailleurs beaucoup d’hommes femmes, sur ce foulard. leurs soeurs musulmanes mènent ce combat. des hommes musulman ont choisi leur camp au péril de leur vie. Combat d’un autre temps. Concernant « l’action » de cette dame, c’est le rôle de l’école, de la famille, de la culture, de l’Etat. Madame Ibn Ziaten empêche des jeunes d’aller en Syrie? OK. Même 1 seul jeune sauvé ajoute à la valeur de son action. Mais avouez qu’il y a un paradoxe dans tout ça et que nous mélangeons tout, obligés que nous sommes de comparer foulard et perruque, le pape s’en mêlant: c’est bien là le reflet de l’impuissance du monde dans lequel nous vivons.
La photo est prise à la synagogue de la Victoire. Oui vous avez raison j’ai omis cet entretien aux infos de France 2 entre deux parents cruellement endeuillés. Elle a soutenu le 7 janvier les victimes de Charlie Hebdo mais je n’ai pas souvenir d’un message pour les victimes juives.
Sans tomber dans des comptes d’apothicaire, je persiste à trouver beaucoup d’ambiguïtés dans ce combat.
Excellent le commentaire de « Pourquoi contre elle ».
Et de plus, comme l’a dit plus haut « No Comment », son port du foulard la rend effectivement beaucoup crédible aux jeunes écoliers musulmans, lorsqu’elle va prêcher la bonne parole dans les établissements scolaires.
Je trouve presque humiliant de penser que pour être crédible il faut arriver avec un foulard. Humiliant pour tous. Pour les élèves et pour elle. Quoi! Les mots et la réflexion, l’écoute, la raison, la culture, l’exemple ne suffiraient pas? Il faudrait un foulard pour être plus crédible ?
Juste!
Merci Joe 🙂
Je comprends le point de vue de Sarah: on voudrait que toutes les musulmanes soient en jeans et en tee-shirt ras du nombril 😉 Mais on accepte que les Juifs religieux soient vêtus autrement, le-havdil, ca n’a rien à voir n’est ce pas ? 😉
plus sérieusement, mes enfants sont scolarisés dans une école publique du 19e et il y a beaucoup de mères qui portent le simple foulard, je pense que femmes un peu comme Latifa. Quand elles se sont apercues que je les acceptais comme telles, elles m’ont invitée chez elles, avec une grande générosité, nous ont gavé de couscous délicieux et elles m’ont dit « c’est rare de voir une Juive comme vous, tolérante, qui vient chez nous etc »…
Alors je me suis dit il y a un malaise et ce malaise il est du à une méfiance réciproque ./. mais et si on parlait vraiment avec les musulmans, les simples citoyens et qu’on essayait juste d’être amis avec eux, à notre petite échelle?
Je pense que c’est ce que fait Latifa. Et chacun de nous peut le faire à son échelle, sans grandes paroles. Juste vivre ensemble (ceux qui mangent cacher prendront bien un thé ou un jus d’orange? ou ils inviteraient la maman musulmane chez eux pour une dafina?)
Allez un peu de bonne volonté et on pourrait changer le monde.
Êtes-vous une femme ou un homme?
Moi je voudrais bien changer pour un monde meilleur, mais actuellement, les agressions de femmes voilées, tous degrés confondus, reste très rare. Par contre, se balader avec une kippa a fait débat sur sa dangeureusité, tous quartier confondu.
Ici, il y a juste réflexion sur le sujet. Votre bonne volonté serait de museler le débat ?
mais où voyez vous donc une intention de « muselerle débat » ??
je ne nie pas qu’il y ait un problème chez les musulmans de France et d’ailleurs. Je fais le triste constat de l’antisionisme=antisémitisme de nombreux musulmans. Je constate une radicalisation de certains, et nous avons le problème de la séduction du terrorisme.
Oui il y a un problème.
je n’ai par ailleurs pas d’attirance particulière avec l’islam. Le coran me semble un texte bien problématique.
donc voilà.
mais franchement, avec Latifa Ibn Ziaten, il me semble qu’on se trompe de cible. Même si elle est en effet une musulmane traditionaliste, elle fait tout ce qu’elle peut pour lutter notre la radicalisation de la jeunesse musulmane, empécher des jeunes d’aller en Syrie etc.
Quant au débat, il me semble que j’y participe et non pas que je le musèle?
Je voulais juste vous expliquer que s’il y avait malaise, il n’était pas réciproque. Vous admettez d’ailleurs la radicalisation de « certains ».
Cet état de relationnel inter communautaire que vous décrivez, je l’ai connu, fils de Tunis. Mais depuis la création d’Israël, les choses ont changé, et ce n’est pas de ma faute.
Et aujourd’hui, pour ce qui est du relationnel entre juifs et musulmans, il est ce qu’est la relation israélo-palestinienne.
Pour être encore plus clair, quelqu’un a posé la question toute simple de savoir ce qui se passerait si les pays arabes ( et les palestiniens) déposaient les armes.
Et de savoir ce qui se passerait si c’était Israel qui déposait les armes.
Cela étant, je ne doute pas de la qualité de leur couscous.
Je ne demande pas que quiconque s’habille comme ceci ou comme cela. Le foulard est une revendication. Je ne vais pas faire ma Nadine Morano et vous dire que j’ai des amies musulmanes. J’ai des amis, tout court.
Non, Joe, je n’ai pas parlé des jeunes écoliers musulmans, mais je pensais surtout aux prisons quand j’ai parlé de jeunes islamisés. Quand on sait que 97% des prisonniers, en France, sont musulmans. Je le tient d’une directrice d’établissement pénitentiaire. Mais elle ne connait pas le pourcentage d’islamisés……
Le foulard en soi ne me dérange pas ! mais c’est une manière « d’asservir » la femme, en islam, la femme est inférieure à son époux, elle est son esclave, si on lit leur livre c’est un signe d’infériorité. Donc , au lieu d’avoir la liberté, de penser, de s’habiller, etc… c’est tout le contraire qui, dans ce milieu peu évolué, si l’on entend certain prêche, avilie,rabaisse, la gente féminine ! voilà pourquoi, je n’aime pas ce foulard islamique, qui n’a rien à voir avec le foulard porté dans les années 50/60 par les françaises de l’époque, c’était tout simplement « la mode », j’en faisais partie; rien de plus.
Exactement!
Riposte laïque est bon site. En effet, la tolérance est de mise!
Quant aux discours misérabilistes,j’en ris jaune voir noir . Ce n’est pas la personne qui porte le voile qui vous dérange mais c’est le voile donc par la même vous renier l’humaniste de Latifa Ibn Ziaten au nom des principes républicains qui accorde la liberté à tous les individus. Vous vous donnez le droit de juger tous les individus en faisant fi de la déclaration des droits de l’homme de 1789 .
Tolérance , tolérance un mot ? une idée ? un écho ?
Cordialement
Ps pour en finir le site Riposte laîque est antimusulman donc anti Latifa Ibn Ziaten !
Ce qui derange c’est le voile prôné par une police de la charria, qui milite pour modifier la societe musulmane, et ensuite toute la société selon leurs règles. Dans le 9-3, les femmes sont malvenues sur les terrasses des cafés. Ça ne vous interpelle pas?
C’est le voile porté comme un drapeau défendant le règne de la charria et mettant la république au panier.
Qui est-ce qui sera à la 34eme rencontre des Musulmans de France le 15 avril, avec Dounia Boutard, Raphael Liogier et comparses? Latifa Ibn Ziaten herself. Aux côtés de l’UOIF
Ils sont nombreux ceux qui s’offusquent:
« Il faut qu’on m’explique !
Le RAMF est organisé par l’UOIF, proche des Frères musulmans. L’année dernière, des journalistes y avaient dénoncé la présence de livres d’appel au djihad. Des personnalités controversées ont été déprogrammées. Bref, comment quelqu’un qui siège à l’Observatoire de la laïcité dépendant du Premier ministre, peut-il se compromettre dans une telle manifestation ?
Comme la mère d’une victime de Merah, qui est invitée dans des collèges et lycées, peut-elle justifier sa présence dans cette manifestation ?
Quelle perversité quand même. Pleurer les victimes d’attentats ou de radicalisation en participant à une manifestation dont l’idéologie nourrit le pire. Il va falloir que nos autorités ouvrent les yeux et demandent quelques clarifications, non ? »
Relevé sur les réseaux sociaux ce matin,
Pendant 4 ans, cette femme a baladé les français « à l’insu de leur plein gré » !
Pendant 4 ans les mêmes français l’encensaient !
Pendant 4 ans, il se trouvait un « goujat provincial » en l’occurrence votre serviteur, qui dénonçait sans cesse ses impostures en détruisant mon combat en mémoire des victimes de Merah, toutes les victimes !
Pendant 4 ans je pointais ses incohérences et sa violation de la loi, ses entorses au « Vivre ensemble », le vrai « VIVRE ENSEMBLE » !
Pendant 4 ans, j’en ai pris plein la gueule par tous (politiques, médias, moralisateurs, experts et plus précisément des français anonymes !
Je suis sur une liste noire et ignoré des journalistes et de tout ce microcosme cité plus haut, pour avoir mis le doigt sur ses pratiques, ses volte-face !
A ce jour encore, je suis qualifié de fasciste !
François Hollande a été jusqu’à lui décerner la Légion d’honneur.
Pour quelle raison ? Dieu seul le sait !
Il y a tellement à dire sur cette mère, à laquelle toutes les portes lui étaient ouvertes, mais je préfère être à ma place.
Elle a été invité en Israël avec les deniers des israéliens, (avion A/R, hôtels pendant sept jours, nourrie …) et pour remercier Israël, elle a été s’incliner sur la tombe d’Arafat.
Quand j’ai dénoncé cette faute morale grave, car il s’agissait de la sépulture d’un terroriste (Arafat) et eu égard à nos enfants assassinés par un terroriste, elle aurait pu faire l’économie de ce geste regrettable !
Je me suis fais allumé, voire moqué, par beaucoup de monde dont des juifs … D’autres m’affirmaient clairement que ma vanité personnelle les dérangeaient, en me proposant de prendre exemple sur elle du moins, sinon de ne pas entraver son travail au bénéfice de la « paix sociale » ! Rien que ça ! C’était la MADONE !
Je suis allé en Israël, avec mon propre argent !
J’ai refusé l’invitation et les privilèges que m’avait offerts Yosdi Gal, son Excellence l’ex ambassadeur d’Israël à Paris !
A Jérusalem, mon premier geste, a été de se recueillir sur la tombe des enfants et du papa Sandler, de Myriam Monsonego, assassinés par le même tueur que celui qui a ôté la vie à mon fils.
Je n’ai pas omis de visiter la stèle érigée en hommage à Itshak Rabin et de marquer une minute de silence !
Sa présence ce samedi 15 avril à la rencontre des musulmans de France, conférence présidée et animée par l’UOIF, filiale des Frères Musulmans et responsable morale de la mort de nos enfants, le sien compris, nous interpelle.
Son fils doit se retourner dans sa tombe et la mémoire de nos enfants se trouve encore souillée.
A vrai dire, pour la connaître, je ne suis pas étonné ni surpris de ses véritables alliances.
François Hollande qui l’a honoré de la Légion d’honneur doit se poser la question. Mais est-il à une bourde près ce politique de bas niveau ?
Non, quand, on voit comment il a accouru au chevet de Théo et dont on constate, que ce voyou a encore abusé les politiques, on se dit que la plus belle des décisions prises par ce Président, c’est de renoncer à sa succession !
Beaucoup d’entre vous mes amis, m’ont demandé de réagir. Voilà, c’est fait, mais de grâce, ne m’en demandez pas plus, tous les parents des victimes doivent prendre le relais.
Il est inadmissible que cette femme aille exposer le portrait de son fils tué par l’islam, dans une salle remplie d’individus qui vénèrent Merah et tous les autres terroristes !
Voilà pourquoi je dors bien aujourd’hui, sans doute mieux qu’elle! Tous les matins que le Seigneur fait, je regarde le portrait de mon fils et je me dis qu’il est fier du travail que j’ai déployé !
Hag sameah Pessah à mes concitoyens juifs et Joyeuses Pâques à mes concitoyens chrétiens.
P.S : Un remerciement particulier à @Sarah Cattan et à @Viviane Rozenblum.
Pendant 4 ans, cette femme a baladé les français « à l’insu de leur plein gré » !
Pendant 4 ans les mêmes français l’encensaient !
Pendant 4 ans, il se trouvait un « goujat provincial » en l’occurrence votre serviteur, qui dénonçait sans cesse ses impostures en détruisant mon combat en mémoire des victimes de Merah, toutes les victimes !
Pendant 4 ans je pointais ses incohérences et sa violation de la loi, ses entorses au « Vivre ensemble », le vrai « VIVRE ENSEMBLE » !
Pendant 4 ans, j’en ai pris plein la gueule par tous (politiques, médias, moralisateurs, experts et plus précisément des français anonymes !
Je suis sur une liste noire et ignoré des journalistes et de tout ce microcosme cité plus haut, pour avoir mis le doigt sur ses pratiques, ses volte-face !
A ce jour encore, je suis qualifié de fasciste !
François Hollande a été jusqu’à lui décerner la Légion d’honneur.
Pour quelle raison ? Dieu seul le sait !
Il y a tellement à dire sur cette mère, à laquelle toutes les portes lui étaient ouvertes, mais je préfère être à ma place.
Elle a été invité en Israël avec les deniers des israéliens, (avion A/R, hôtels pendant sept jours, nourrie …) et pour remercier Israël, elle a été s’incliner sur la tombe d’Arafat.
Quand j’ai dénoncé cette faute morale grave, car il s’agissait de la sépulture d’un terroriste (Arafat) et eu égard à nos enfants assassinés par un terroriste, la foudre m’est tombée sur la tête ! Je pense qu’elle aurait pu faire l’économie de ce geste regrettable !
Je me suis fait allumé, voire moqué, par beaucoup de monde dont des juifs … D’autres m’affirmaient clairement que ma vanité personnelle les dérangeaient, en me proposant de prendre exemple sur elle du moins, sinon de ne pas entraver son travail au bénéfice de la « paix sociale » ! Rien que ça ! C’était la MADONE !
Je suis allé en Israël, avec mon propre argent !
J’ai refusé l’invitation et les privilèges que m’avait offerts Yosdi Gal, son Excellence l’ex ambassadeur d’Israël à Paris !
A Jérusalem, mon premier geste, a été de se recueillir sur la tombe des enfants et du papa Sandler, de Myriam Monsonego, assassinés par le même tueur que celui qui a ôté la vie à mon fils.
Je n’ai pas omis de visiter la stèle érigée en hommage à Itshak Rabin et de marquer une minute de silence !
Sa présence ce samedi 15 avril à la rencontre des musulmans de France, conférence présidée et animée par l’UOIF, filiale des Frères Musulmans et responsable morale de la mort de nos enfants, le sien compris, nous interpelle.
Son fils doit se retourner dans sa tombe et la mémoire de nos enfants se trouve encore souillée.
A vrai dire, pour la connaître, je ne suis pas étonné ni surpris de ses véritables alliances.
François Hollande qui l’a honoré de la Légion d’honneur doit se poser la question. Mais est-il à une bourde près ce politique de bas niveau ?
Non, quand, on voit comment il a accouru au chevet de Théo et dont on constate, que ce voyou a encore abusé les politiques, on se dit que la plus belle des décisions prises par ce Président, c’est de renoncer à sa succession !
Beaucoup d’entre vous mes amis, m’ont demandé de réagir. Voilà, c’est fait, mais de grâce, ne m’en demandez pas plus, tous les parents des victimes doivent prendre le relais.
Il est inadmissible que cette femme aille exposer le portrait de son fils tué par l’islam, dans une salle remplie d’individus qui vénèrent Merah et tous les autres terroristes !
Voilà pourquoi je dors bien aujourd’hui, sans doute mieux qu’elle! Tous les matins que le Seigneur fait, je regarde le portrait de mon fils et je me dis qu’il est fier du travail que j’ai déployé !
Hag sameah Pessah à mes concitoyens juifs et Joyeuses Pâques à mes concitoyens chrétiens.
P.S : Un remerciement particulier à Sarah Cattan et à Viviane Rozenblum.
Cher Albert, depuis le triste début, j’ai été sceptique à son encontre, voire dure. Il faut dire que tu as l’élégance de ne pas raconter certaines choses.
Dont acte.
Sa présence au rassemblement porté par l’UOIF parle pour elle, pour ceux qui l’ont encensée, pour nos lâches accommodements avec l’islamisme.
Oui Albert et Katia, il est temps que prennent le relais d’autres parents des victimes de Merah. Et des autres assassins qui ont tué au nom d’Allah. Vous avez beaucoup fait, vous allez poursuivre, mais ce serait juste que vous ne soyez plus seuls dans ce combat.
Bravo Sarah, enfin un texte qui ne se paie pas de mots, ni de faux semblants.
Bien sûr, les ravis vous trouveront sévère, tant la victimisation paye en ce pays bien pensant et lénifiant, nounours et bougies ne bannière.
L’ennui avec les bon apôtres, c’est qu’ils sont aveuglés par leur prétendue gentillesse qui leur sert à se croire bons.
Vous mettez les pieds exactement dans le plat des bons sentiments dégoulinants et de l’enfer, dont on sait de quoi il est pavé.
kol hakavod.
La mère de Imad, mme Ziaden utilise son fils pour faire avancer la cause des Arabes, quand elle évoque la pauvreté de ces derniers comme justifiction au terrorisme, dans les médias, et cela est essentiellement insupportable. Quand on sait qu elle dépendait de son fils pour lui payer des voyages au lieu d etre elle-meme autonome. Là c est tous les fils de France qui les lui paient, le deuil étant ainsi bien plus tolérable pour elle qui y trouve un sens à sa vie alors que pour la mère de Myriam Monsego, la lutte pour vivre avec ce deuil est une douleur immense.
Les autres mères sont beaucoup plus modestes.
je crois qu’elle utilise la mort de son militaire de fils pour faire place à l’islam politique. c’est môche.
Les mots manquent devant un tel tissu de haine contre une « bonne personne » (il est vrai que la dame Cattan se réfère à ce torchon virtuel et néanmoins raciste « Riposte laïque »).
Il suffit de revoir la cérémonie officielle en l’honneur des trois militaires assassinés par Merah pour constater qu’ils sont évidemment réunis.
Quant à l’obsession textile sur le fichu qu’elle porte en signe de deuil il ne démontre que le sectarisme borné (pléonasme) de cette dame et de ceux qui l’applaudissent. Le foulard, pas plus que la Kippa ou la croix dite provençale de la Maire d’Aix ne sont interdits dans les lieux publics. Mme Ibn Ziaten, quand elle intervient dans un établissement scolaire n’est ni une élève, ni une professeure. Elle défend, à juste titre, sa propre religion, l’islam, contre l’amalgame qui est fait, avec le terrorisme islamique. Et contrairement à cette dame Cattan, elle essaie de propager un message de PAIX et de vraie fraternité !
Pas de chance, Launay : un article publié sur le site du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger :
1- Mme Ibn Ziaten explique que la France ne lui a offert aucun réconfort , ni aucun soutien, après le drame qu’elle a vécu.
2- Elle dit que bien qu’elle ait passé la majorité de sa vie en France, c’est pourtant le Maroc qui lui a ouvert les bras.
3- Madame raconte que la France exclut et maltraite la jeunesse des banlieues, d’où le choix de certains de devenir des délinquants ou des terroristes.
4- L’article parle d’elle comme d’une » mère marocaine « . Et non d’une mère « franco-marocaine ». Il n’ y a pas l’ ombre d’un attachement à la République. En revanche, que de gratitude envers Sa Majesté Mohamed VI !
5- Elle finit par déclarer qu’elle ne pardonne pas à l’assassin de son fils , mais qu’elle pardonne à Mohamed Merah qui était une victime de son environnement familial et social.