« Paul Bismuth » réussit à faire annuler des actes d’enquête

Dans l’affaire des écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy, dans laquelle il avait pris comme nom d’emprunt « Paul Bismuth », la chambre de l’instruction a décidé lundi d’annuler plusieurs actes d’enquête à la demande des avocats de l’ex-chef de l’Etat et de son conseil Thierry Herzog.

Crédit Twitter
Crédit Twitter

A la demande de Nicolas Sarkozy et de son avocat Thierry Herzog, la chambre de l’instruction a décidé lundi d’annuler tous les actes commis dans le dossier dit Bismuth depuis le mois d’octobre 2015. Sont ainsi annulées les auditions de l’ancien président et de son avocat, au cours desquelles ils avaient refusé de répondre au motif que selon eux, l’information judiciaire était suspendue. Les juges, Patricia Simon et Claire Thépaut, estimaient au contraire pouvoir continuer à instruire. La chambre de l’instruction, saisie du litige, vient donc de leur donner tort et estime « qu’en continuant à informer alors que l’information était suspendue, les juges ont commis un excès de pouvoir ».

Une série de nouvelles demandes de nullité

Dans ce dossier, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog sont soupçonnés, ce qu’ils nient, d’avoir cherché à favoriser la carrière du magistrat Gilbert Azibert via un poste à Monaco, en échange d’informations de ce dernier auprès de la cour de cassation. Mis sur écoute, l’ancien chef de l’Etat avait utilisé comme nom d’emprunt « Paul Bismuth ».

Nicolas Sarkozy avait, de son coté, demandé en vain le délaissement de Claire Thépaut au motif notamment que cette dernière faisait partie du syndicat de la magistrature. La décision intervenue lundi, si elle ne met pas fin formellement à l’enquête risque de provoquer en cascade une série de nouvelles demandes de nullité.

Source lejdd.fr

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*