Nous avons tous joué au jeu des 7 familles.
Mais il y a familles qui nous font moins rire que d’autres.
Dans mon article du 2 décembre dernier, alors que Salah Abdeslam était encore activement recherché et que son frère Brahim s’était fait exploser au Comptoir Voltaire, je relatais le troisième frère de la fratrie Abdeslam, Mohamed, mis hors de cause par la police.
Même si Mohamed avait un alibi pour le jour des attentats et n’était pas lié au terrorisme, il avait cependant menti sur son passé judiciaire.
Les médias belges faisaient état d’une condamnation pour l’affaire dite des « ambulanciers charognards ».
En 2005, des ambulanciers, dont Mohamed Abdeslam faisait partie, détroussaient les défunts lors de leur transfert vers la morgue ou le funérarium.
Le plus souvent, il s’agissait de dépouilles mortelles de personnes âgées.
Quatorze braquages post-mortem ont été recensés.
Pour ces faits, Mohamed Abdeslam, alors âgé de 18 ans, sera condamné en 2010 à une peine de deux ans de prison avec sursis.
Une « grosse erreur de jeunesse » dit-il.
Depuis, il avait trouvé un emploi comme fonctionnaire communal au service des étrangers à la mairie de Molenbeek.
Il déclarait : « Je suis employé communal depuis dix ans, je n’ai jamais eu de problème avec qui que ce soit. Je n’ai jamais eu d’ennuis avec la justice. Nous sommes une famille ouverte qui n’a jamais eu de problème avec la justice. Mes parents sont sous le choc de la tragédie. Mes deux frères sont normaux, je n’ai jamais rien remarqué ».
Comment a-t-il pu être recruté comme employé municipal après une telle condamnation ?
Et pourquoi a-t-il menti sur son passé judiciaire ?
Mohamed Abdeslam licencié.
Pour avoir tenu des propos suspects sur l’implication de son frère dans les attentats de Paris, Mohamed Abdeslam a perdu son emploi.
Il aurait déclaré que son frère avait épargné des vies, ce qui a poussé la mairie à le congédier.
Au lendemain des attentas du 13 novembre, il s’était mis en congé maladie et n’était plus revenu travailler depuis cinq mois.
La découverte, quelque peu tardive, de son implication dans le « gang des ambulanciers charognards » a fini de ternir son image.
En outre, revenant début avril d’une visite au parloir avec son frère Salah détenu en Belgique, il affirme à la presse que son frère a été manipulé et n’était pas au courant des attentats.
Il lui aurait dit : « Si j’avais voulu, il y aurait eu plus de victimes. Heureusement, je n’y suis pas allé ».
Mohamed Abdeslam envisage un recours !
Les autorités locales n’ont pas procédé à un licenciement pour faute grave et verseront des indemnités à l’ex-employé communal.
Cependant, Mohamed Abdeslam ne compte pas en rester là.
Nathalie Gallant, son avocate et célèbre pénaliste, dit que « Cette décision l’attriste réellement, même si, effectivement, elle ne l’étonne pas. Son boulot, il l’aimait vraiment. Sur dix ans de bons et loyaux services, on ne lui a jamais rien reproché ».
Nathalie Gallant n’exclut donc pas de contester ce licenciement.
La députée et bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans, déclare que « Les frères Abdeslam sont des crapules ».
En effet, dans le magazine d’information présenté par Nicolas Poincaré sur France 2 jeudi 21 avril dernier consacré aux frères Abdeslam, on apprend que l’aîné Yazid a été condamné pour des braquages.
Dans la famille Abdeslam, je demande un fils qui ne soit ni terroriste, ni voleur, ni détrousseur de mort…
Cela existe mais seulement dans le jeu des 7 familles.
Pascale Davidovicz
Source : dhnet.be – 7sur7.be – france2.fr
Tous des dechets humains, une plaie pour l’humanité.
Si c’est pas malheureux de voir toutes ces « chances » ratées pour la Belgique… Comme pour la France, n’est-ce pas monsieur Plenel ?
Aller au boulot ! un p’tit livre sur l’enfance des frères Abdeslam pour ne pas les « juger hâtivement » comme dirait l’autre…
Et cette « célèbre avocate pénaliste » qui fera tout son possible (et même plus si payée au pourcentage) pour lui faire obtenir un gros chèque pour licenciement abusif !!