Malgré le scandale des « Panama papers », certains noms semblent intouchables, comme les présidents Vladimir Poutine et Bachar el Assad. Des rumeurs de complot ont aussi court sur internet, accusant le Mossad.
Selon les documents appelés « Panama papers », le régime syrien a pu contourner les sanctions internationales et continuer à se financer. Les autorités de Damas ont utilisé trois sociétés écrans, donc fictives, basées aux Seychelles grâce aux services de Mossack Fonseca, selon le quotidien français Le Monde, qui a participé à l’enquête avec la Süddeutsche Zeitung et le Consortium international des journalistes d’investigation. Ces sociétés sont sur une liste noire du Trésor américain, qui les considère comme des « soutiens de la machine répressive syrienne », en fournissant du carburant à l’aviation syrienne, qui bombarde la population.
Si le régime syrien ne s’est pas exprimé, le pouvoir russe a lui choisi d’attaquer. Les « Panama papers » ont révélé que des proches de Vladimir Poutine auraient détourné jusqu’à 2 milliards de dollars. Réponse du Kremlin: l’enquête a été notamment menée par des « anciens employés du département d’Etat, de la CIA et des services secrets », elle compte plein d' »inventions » et a pour objectif de « déstabiliser le pays ».
Certains n’hésitent pas à dire que derrière le nom Mossack se cache le Mossad : il suffit de changer la fin du mot et apparaît le nom des services secrets israéliens. Et d’autres d’affirmer qu’Israël, qui manque d’eau, aurait tout intérêt à s’approprier le canal de Panama – à des milliers de kilomètres de Jérusalem. Trois jours après les révélations, déjà des rumeurs de complot se multiplient sur internet – avec des relents d’antisémitisme.
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