« De douces paroles », c’est le titre du film qui a clôturé le Festival du Cinéma israélien mardi 5 avril aux Sept Parnassiens.
Ce film qui sera bientôt en exploitation dans les salles, c’était vraiment le bon choix pour se dire au revoir.
A la mort de leur mère, deux frères et leur sœur sont réunis pour une semaine de deuil. Ils vont peu à peu comprendre que leur père dont la mère avait divorcé, n’est pas leur père biologique et qu’ils sont les enfants de l’amant de leur mère. Elle rendait visite à sa sœur tous les ans en France et avait gardé une relation avec son amour de jeunesse , un algérien musulman .
Sa famille l’en avait arrachée et expédiée en Israël où elle s’était mariée. Dorona , Nathanel et Shaï , sœur et frères, vont aller à Paris puis à Marseille pour retrouver celui que leur mère avait toujours aimé et dont elle avait eu ses enfants. Vous connaîtrez la fin en voyant le film.
C’est intéressant, passionnant et souvent très drôle : en tout cas, il y a eu plus d’éclats de rire que de reniflements. Les personnages sont un peu des stéréotypes : Nathanel, religieux avec kippa très attentif à la cacherout, est marié à une américaine de Brooklyn intransigeante sur le respect de tous les commandements, son frère Shaï a un fils qui vit avec sa mère à Budapest mais il est bisexuel et vient de se faire plaquer par son dernier ami, « non pas un steward mais un avocat »..Et Dorona au caractère impétueux et au vocabulaire viril est émouvante dans sa recherche de ce que fut réellement sa mère.
Le Festival a connu un très beau succès : beaucoup de films, de documentaires, de courts sujets, une exposition de Street art et surtout beaucoup de spectateurs . On vous indiquera les chiffres si on les obtient. On est content d’avoir apporté notre contribution en distribuant un magazine gratuit avec un encart de 16 pages sur le Festival .
Comment des gens haineux peuvent ils cracher leur bave de crapauds sur Israël? En assistant à ce Festival, on reste confondu par la tendresse qui se dégage de tout ce qui fut projeté. Il y a eu un intervenant qui a employé les mots « il s’agit de films de cœur ». Il n’avait pas tort.
Le cinéma israélien pour son Festival à Paris n’a prononcé que « de douces paroles ».
Andre MAMOU
Vu le pitch je crains fort que ce film israélien obtienne un « prix » en France… ahahah !