Depuis que l’état d’urgence a été décrété, le vœu de la mairie de Paris prononcé, quels ont été les changements concernant les rassemblements BDS ?
Une militante a été arrêtée et entendue par la police.
Des activistes ont été forcés de retirer leurs sweat shirts appelant au boycott en plein rassemblement.
C’est un bon début.
Néanmoins, et comme si de rien n’était, les rassemblements BDS continuent à Paris. Place Saint Michel le week-end, place de la République, place des Innocents (sic)… Ces ennemis d’Israël continuent à pavoiser comme si le vœu de la Mairie de Paris ou les lois anti boycott n’existaient pas, sans parler de l’état d’urgence.
Alors les militants ont décidé de s’en mêler.
Les boycotteurs manifestent ? Allons-y aussi.
Avec Stop Boycott, nous nous sommes rendus en septembre face au BDS qui voulait perturber un match de basket, prouvant que leur action dépasse largement les « sanctions économiques visant à pénaliser les entreprises situées en territoires disputés ».
Suite aux différentes résolutions anti boycott adoptées et le fait que les rassemblements continuent, les militants se sont organisés et mobilisés.
Cela a commencé il y a quelques semaines Place d’Italie avec des militants venus « contre tracter » face à des militants boycotteurs qui se sont liquéfiés sur place. Cela a continué avec Leslie, qui s’est filmée en prenant à partie les manifestants qui ont cherché à l’intimider aussi bien sur place que par la suite (des dizaines de menaces reçues après cette vidéo).
Il y a eu aussi des vidéos humoristiques tournées lors de leurs rassemblements, qui sont devenues cultes sur les réseaux sociaux.
Et dimanche, des militants du « collectif anti boycott » ont décidé, dans le calme, d’aller à la rencontre des boycotteurs et de proposer un contre discours aux passants harangués par « les petits hommes verts ».
Aux contre vérités ânonnées jusqu’à la lie par les boycotteurs, les militants ont apporté un discours clair, argumenté, basé sur des faits.
Continuons à leur apposer un discours de vérité. Ne les laissons pas occuper la rue, elle ne leur appartient pas.
Mobilisons-nous !
Source : http://www.crif.org/fr/blog/le-bds-na-plus-le-monopole-de-la-rue/60129
Comment faire pour leur partager l’occupation de la rue?
Comment se faire connaître et être informé de manifestations BDS dans sa région?
Faut-il contacter le CRIF?
Enfin !
Pourquoi a-t-on attendu si longtemps pour contrer ces idéologues BDS ?
Entre autres initiatives allant dans ce sens, pensez-vous, Chère Tribune Juive, que mon récent commentaire dans la rubrique Anelka-Valls,- résumant en 13 points l’Histoire des Juifs en Palestine-, mériterait de faire l’objet d’un tract que les militants anti-BDS pourraient diffuser autour d’eux dans un but pédagogique ?
Si oui, je serais disposé à participer aux frais qu’impliqueraient l’impression et la reproduction de ce tract.