Tout occupé que nous sommes à nous diviser et à débattre du sexe des anges, la terrible réalité vient une fois de plus nous imposer son implacable loi, avec les attentats de Bruxelles. Il serait temps que collectivement, électeurs et élus, nous nous mobilisions sur l’essentiel afin d’être solidaires et unis contre le terrorisme.
Après Paris, c’est au tour de la capitale Belge d’être victime d’attentats lâches et aveugles que rien ne saurait justifier. Ils s’inscrivent en lettre de sang dans la longue série d’attaques meurtrières qui touchent aussi bien Grand-Bassam, Tunis, Tel-Aviv ou Ankara. C’est un message sans équivoque qui nous est adressé par des fanatiques qui mettent tout en œuvre pour nous détruire quitte à mourir pour cela. Mais les menaces djihadistes ne sont pas les seules. Il n’est qu’à citer la Corée du Nord et l’Iran, deux régimes n’ayant rien de démocratique et qui rêvent de s’imposer par l’atome. Seule l’union et une détermination sans faille pourront mettre un terme à cette guerre qui nous est déclarée.
Cependant, vu le comportement des occidentaux, on peut légitimement s’interroger sur une juste perception de la situation. L’Amérique peine toujours à définir une stratégie. L’Europe menacée d’implosion pas le Brexit est incapable de définir une politique cohérente sur les grands dossiers. Le problème des « migrants/réfugiés » en est un exemple frappant.
Quant à nous, en France, que ce soit au niveau national ou des régions, nous polémiquons sur des détails, certes importants, mais qui dans le contexte explosif actuel ne devraient pas être en tête de nos priorités. Nous offrons le spectacle de la désunion comme si nous étions hermétiques aux dangers qui nous menacent.
Même s’il existe des désaccords avec l’exécutif, quel que soit la famille politique, tant sur le contenu des décisions prises que sur le mode de communication, il est des dossiers qui ne devraient pas faire l’objet d’instrumentalisation politique. La lutte contre le terrorisme islamiste est de ceux-ci.
Ainsi, à titre personnel, le sujet de la déchéance de la nationalité dans sa formulation initiale était pour moi très sensible puisque ma famille en fut victime à l’époque du gouvernement de Vichy. Mais, à l’inverse, comment pourrais-je accepter que des brutes sanguinaires glorifiant la mort et qui ont jurés notre perte puissent faire partie de la même communauté nationale que nous ?
Quoi qu’il en soit, face à l’urgence, nous avons déjà perdu trop de temps sur ce sujet, et d’autres qui ont occulté la vraie question. Sommes-nous prêts désormais à mettre en œuvre les moyens nécessaires à cette lutte sans merci ? Cela passera sans aucun doute par des dispositions légales qu’en temps de paix l’on pourrait qualifier de liberticide et le coût financier des mesures sera élevé.
Nous sommes à l’heure du choix. Le choix ce n’est pas seulement ce que l’on garde, mais surtout ce à quoi l’on accepte de renoncer au nom de l’essentiel, c’est-à-dire préserver nos valeurs, celle d’un monde de vie face à un monde de mort !
Hagay Sobol
Les criminels djihadistes tuent pour servir leur propagande. Tous les partis politiques sont évidemment opposés au terrorisme. L’ union contre le crime n’exige pas l’union politique, ou son apparence, l’union politicienne. La démocratie repose sur la diversité politique.
Le pouvoir socialiste qui détruit lentement l’Armée française, dans sa dévotion budgétaire à l’UE, ne mène pas une politique d’union. La lâcheté politique du grignotage de nos libertés publiques ne sert que la politique politicienne du PS, une politique habituelle de l’illusion et du mensonge. Ce n’est qu’une triste mascarade d’une politique Churchillienne de sacrifices et d’efforts.Les criminels méprisent les Français et leurs jeux politiques d’union ou de désunion.Les Belges n’ont pas été frappés parce qu’ils sont désunis par les calculs nationalistes de nombreux politiciens ou parce qu’ils seraient un symbole européen.
Ils ont subi le terrorisme qui recherche les cibles les plus faciles et les plus spectaculaires. Il serait temps que les politiciens, même amateurs, raisonnent en termes militaires, comme nos ennemis.
Je ne pratique pas ce charabia d' »instrumentalisation », cher à nos intellectuels.La réalité est tristement évidente:le pouvoir socialiste n’hésite pas à exploiter nos malheurs pour favoriser ses intérêts politiciens, à nouveau après les élections régionales. Que Monsieur Sobol aime la soupe socialiste est son affaire mais il invoque aujourd’hui les souvenirs de Vichy, comme hier les malades du cancer, tout cela pour soutenir ses propos partisans. Etant son aîné, non l’un de ses élèves, je l’invite à respecter la morale républicaine.
Olivier Comte,
« A nous comte deux mots » !
Merci pour votre leçon, j’ai tout compris :
– L’ennemi numéro 1 c’est le PS, cause de tous les mots, maux…?
– Ensuite l’islamisme et juste derrière, votre serviteur…
L’un pide !
PS (Post scriptum et non pas parti socialiste): comme j’ai quand même un doute et ne pense pas avoir tout compris finalement. D’après vous il faut même devant le djihadisme avoir une pluralité d’opinion… ? Parce que même si on est contre on ne peut pas être du même avis que les socialistes…? Moi je croyais benoitement que sur ce sujet tous les démocrates pouvaient être unis… Je me suis trompé une fois de plus ?
Monsieur Sobol,
Sur TJ, je suis mis en accusation deux fois: par une gamine ignorante qui ne sait pas lire, et par vous.
J’essaie de vous répondre par ce que vous êtes un homme honorable qui a servi la cause de la médecine publique.Je dis à nouveau que vous servez une mauvaise cause, Monsieur Sobol.
Oui, mon ennemi numéro un est bien le PS pour la raison, qui ne me semble pas déraisonnable, que le responsable du pouvoir est celui qui l’exerce.
Que le PS soutient l’Union Européenne qui nous prive de notre souveraineté. Que l’UE, pour votre sujet principal, reste attachée à son dogme de « liberté de circulation » qui entrave l’action antiterroriste. Que son but est de toujours limiter notre souveraineté, ce qui empêche la coordination de la lutte antiterroriste; les services de renseignement ne me font pas de confidences mais les déclarations publiques des anciens directeurs du M.I.6 et de la CIA soutiennent mon propos.
Que le PS soutient un système présidentiel qui nous prive de notre souveraineté populaire et nous livre aux fantaisies guerrières et au culte des apparences d’un homme qui divise les Français. Une Union Nationale, malgré les divisions politiques, ne pourrait se faire que derrière un Parlement qui représente la diversité française.
Que le PS n’a rien fait pour favoriser l’amitié et la coopération entre nos innombrables services de police. Qu’il n’a pas rétabli les Renseignements Généraux. Qu’il attaque bassement le Président Sarkozy en lui reprochant d’avoir supprimé des postes de fonctionnaires de police, sans les rétablir, en oubliant que tout cela était la conséquence des diktats budgétaires de l’UE. Qu’il n’a rien fait pour soutenir le moral de nos fonctionnaires de police en leur fournissant des matériels de communication et informatiques des locaux de travail décents.
Qu’il multiplie les interventions étrangères, et les missions de police, sans cadre légal, de notre Armée qui étouffe lentement.
Votre brève harangue n’est pas honnête. J’ai lutté contre le pouvoir gaulliste et contre l’OAS. Ce que vous appelez « la pluralité d’opinion » est le système politique français.
Ne pas soutenir le gouvernement seait trahir dans la lutte contre le djihadisme. Ne pensez-vous pas que vous y allez un peu fort? C’est bien ce que vous dites. c’est bien ce que M. Le Maire a dit.
Inlassablement vous appelez à l’Union, derrière le gouvernement. Le régime socialiste, par sa maladresse, a accentué la désunion et vous appelez à une « union des démocrates », seule capable de favoriser la lute contre le terrorisme. Je ne comprends pas ce système d’illusions. Je ne comprends pas votre entêtement. Je comprends très bien le système du gouvernement, qui lui a réussi une fois: la France doit s’unir derrière son gouvernement. Cela ne marche pas, cela ne marche plus.
Le pouvoir socialiste s’est lancé dans un système de coup d’Etat permanent contre la pensée Républicaine. Cela nous affaiblit. Il s’est lancé dans une offensive contre les libertés publiques, pensant que les Français accepteraient le raisonnement: je suis protégé parce que je suis moins libre.
L’état d’urgence prolongé est une abomination juridique, un crime contre la République. Je ne dis pas que cela mène au totalitarisme. Le discours politique du gouvernement est un discours qui repose dangereusement sur une idéologie de forme totalitaire.
Vous connaissez la tradition politique française: l’opposition déclare que le gouvernement peut être légal tout en étant illégitime. Aujourd’hui, nous avons un spectacle nouveau: le gouvernement considère, et déclare, que toute opposition -pour le moment, quand il s’agit de particuliers, mais la pente est fatale- est illégitime. Vous ne me croyez pas. Observez notre dynamique Premier ministre, lorsqu’il est contrarié publiquement par un gueux insolent, un simple citoyen!
Je vous avais déclaré que je n’étais pas démocrate, c’était pour vous piéger. J’en ai un peu honte parce que vous manquez d’expérience politique. Aujourd’hui, j’offre ma faible expérience politique à vos coups. J’étais deux ans avec les gaullistes, quand cela était nécessaire, et que j’étais lycéen. J’ai pratiqué un discours totalitaire pendant 14 ans, c’est ce que disaient mes petits camarades de la SFIO, je dois donc connaître la question. J’ ai connu la vie politique à l’étranger. Depuis 1981, j’étais l’idiot français, électeur de gauche, connu des connaisseurs comme « cocu ». J’ai voté pour la châtelaine de Versailles au second tour des régionales, ce qui ne m’a pas fait plaisir.Je peux donc recevoir des coups de tous les côtés.
Vous avez mieux servi la France que moi, mais, ici, vous avez tort et j’ai raison.
Monsieur Sobol, tout simplement CQFD Pour ceux dont les souvenirs scolaires sont loin derrière eux : »ce qu’il fallait démontrer », et fait, malgré l’agressivité manifeste de votre interlocuteur, et dans des temps aussi horribles, où il faut avant tout identifier ses vrais ennemis, avec quand même de l’humour. Dans tous les temps, les juifs ont gardés, ce sens là, peut être est-ce pour cela que nous existons encore.
J’ai oublié. Déchéance de la nationalité. Née en France en 1939, j’ai été déchue de la nationalité Française, en 1942, à l’âge de 3 ans, par la France de Vichy (pas par les socialistes), comme beaucoup de juifs Français, certainement pour les horribles crimes que j’avais commis. Là où mon cas diffère, c’est qu’encore aujourd’hui, à 77 ans, j’ai toujours d’énormes difficultés à refaire mes papiers d’identités, mes enfants, et même certains de mes petits enfants, également. Pourquoi ? nous n’avons jamais été réintégrés officiellement dans la nationalité Française. Quelque part, dans une préfecture quelconque, nous sommes toujours déchus. Évidemment, j’ai fait intervenir les députés, les ministres, et même les Présidents Chirac et Sarkozy, sans aucun effet sur l’obtention de ces papiers. Il y a 2 ans devant refaire mes papiers, même difficultés. Cette fois-ci j’ai convoqué la presse à la mairie habilitée à m’établir mon passeport, et j’ai obtenu sur place, en 30 mn, mon passeport. Je vous rassure Olivier Comte, cette mairie, n’a jamais été socialiste.