La cooptation d’Israël en Afrique de l’Est dans la lutte contre l’ingérence du terrorisme islamiste était au sommet de l’agenda des discussions entre le Président kenyan Uhuru Kenyatta et le Premier Ministre Binyamin Netanyahu à Jérusalem, durant sa visite au cours de la troisième semaine de février, dévoilent des sources exclusives de Debkafile.
Leurs deux pays sont déjà liés par des relations étroites en matière de coopération militaire et des renseignements. Kenyatta a proposé d’étendre ce partenariat dans le cadre d’une vaste nouvelle alliance, qui comprendra Israël et six Etats de l’Est africain, dont le but est de lancer une campagne conjointe afin de débarrasser leurs pays de l’Etat Islamique-Daesh, d’Al Qaïda et de leurs supplétifs, tels qu’Al Shabaab en Somalie.
Kenyatta a déclaré que l’Ethiopie, la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda et le Sud-Soudan lui avait confié cette mission auprès de Jérusalem. Ces six pays réunis font confiance à l’assistance d’Israël agissant comme un levier pour améliorer le niveau de compétence et d’intervention de leur Autorité Intergouvernementale de Développement (IGAD), qui agit normalement contre la sécheresse et en faveur du développement d’entreprises, afin d’en faire une épée à multiples dimensions contre le terrorisme islamiste.
En tant que membre associé de l’IGAD, Israël entreprendra de réorganiser les forces armées, les capacités de renseignement et les organismes antiterroristes des autres membres et les équipera de systèmes d’armements et d’équipements électroniques nécessaires pour éradiquer le fléau du terrorisme.
Kenyatta a insisté sur le fait que les six Etats-membres de l’IGAD se tournent vers Israël après avoir pris peur, face à la situation qui empire au Nigéria. Son incapacité à se saisir du problème du groupe islamiste féroce Boko Haram pousse l’économie du Nigéria, pays riche en pétrole vers la chute libre et la dévaluation de moitié de sa monnaie, le Naira.
Les sources antiterroristes et militaires de Debkafile ajoutent qu’après de nombreuses années de coopération étroite dans le domaine militaire et des renseignements, l’armée kenyane reçoit son entraînement d’instructeurs militaires israéliens sur les tactiques permettant de mettre Al Shebaab en échec en Somalie et des livraisons d’armes israéliennes taillées sur mesure pour le combat antiterroriste. Les officiers israéliens et kenyans se concertent sur la planification des opérations de l’armée kenyane en Somalie.
Samedi 19 mars, les troupes de l’armée kenyane ont tué 21 terroristes Shabaab, à la suite de la mort de deux hommes de troupe kenyans dans une embuscade des Shabaab à l’engin explosif improvisé (IED) dans le sud de la Somalie. L’armée kenyane fait partie de la Mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM).
Au cours de l’année passée, les services de l’antiterrorisme et des renseignements israéliens ont installé un Centre de Commandement Spécial dans la ville portuaire kenyane de Mombasa afin de diriger les opérations contre les cellules d’Al Qaïda qui gravitent dans l’Est et le Sud du Kenya. Lorsqu’ils se sont rencontrés à Jérusalem, Kenyatta a remercié Netanyahu pour l’assistance d’Israël dans le démantèlement de la plupart de ces cellules.L’Ethiopie constitue un autre des pays d’Afrique de l’Est qui dispose de liens militaires et de défense étroits avec Israël qui remontent à de nombreuses années.
Kenyatta a expliqué qu’Israël est le partenaire préférentiel de ces six gouvernements dans le combat contre le terrorisme, après que les Etats-Unis se soient montrés particulièrement indifférents aux inquiétudes de la Corne de l’Afrique et qu’ils aient limité leur contribution à la guerre contre le terrorisme à des frappes aériennes très espacées dans le temps.
Bien qu’une attaque de drone américain ait éliminé, le 7 mars, plus de 150 terroristes islamistes en Somalie, le Président kenyan a affirmé que les troupes américaines sortent rarement de leur base expéditionnaire de la Marine, au Camp Lemonnier de Djibouti pour se confronter directement à Al Shabbab.
Les efforts de la Chine pour remplir le vide laissé par l’Administration Obama en matière d’antiterrorisme ont, de la même façon, été rejetés par les Africains de l’Est. Ils restent très prudents avant d’accepter les largesses militaires et économiques de Pékin parce que cela s’accompagne toujours d’un prix lourd à payer correspondant à la constitution de places fortes de l’expansionnisme économique et militaire chinois dans leurs propres pays.
En échange de cette assistance en matière de renseignements militaires dans la lutte antiterroriste, les six Etats de l’Est de l’Afrique offrent un accueil préférentiel aux entreprises israéliennes dans le développement de leurs marchés. Nos sources s’attendent à ce que Netanyahu se rende en visite dans les capitales des divers membres de l’IGAD, dans les semaines à venir, afin de cimenter ces relations et de finaliser les arrangements proposés.
Bravo, les Africains ont compris leur intérêt face a ses monstres ny a qu’ISRAEL qui peut exterminer les terroristes un peuple qui n’a peur de rien et qui a du courage face a ses détracteurs et ses lâches de dihjadistes.
ISRAEL na pas cette arriere pensee de colonialiste, ni du profit sur les peuples africains comme l ont etaient les europeens British francais, espagnole et portuguais sans oublier l italie. donc l AFRIQUE A TOUT A Y GAGNER EN COLABORANT AVEC israel
Bravo ISRAEL, On commence, seulement maintenant, à reconnaître votre savoir; encore BRAVO ISRAEL.
Il n’y a rien de secret dans tout cela.
Les relations amicales entre Israël et le Kenya sont anciennes et ouvertes, comme les relations avec d’autres pays africains. On peut consulter les sites des différentes ambassades Israëliennes.
La coopération militaire est toujours plus utile et elle n’est pas masquée. La coopération économique, qui ne repose pas seulement sur l’expertise agricole Israëlienne, est présentée sur les sites du MASHAV. Un film du MASHAV a été présenté aux congressstes de l’AICAP.