Lorsque le soldat Liam Rubin a été incorporé dans le bataillon de combat Caracal de Tsahal, il (elle) s’appelait Linoy Rubin et était une femme…
Le bataillon de combat Caracal (en hébreu : קרקל ou lynx du désert) est subordonné au Commandement de la Région Sud et a pour mission de sécuriser la frontière avec l’Égypte contre les infiltrés clandestins, les terroristes et les contrebandiers. Le bataillon a été créé en 2004 en réponse à une volonté croissante des femmes d’intégrer des unités combattantes. Il a comme particularité d’être le seul bataillon d’infanterie à intégrer à la fois des soldats et des soldates dans des rôles combattants.
Linoy a donc été enrôlée dans ce bataillon mais après un de service et les soutiens de l’armée et de son bataillon, elle a voulu changer de sexe. « Dès la première année de mon service militaire, j’ai beaucoup appris sur moi-même y compris le déni dans lequel j’étais plongé » a écrit Liam sur Facebook.
« En parallèle de mon coming-out, j’ai donc commencé un processus de changement de sexe ». « Cela signifie que j’ai pris beaucoup d’hormones et que j’ai été pris(e) en charge par les médecins de Tsahal » écrit-il. « Le plus étonnant est que l’armée m’ai permis(e) de faire tout cela et de rester dans mon bataillon ».
Rubin explique aussi que dans un premier temps, l’Armée a refusé l’intervention chirurgicale pour enlever ses seins. « Le terme changement de sexe a a effrayé les gradés de l’Armée » écrit-il.
Rubin poursuit «Mais je n’ai pas renoncé, j’ai déposé une plainte contre le corps médical. Un mois plus tard, j’ai reçu un appel téléphonique d’un représentant de l’armée, qui m’a dit: Bonnes nouvelles, votre plainte a été acceptée et le corps médical va changer sa politique concernant les opérations des personnes transgenres».
«Je suis un transsexuel fier et un soldat de combat encore plus fier de servir dans l’armée israélienne. Je continuerais à sensibiliser le public aux difficultés rencontrées par notre communauté» écrit Rubin qui confie qu’il y a, au bas mot, plus de 60 soldats transgenres dans l’armée israélienne ».
Traduit et adapté de Jérusalem Post par Alexandra Mathiot
Merci pour cet article qui lève le voile sur un vrai problème d ordre biologique ,social donc humain .
Savez vous comment le rabbinat prend (ou pas) en compte cette “modification “.
Ce jeune homme comptera t il dans un miniane?
Pourra t il etre marié religieusement à ..une femme ?
Qui saurait répondre?
N’empêche que changer de sexe physiquement (ablation des seins, transformations des parties génitales etc.) ça reste exagéré et violent. On est au-delà de la chirurgie esthétique qui reste aussi fondamentalement une chirurgie réparatrice.
Et peut-on obliger un chirurgien a de pareilles pratiques ? Il me semblent qu’ils ont parfaitement le droit de dire non et de refuser d’opérer des personnes en pleine santé.