Paris Roissy Tel Aviv, EasyJet fera 5 liaisons par semaine fin mars

EasyJet : Carolyn McCall voit “d’énormes possibilités de croissance” en Europe. A la fin du mois de mars, easyJet assurera cinq liaisons par semaine entre Paris-Roissy et Tel Aviv. Rappelons aussi que Transavia fait aussi des vols Paris-Tel Aviv, mais au départ de Paris-Orly. Il est donc plus facile que jamais de trouver des vols low cost pour l’Israël…

Carolyn McCall, Directrice Générale de EasyJet
Carolyn McCall, Directrice Générale de EasyJet

Bonne nouvelle : Paris n’a pas l’exclusivité des liaisons avec Israël. A partir de fin mars, la compagnie Sundor, filiale de l’israélienne El Al, reliera Nice et Tel Aviv deux fois par semaine, les jeudis et dimanches. Tel Aviv a décidément le vent en poupe et s’est imposée en quelques années comme l’une des grandes destinations méditerranéennes.
Après avoir battu tous ses records l’an passé, la compagnie à bas coût EasyJet dispose encore d’”énormes possibilités de croissance » en Europe, où elle veut grignoter davantage les parts des transporteurs historiques, assure sa directrice générale, Carolyn McCall, dans un entretien à l’AFP.

“Nous transportons 16 millions de passagers vers et depuis la France en un an”, souligne la dirigeante, dont la compagnie a transporté au total près de 70 millions de passagers l’an passé, surtout au sein du continent européen mais aussi jusqu’en Egypte et en Israël. Dans l’Hexagone, elle est numéro deux derrière Air France avec 15% de part de marché et Mme McCall y voit “beaucoup d’espaces pour grandir”.

Dans l’ensemble de l’Europe également, où la compagnie estime à 8% sa part de marché des vols court et moyen-courriers, “vous voyez aussi d’énormes possibilités de croissance”, assure la dirigeante de 54 ans au regard pénétrant, lors d’une interview au siège d’EasyJet à l’aéroport de Luton, dans la banlieue nord de Londres.

Depuis le “hangar 89”, un bâtiment aux couleurs orange qui remplit le triple emploi de siège social, de centre opérationnel et de garage de maintenance pour les avions de la compagnie, Mme McCall perçoit en effet “une consolidation” à venir parmi les compagnies européennes. Même si elle ne sera peut-être pas aussi ravageuse que celle qui a partagé le ciel américain entre seulement quatre acteurs importants.

Court et moyen-courriers,
une priorité assumée

Lufthansa, British Airways, Air France et les autres compagnies historiques sont déjà dépassées par EasyJet, et a fortiori par la numéro un du low cost Ryanair, en terme de nombre de passagers sur les vols court et moyen-courriers. Mme McCall enfonce le clou en avertissant que, malgré leurs efforts, leur modèle n’est plus adapté à ce marché en Europe.

La chute des cours du pétrole leur offre certes une bouffée d’oxygène pour “rester vivant” en maintenant leur réseau intact. Le prix bas du kérosène permet aux compagnies traditionnelles de conserver “des capacités qui n’existeraient plus si le carburant était plus cher”, d’après Mme McCall, qui reconnaît néanmoins qu’une forte volatilité des cours du brut est mauvaise pour l’ensemble des compagnies.

Reste qu’EasyJet n’envisage pas, pour l’instant, de concurrencer les compagnies historiques sur les vols long-courriers ou de s’implanter loin d’Europe, par exemple aux États-Unis, en Afrique ou en Asie. Ces marchés “sont plutôt à la périphérie de notre stratégie car nous avons tant à faire dans le court et le moyen-courrier en Europe”, souligne la patronne d’EasyJet, rappelant fièrement comment son entreprise a vu son bénéfice avant impôt s’envoler, passant de quelque 50 millions de livres à près de 700 millions de livres (900 millions d’euros) en cinq ans

Source : http://koide9enisrael.blogspot.co.il/2016/02/la-boss-de-easyjet-carolyn-mccall-ne.html

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