«Je suis très heureux d’être ici. Quand on m’a proposé de venir à Créteil, j’ai immédiatement dit oui. Créteil, c’est très important, c’est une grande communauté, très mobilisée. Depuis mai 2014, elle est aux avant-postes des menaces et de la résistance. Du péril et de l’affirmation de l’esprit républicain.” C’est par ces mots forts que le philosophe et écrivain Bernard-Henri Lévy a débuté samedi soir la conférence qu’il donnait à la synagogue de Créteil à l’occasion de la sortie de son dernier livre « L’esprit du judaïsme ».
La salle était comble. Plus de 300 personnes se sont massées dans le lieu habituellement dédié à la prière. L’intellectuel a choisi de dédier la soirée à Alain Ghozland, conseiller municipal de Créteil et fidèle de la communauté, tué chez lui le 12 janvier dernier, ainsi qu’à Tuvia Weissman, soldat de 21 ans, poignardé alors qu’il faisait ses courses avec sa femme et son bébé en Cisjordanie jeudi dernier.
Bernard-Henri Lévy a longuement évoqué face à une audience plus qu’attentive «ce que la France doit aux Juifs» ou encore sa «tendresse et son respect pour les hommes qui vouent leur vie à l’étude de la Torah», avant d’échanger avec le public sur leur religion commune. «Je suis venue pour lui, c’est l’un de nos grands intellectuels juifs, avec Alain Finkielkraut, commente Anna, qui écoute avec attention. Il est beau, très bon orateur, c’est l’occasion de nourrir notre réflexion sur le judaïsme.»
LES CONTRADICTIONS DU PHILOSOPHE FACE AU JUDA$ISME
Dans un article récent le philosophe Luc Ferry s’interrogeait sur l’étrange rencontre du rationalisme chrétien et du judaïsme dans la civilisation occidentale.
Il est vrai que dès la naissance de la philosophie les premiers philosophes ont pensé que le judaïsme était contraire aux concepts de la philosophie.
La Grèce occupait Israël et le pouvoir grec exigea que les sages du judaïsme de l’époque réécrivent un texte de la torah compatible avec la pensée conceptuelle de la philosophie.
Afin de satisfaire le texte réécrit par 70 sages sur 77 est celui que l’on appelle les septantes qui est toujours le texte actuel
Pour le philosophe une société ne peut s’inscrite et se développer qu’à partir d’un concept rationnel commun.
Le judaïsme reconnaît la nécessité du concept commn qui ne doit pas s’écarter du chemin de la torah comme l’écrit Maïmonide dans Mivhné Torah.
L orsque l’activisme politique de l’activisme politique se confond avec la pensée du philosophe au mépris de la réalité les contradictions apparaissent entre la philosophie et le judaïsme
J’ai agréablement été surpris d’entendre le philosophe BHL évoquer l’esprit du judaïsme avec conviction.
BHL cite de nombreux textes majeurs du judaïsme et notamment Jo,as dont la simple lecture éclaire les contradictions du philosophe avec le judaïsme au regard de l’actualité contemporaine.
Jonas est le maftir ( prophè)te de Kippour . C’est la seule haftara qui se lit au cours de la prière de l’après midi.
Si j’ai bonne mémoire Jonas est un homme ordinaire. Un jour il se sent investi d’une mission divine : prévenir le pouvoir de la cité la plus puissante de l’époque Ninive allait disparaître si elle s’écartait trop de Dieu.
Abstractions faites de tots autrd considérations ilest unfait indéniable Ninive a disparu du payasage et envcore pkus de la mémoire historique que de la mémoire de l’humanité.
En réalité Jonas est un message ou encore plus un avertissement aux puissances nationales ou universelles qui se bercent de l’illusion qu’elles spnt le nombril du monde et que de leur gandeur conduit à leur décadence.
L’averuglement persistant des grandes civilisations à écarter les signes avant courreur de leur décadence a conduit à leur disparition.
C’est l’avertissement de Jonas à la civilisation de notre temps.