Benjamin Millepied annonce sa démission du Ballet de l’Opéra de Paris

Nommé il y a un an seulement, le directeur de la danse et chorégraphe à l’Opéra de Paris, ne supporterait plus le poids administratif de son poste.

Natalie Portman et Benjamin Millepied Copyright Abaca
Natalie Portman et Benjamin Millepied
Copyright Abaca

Benjamin Millepied et l’Opéra de Paris, clap de fin. Un an seulement après avoir succédé à Brigitte Lefèvre à la tête du Ballet de l’Opéra de Paris, considérée par certains comme la meilleure compagnie au monde, Benjamin Millepied, directeur de la danse à l’Opéra de Paris nommé en 2014 par Stéphane Lissner, a annoncé son départ très officiellement le 4 février 2016. Sa nomination avait provoqué critiques et acclamations et son projet consistait à moderniser l’Opéra de Paris. Deux heures avant une conférence de presse il annonçait : « Après mûre réflexion, j’ai décidé de mettre fin à mes fonctions de directeur de la danse » expliquant vouloir se « consacrer à 100% » à la création ».

Il semblerait que le chorégraphe star, avait sous-estimé le poids de la part administrative de sa fonction, affirmait plus tôt dans la matinée France Info. Benjamin Millepied pourrait retourner à Los Angeles diriger sa compagnie LA Dance Project. Certains évoquaient le désir de sa femme, l’actrice Natalie Portman, de retourner vivre aux États-Unis, comme le rappelle Paris Match. La saison 2016/2017 du Ballet de l’Opéra de Paris portera néanmoins sa marque. Deux ballets signés Millepied seront présents sur la programmation.

Son style et son exposition médiatique auraient provoqué des tensions au sein de l’institution, notamment le documentaire Relève de Canal+, uniquement consacré au chorégraphe. Son bilan, en revanche est beaucoup plus positif. La compagnie qui avait trouvé son propre rythme avait même reçu les éloges du prestigieux New York Times, rappelle Paris Match.

http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/benjamin-millepied-quitte-l-opera-de-paris-7781690192

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2 Comments

  1. Oui, on le comprend. La bureaucratie française, inspirée de Kafka et Courteline, fruit de la meilleure administration du monde, que tout le monde admire mais dont personne ne veut, est un modèle du genre !

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