Les départs massifs de jeunes français pour le djihad ne cesse de nous interroger et le sujet est récurrent dans les médias.
Les chiffres sont en constante augmentation en France et dans le monde.
En juin 2015, le quotidien Le Figaro en publiait l’évolution en infographie.
Des profils différents.
Le témoignage de plusieurs familles dont le fils ou la fille était parti brusquement faire le djihad m’a déconcertée.
Leur profil ne correspondait pas à ce qui nous était régulièrement présenté.
Certes, de nombreux terroristes sont passés par la case délinquance et prison.
Certes, la propagande des puissants réseaux communautaires d’aide sociale alimentés par les pétrodollars des pays du Golfe a fait basculer des jeunes fragilisés et désoeuvrés dans la radicalisation.
Mais ce n’est plus la majorité, et il y a de multiples exemples qui prouvent le contraire.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
En septembre 2014, l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic déclarait que, deux ans auparavant, les apprentis djihadistes avaient entre 20 et 22 ans, étaient en difficulté sociale, avaient des fondements religieux, pouvaient passer des heures à tenter de convaincre et à prêcher, et côtoyaient les milieux radicaux.
Aujourd’hui, le profil a changé.
En octobre 2014, les jeunes, filles et garçons confondus, étaient âgés de 14 à 21 ans, venaient de tous les milieux sociaux. Et ce qui était nouveau, c’est que 80 % d’entre eux étaient isssus de familles athées et 70% n’avaient aucun lien avec l’immigration.
Ce qui n’avait jamais été le cas auparavant et était le fruit d’une radicalisation via Internet.
Un des pires exemples est le cas des deux frères Jean-Daniel et Nicolas Bons qui sont morts, l’un au front à Alep, l’autre en kamikaze à Homs.
Nicolas est le premier djihadiste français mort en kamikaze en Syrie.
Le 12 juillet 2013, les deux frères avaient publié une vidéo sur YouTube : « Nous avons vécu ensemble et regardé de nombreuses vidéos des moudjahidin en Afghanistan. »
« Papa, je suis parti faire le djihad. Si tu te convertis, on se verra au paradis ».
Désormais, les candidats au djihad sont plus souvent le fruit d’une « intoxication » cérébrale via Internet plus que celui d’une radicalisation.
C’est principalement par Internet que le lavage de cerveau opère et nous le savons.
L’embrigadement commence par Internet et finit par la conversion et l’envie de tout quitter.
Les garçons veulent venger toutes les « victimes », celles des interventions de l’occident, celles de Bashar al-Assad et évidemment, les palestiniens « martyrisés » par Israël.
Ils sont galvanisés par les clichés et les vidéos d’exécutions, d’égorgements, de kalachnikovs qui font appel à l’émotion mais pas à la raison.
Les filles quant à elles se sentent investies d’une âme d’assistante sociale.
On connaît la suite.
Pour Olivier Roy, dans le journal Libération, l’Etat islamique est plus l’expression d’un immense fantasme qu’une véritable idéologie politique. C’est « Un monde imaginaire…où aujourd’hui, le djihad est la seule cause sur le marché ».
Des images subliminales.
Allez savoir pourquoi, je me suis souvenue des méthodes utilisées par Coca Cola ou Marlboro, entre autres, pour insérer des images subliminales dans les films ou clips qui provoquaient l’envie de consommer.
Je me suis demandée si ces méthodes pouvaient avoir été utilisées par les organisations islamistes radicales.
Sinon, comment comprendre qu’en quelques jours, des jeunes non musulmans, non issus de l’immigration, sans problème, prennent leurs baluchons et quittent le foyer familial pour faire le djihad ?
En cherchant sur Internet, j’ai découvert qu’effectivement la méthode des messages subliminaux était pratiquée par Daesh.
Grâce à l’argent récolté par la vente de pétrole, le racket, les rançons et le trafic d’œuvres d’art, Daesh a pu concevoir des vidéos dignes des films hollywoodiens et y insérer des messages subliminaux toxiques de l’ordre de la manipulation mentale.
Reste à savoir quel mécanisme les images subliminales et les techniques d’endoctrinement propres aux sectes et à l’islam radical peuvent faire basculer un jeune qui ne présente aucun problème particulier.
Certains d’entre vous, psychiatres et psychologues auront peut-être une réponse.
Pascale Davidovicz
Sources : www.lefigaro.fr – www.francetvinfo.fr – www.lepoint.fr
Bonjour,
oui … Mais que faire ?
Quel logiciel utilisez-vous ? Mon conseil en informatique m’affirme que ça n’existe pas. Je veux aussi faire ce travail. L’attitude quasi hypnotisée des anti-sionistes est inexplicable. Et aussi le fait qu’ils sont incapables de définir ce terme.