Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a vivement interpellé l’Europe mardi à la veille de la journée internationale du souvenir de l’Holocauste en lui demandant ce qu’elle faisait pour défendre les juifs contre la montée de l’antisémitisme. « Malheureusement, en Europe et ailleurs, des juifs sont à nouveau pris pour cibles simplement parce qu’ils sont juifs », a dit M. Netanyahu dans un communiqué.
Comparé aux années 30 et 40, « une chose a changé », a-t-il dit, « nous ne sommes plus un peuple sans Etat à la recherche continuelle d’un sanctuaire. Nous ne sommes plus un peuple impuissant quémandant la protection des autres ». « Aujourd’hui, nous sommes un peuple indépendant et souverain dans notre propre patrie », dit-il, « nous sommes capables de nous protéger nous-mêmes et de défendre notre liberté ». « Mais où est l’Europe ? Où est le reste du monde civilisé », demande-t-il. M. Netanyahu s’exprime dans un contexte de relations tendues avec l’Union européenne. Le 14 janvier devant la presse, M. Netanyahu avait classé l’Union européenne, les Nations unies ou le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies parmi les « organisations multinationales » avec lesquelles Israël avait des rapports délicats. Il avait évoqué la décision de l’Union européenne d’étiqueter les produits en provenance des colonies dans les territoires occupés par Israël pour les distinguer de ceux fabriqués en Israël. Israël avait décidé en représailles en novembre de suspendre les contacts avec l’UE sur le conflit israélo-palestinien. (Belga)
L’Europe a tenté d’étouffer son antisémitisme chronique après la 2e guerre mondiale.
Peine perdue, un relent antisémite européen a toujours survécu et l’histoire et le quotidien, sont là pour nous le démontrer.