Après les attentats sanglants de novembre 2015 à Paris, l’agression antisémite de Marseille et le débat sans fin sur la « déchéance », le moral des français était au plus bas. Rien à l’horizon ne semblait pouvoir inverser la tendance et apporter un peu d’espoir.
Mais le soir du 19 janvier 2016, l’espoir est né d’un rassemblement citoyen à Marseille, après l’attaque à l machette d’un enseignant juif portant une kippa, pour dire non à l’antisémitisme, non au racisme sous toutes ses formes et contre le terrorisme.
Le monde associatif se mobilise
pour dire non à la haine!
A l’appel de Dominique Sopo président de SOS racisme et du Centre Culturel Edmond Fleg de Marseille, un collectif d’associations, parmi lesquelles, la Licra, l’UNEF, l’UEJF, le CCAF arménien, la FIDL, le DEJJ, la LDH, la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (Prix Nobel de la Paix), l’Amitié Judéo-Chrétienne, le CRAN et des associations comoriennes, s’est mobilisé pour dire d’une seule voix: NON à la haine!
Bravant le froid, une foule bigarrée a répondu présent en se rassemblant sous l’Ombrière du Vieux-Port, sous une « kippa géante », pour reprendre les mots du président de SOS-racisme. Des citoyens anonymes mais également des personnalités, dont une majorité d’élus de gauche, ont écouté avec émotion les prises de parole des représentants associatifs. Certains avaient fait le déplacement de Paris ou de Lyon. Des applaudissements nourris ponctuaient les interventions, sous les éclairs des flashs des journalistes venus en nombre et dont je salue la présence. Indéniablement, il s’est passé quelque chose ce soir-là.
La radicalisation
peut toucher n’importe qui!
Les raisons de la mobilisation de toutes les composantes de la société marseillaise sont peut-être à trouver dans ce qu’a révélé l’agression de l’enseignant juif. En effet, elle comporte des éléments d’une valeur émotionnelle ou symbolique fortes qui peuvent toucher tout un chacun.
A l’origine du drame, un jeune sans histoire, bon élève et apparemment bien intégré. Mais comme tout adolescent, il remet en cause les valeurs de sa famille d’origine Kurde, ceux-là même qui combattent Daesh. Ensuite, il y a l’arme utilisée, une machette, symbole de la barbarie la plus absolue. Ce n’est pas une arme avec laquelle on tue à distance. C’est tout le contraire. On est dans une proximité immédiate avec celui que l’on veut assassiner. Et ses propos étaient très clairs, sans ambiguïté aucune. Enfin, il s’est autorédicalisé en s’abreuvant de littérature djihadiste, celle de l’Etat Islamique en l’occurrence, non pas avec un ordinateur, mais avec un simple téléphone mobile, sans réseau terroriste organisé et à l’abri de tous les regards.-
Nous sommes tous
des cibles potentielles!
Après la série dramatique qu’a connue la France ces derniers mois, force est de constater que plus personne n’est à l’abri. Chacun d’entre nous est devenu une cible potentielle que l’on porte un signe distinctif ou non, que l’on soit tranquillement attablé à un café, que l’on assiste à un concert, que l’on regarde un match de foot, ou tout simplement en allant faire ses courses ou en attendant le bus.
La kippa n’est qu’un prétexte pour nous diviser, pour nous faire abdiquer progressivement nos valeurs de vie et ainsi diminuer la distance qui existe entre nous et ceux qui veulent nous détruire, nous imposer leur vision dévoyée du monde, où la mort est une valeur suprême.
Un sourire et une affirmation collective comme armes contre la barbarie!
Lors de ce rassemblement, nombreux, juifs et non juifs, étaient ceux qui arboraient une kippa confectionnée pour l’occasion en forme de « smiley » où l’on pouvait lire « Touche pas à ma kippa ».
Un sourire et une affirmation collective comme armes contre la barbarie. Pour signifier que malgré la peur que les djihadistes veulent nous imposer, nous nous organiserons tous ensembles pour continuer à vivre selon nos valeurs et vaincre l’obscurantisme.
par Hagay Sobol
« Un sourire et une affirmation collective comme armes contre la barbarie! ».
Les barbares étant évidemment des martiens de religion bouddhiste, à lire Sobol. Tout sauf musulmans.
Un bisounours est un bisounours est un bisounours.
Cette engeance ne comprendra donc décidemment jamais rien.
Combien de « défilés citoyens » a-t-on déjà vu ? Combien de « rassemblements républicains » ? Marches blanches ? Minutes de silence ? Etalages de ces bonnes intentions dont est pavé le chemin de l’enfer ?
Et on nous gave encore de la même chose à Marseille.
Avec comme participants de pompiers pyromanes et des « élus de gauche », dit Hagay Sobol. Qui se ressemblent défilent ensemble.
Cher Hic !
C’est le premier rassemblement citoyen organisé par des non juifs pour dire on à l’antisémitisme et non au terrorisme.
Cette fois-ci il n’y avait pas Charlie, il n’y avait comme victime qu’un enseignant juif et pourtant le monde associatif dans toute sa diversité s’est mobilisé.
Les juifs ne sont pas seuls, même si la réaction a tardé, que la prise de conscience a été longue et qu’il a fallu attendre des preuves sanglantes qu’en fait chacun est une cible potentielle.
Mais voilà, vous aussi vous tardez à le comprendre. Vous préférer rester dans votre certitude que les juifs sont seuls.
C’est une erreur. Ce rassemblement est un premier pas, une main tendue.
Saurez-vous y répondre et tendre la main à votre tour pour que nous soyons tous unis contre la barbarie, contre l’islamisme, contre le terrorisme ?
on croirait du cohn-bendit , c’est bo la vie, bisounours et naif.
bruno,
Encore une histoire juive…
Permettez que par une citation classique, je vous dise tout ce que votre prose m’inspire :
Ah ! Non ! C’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…
En variant le ton, —par exemple, tenez :
Agressif : « moi, monsieur, si j’étais un tel nez bizounours naïf,
Il faudrait sur le champ que je me l’amputasse ! »
Bref fendez vous d’un véritable article argumenté et développé, nous pourrions alors échanger véritablement.
Et peut-être qu’à la fin de l’envoie vous pourriez dire « je touche » !
L’état à le devoir et le travail de détruire au maximum les outils qui ont permi à cet adolescent de se radicaliser.
Il faut arriver à brouiller tous ces sites qui font leur éducation. Je pense à internet et aussi aux télévisions satellitaires, entretenus par des pays étranger, qui atteignent leur auditoire partout dans le monde. Si on ne peux brouier leurs émissions, il faut interdire les paraboles, sinon détruire les satellites par lesquels leurs émissions passent.
Il faut traquer toutes les personnes qui tiennent leurs assemblées avec des propos haineux ou dénigrant une minorité ( ou une majorité, d’ailleurs ), que ce soit dans des mosquées ou des salles de spectacle.
Comme a dit notre 1er ministre, on est en guerre, et toute personne travaillant à renforcer cette entité, se présente comme un ennemi et doit être combattu comme tel. C’est un traitre.
On ne peut comprendre qu’on envoie un porte-avion bombarder en Syrie Daesch, et qu’en France, comme à Montpellier, on ait des imams qui formatent des esprits à haïr le francais, le juif, et tout ce qui n’est pas musulman en prônant le djihad.
La France est trop précautionneuse de ses lois et est en train de se laisser avaler par le monstre qui l’habite.
Cela ressemble d’ailleurs bien fort à un cancer ou mieux, à une leucémie.
NON COMMENT,
Vous mettez le doigt sur le nœud du problème.
Vivant dans une démocratie, un Etat de doit, ces mêmes lois qui nous protèges sont instrumentalisées pas ceux qui veulent nous détruire et ainsi il est très difficile de les atteindre.
Pour cela il faut parfois avoir recours à des mesures que certains qualifient de liberticides. Les débats actuels en sont une parfaite illustration.
@ NO COMMENT.
Sobol est pourtant cancérologue. Mais nul n’st aussi aveugle que celui qui refuse de voir.
Cher Hic !
Comme d’habitude vous reprenez de mes articles que ce qui vous arrange.
Vous m’accusez de cécité et de ne pas nommer les choses. Vérifions. Surprise il y a tout un paragraphe : « … il s’est autorédicalisé en s’abreuvant de littérature djihadiste, celle de l’Etat Islamique en l’occurrence, non pas avec un ordinateur, mais avec un simple téléphone mobile, sans réseau terroriste organisé et à l’abri de tous les regards »
Le problème c’est que vous ne voulez voir dans les djihadistes qu’une catégorie de personnes, ceux que vous avez désigné comme cible. Mais le problème est plus vaste et touche tout le monde comme le démontre mon article, et je cite : « A l’origine du drame, un jeune sans histoire, bon élève et apparemment bien intégré. Mais comme tout adolescent, il remet en cause les valeurs de sa famille d’origine Kurde, ceux-là même qui combattent Daesh ».
Je comprends votre hargne et votre peur mais devant un problème complexe il convient de bien comprendre les causes, sinon on n’administrera pas le traitement approprié (ce n’est pas que le médecin qui parle…).
Devant une situation complexe, les solution sont également complexes. Et il ne sert à rien d’accuser ceux qui essaye d’apporter leur pierre à l’édifice. Agissez avec sagesse mais détermination.