Un étudiant juif a été agressé à l’université de Brooklyn. L’assaillant lui a dit « Toi le Juif, quitte l’école ».
Dans un incident considéré comme un crime de haine, un étudiant juif de 24 ans dans une université de Brooklyn a été agressé sur le campus.
L’étudiant, qui portait une kippa, a été agressé mercredi soir au Medgar Evers College. L’école fait partie du système d’université de la ville de New York et est situé sur la bordure ouest de Crown Heights, un quartier embourgeoisé qui est depuis longtemps le foyer de beaucoup de juifs hassidiques, d’Afro-Américains et d’Américains des Caraïbes.
L’étudiant discutait dans un des couloirs dans le bâtiment académique de l’université quand un homme afro-américain qu’il ne connaissait pas l’a percuté par derrière et a alors frappé l’étudiant à la tête, au visage et à l’estomac.
L’étudiant lui demanda pourquoi il l’avait frappé, et l’agresseur présumé lui a répondu: « Je n’aime pas les garçons blancs et juifs, toi le Juif, quitte l’école ». L’homme est ensuite parti et est sorti par l’entrée principale du bâtiment. La victime n’a pas besoin de soins médicaux.
Après avoir interrogé la victime et plusieurs témoins, y compris une femme musulmane qui a signalé l’incident à la sécurité du campus, l’unité opérationnelle des crimes de haine de la police de New York a jugé que l’incident était une agression raciste.
Les enquêteurs examinent les séquences vidéo de l’incident. On ne sait pas si l’agresseur présumé était un étudiant de l’université.
« Ce fut un acte terrible de violence et d’ignorance, » a déclaré le président de l’université, Rudolph Crew. « Bien que ces incidents soient heureusement rares sur le campus, c’est un de trop. Attaquer quelqu’un pour sa race ou ses croyances religieuses est épouvantable. Je veux qu’il soit clair que nous avons une tolérance zéro envers ce type de comportement et nous ferons tout en notre pouvoir pour que l’agresseur soit trouvé et tenu entièrement responsable de ses actions haineuses. «
Fondée en 1970, l’université Medgar Evers est nommée d’après le militant des droits civiques afro-américain assassiné, alors qu’il oeuvrait pour abolir la ségrégation à l’Université du Mississippi.
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