‘L’Institut israélien pour la démocratie’ a organisé ce lundi une journée de débats consacrée aux femmes juives orthodoxes du 21e siècle.
Le centre, fondé en 1991, est une institution indépendante et apolitique qui, dans le cadre de ses travaux, établit un pont entre le monde politique et les cercles universitaires.
Dans le cadre de cette journée d’étude, le public a été invité à découvrir la vie quotidienne et le statut de la femme juive religieuse dans trois domaines principaux : le foyer, la communauté et les relations sociales externes.
Parmi les oratrices qui sont montées à la tribune se trouvait Adina Bar Shalom, fille aînée du Rav Ovadia Yossef zts’l.
Dans son allocution, elle a rappelé que “le public orthodoxe avait des valeurs extraordinaires” et souligné l’importance de préserver les jeunes filles de cette communauté en “acceptant la nouveauté comme un complément et non comme une alternative”.
Elle a indiqué que son père ne s’opposait nullement à ce que des femmes orthodoxes soient députées et pensait même qu’elles pourraient “y faire du bon travail”.
Ces déclarations concordent tout à fait avec les activités d’Adina Bar Shalom, directrice d’un collège d’enseignement supérieur pour jeunes filles orthodoxes qui a permis d’introduire des femmes religieuses dans le monde universitaire.
Symbole de l’insertion des femmes orthodoxes dans la société israélienne, elle a envisagé un temps de se présenter sur la liste de Moshé Kahlon pour la Knesset lors des dernières élections.
Mais elle y a finalement renoncé pour soutenir le parti Shass et siéger à la tête du conseil des femmes de la formation politique.
Claire Dana-Picard
Source Chiourim
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