Et samedi soir, il a fait le show au centre Barclays de Brooklyn. Face à lui, l’Américain Lenwood Dozier, qu’il a battu au terme de huit rounds (victoire attribuée à l’unanimité par les trois juges).
«La boxe est un sport très spirituel. Vous pouvez être qui vous voulez. Vous pouvez être un rabbin et en même temps vous battre sur la grande scène du centre Barclays», a souligné Yuri Foreman dans un communiqué.
Cet habitué des salles de Brooklyn (New York), où il vit, avait été particulièrement touché par un prêche à la synagogue. Il avait alors décidé, dès 2007, de suivre des études de rabbinat à l’institut hébraïque Iyyun, toujours à Brooklyn. Le tout en continuant sa carrière professionnelle dans le noble art, arborant une étoile de David dans la plupart de ses combats.
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Yuri Foreman, un vrai rabbin sur les rings de boxe
Yuri Foreman est un rabbin plutôt atypique. A 35 ans, ce Juif orthodoxe ne se contente pas de prêcher à la synagogue. Il distribue aussi les pains sur les rings de boxe. Et à haut niveau qui plus est.
Ancien champion du monde junior des super-welters, en 2009, cet Israélien né en Biélorussie est remonté sur le ring samedi soir après une pause de deux ans. Un break pendant lequel il a été ordonné rabbin.
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