La Commission consulaire pour l’aide et la Protection sociale réunie le 23 novembre dernier a basé ses travaux sur l’analyse des Services économiques de l’Ambassade de France en Israël et les conclusions du Conseiller économique, Pierre Grandjouan.
Les éléments qui ont permis à la Commission de demander une augmentation du taux de base pour les allocations sont les suivants :
– un niveau des prix en Israël supérieur de 13% à celui de la France, explicable par la concentration dans certains secteurs (importation, grande distribution, secteur financier), par des barrières à l’importation de produits agroalimentaires, par l’augmentation des loyers de 66% et des prix de vente de 77% entre le premier semestre 2008 et le premier semestre 2015.
– des revenus plus modestes qu’en France : le salaire médian était en 2014 de 6700 shekels (1500 euros). Le salaire moyen en 2014 mesuré en Parité de Pouvoir d’Achat par l’OCDE était de 2470 dollars en Israël contre 3400 dollars en France, soit 30% de moins qu’en France.
– une protection sociale plus faible qu’en France : le minimum vieillesse pour les personnes âgées se situe entre 2800 et 3000 shekels (environ 645-700 euros) pour un individu et 4150 et 4500 shekels (950-1000 euros) pour un couple, alors que les dépenses mensuelles moyennes d’une personne âgée vivant seule sont estimées à environ 5000 shekels (1230 euros).
Même si le gouvernement israélien a annoncé des mesures en faveur du pouvoir d’achat des ménages, celle-ci sont toujours en discussion à la Knesset et donc, on peut craindre qu’elles n’auront que peu d’impact sur le coût de la vie en Israël en 2016.
(Source: Ambassade de France en Israël, Service économique de Tel Aviv)
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