Les terribles attaques qui ont ensanglanté Paris et revendiquées par Daesh démontrent que nous sommes en guerre et que le front est désormais partout, visant préférentiellement les civils.
Le temps de l’union nationale
Aujourd’hui, c’est le temps de la douleur, et du recueillement. C’est le temps de la solidarité envers les victimes et leurs proches, à l’image de la classe politique qui a décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre la campagne pour les élections régionales. Car il nous faut dépasser les querelles politiciennes pour une union nationale qui rassemble toutes les françaises et tous les français face à la barbarie.
Des décisions graves pour préserver notre avenir !
Mais demain, la France qui n’avait pas connu une telle vague de violence depuis les attentats des années 80, attribués à l’Iran, devra prendre des décisions graves qui engagent notre avenir, en agissant avec fermeté tant au niveau intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières. Et là aussi, nous devrons être unis pour agir efficacement contre des assassins sans pitiés avant qu’ils ne passent à l’acte.
Sur notre sol, pour traquer les terroristes et ceux qui les radicalisent, tout en préservant nos valeurs républicaines, il nous faudra accepter pour un temps la prolongation de l’état d’urgence, certaines mesures qui d’ordinaire pourraient être taxées de liberticides, et l’omniprésence des forces de l’ordre et de l’armée.
A l’extérieur, nous avons l’obligation de « frapper durement pour anéantir l’ennemi », comme l’a dit le Premier Ministre Manuel Valls. Agir en Syrie, en Irak, mais également en Lybie menacée d’implosion et dont l’instabilité pourrait s’étendre à tous le Maghreb renvoyant sur nos côtes des myriades de réfugiés. Et si les attaques aériennes ne sont pas suffisantes pour venir à bout de ceux qui ont juré notre perte, nous serons contraints d’envoyer des troupes au sol. Nous ne pouvons l’occulter.
Quels alliés dans la guerre contre le terrorisme ?
Pour mener efficacement cette guerre que nous ne voulions pas et qui nous a été déclarée par un pacte de sang, il est indispensable de disposer d’alliés fiables. Gardons nous bien de les choisir parmi les pompiers pyromanes qui déstabilisent le Moyen-Orient. Car l’ennemi de nos ennemis n’est pas forcement notre ami. Nos véritables alliés sont ceux qui luttent sur le terrain contre Daesh pour leur survie et non pour ressusciter un empire, et tous ceux qui combattent le terrorisme au quotidien tout en préservant leurs valeurs démocratiques.
Car il n’y a pas de terrorisme légitime. Le justifier ailleurs, c’est l’accepter chez nous !
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