Elle avait 65 ans. La réalisatrice belge Chantal Akerman est décédée lundi à Paris, a révélé son producteur, Patrick Quinet. La Captive, sorti en 2000, et Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles, datant de 1976, figurent parmi ses œuvres les plus connues.
La cinéaste, qui souffrait de troubles maniaco-dépressifs, avait commencé sa carrière à la fin des années 1960.
En août, elle présentait au festival de Locarno (Suisse) son dernier film, intitulé No Home Movie et consacré à sa mère disparue, qui avait survécu aux camps de concentration.
httpv://youtu.be/XTa2V17cAGk
«Elle a révolutionné quelques pans du cinéma international»
«C’était une énorme cinéaste qui, par sa singularité, a révolutionné quelques pans du cinéma international», a souligné Patrick Quinet, sans préciser les causes exactes de son décès.
«J’aimais m’engueuler avec elle quand on se retrouvait en sélection Un certain regard à Cannes, autour des films d’Avi Mograbi, elle défendait une certaine manière de parler d’Israël. Il y avait quelque chose de violent et de joyeux dans le fait de pouvoir se mettre autant en colère», a témoigné la réalisatrice Claire Denis auprès de Libération. Elle ajoute: «Avec sa disparition, c’est comme si un morceau de moi qui m’avait été enlevé.»
Issue d’une famille de juifs originaires d’Europe centrale venue s’installer en Belgique dans les années 1930, Chantal Akerman était la réalisatrice de près de cinquante films, allant du documentaire à la comédie musicale. Elle y développait notamment les thèmes du temps et de la mémoire.
Source : http://www.20minutes.fr/
Poster un Commentaire