Edgar Morin, de son vrai nom Edgar Nahum, est né à Paris en 1921. Sa famille était originaire de l’illustre communauté juive de Salonique, en Grèce.
Sociologue et philosophe, c’est un intellectuel apprécié et écouté. Mais lorsqu’il évoque son identité ou sa vision d’Israël, toute réflexion est bannie. Il n’obéit plus qu’à ses pulsions haineuses.
Ses positions ressemblent à celles des propagandistes du nouveau fascisme français : l’« humoriste » Dieudonné et son inspirateur, l’essayiste « rouge-brun » Alain Soral.
Edgar Morin a d’ailleurs eu, lui aussi, des déboires judiciaires pour incitation à l’antisémitisme et au terrorisme.
Ennemi juré du sionisme, il prétend que l’existence d’Israël découle purement et simplement de la culpabilité de l’Occident après la Shoah.
Une injuste « compensation » à ses yeux. Plus encore : en occupant la Terre Sainte, les Juifs se rendraient coupables d’« ingratitude » à l’égard des musulmans qui les auraient « toujours protégés ». Deux contre-vérités historiques qui n’embarrassent nullement ce grand érudit.
Depuis une quinzaine d’années, il ne cesse de signer ou cosigner des publications anti-israéliennes, en compagnie d’écrivains appartenant à la sphère islamo-gauchiste, comme Sami Naïr, Tariq Ramadan ou Danièle Sallenave, soutiens du Hamas et du Hezbollah.
En vieillissant, il semble atteint du même syndrome que Jean Daniel ou feu Stéphane Hessel : sa haine grandit, son obsession croît au point d’occuper son esprit en permanence.
Il alimente notamment les colonnes du sinistre Monde Diplomatique, mensuel antijuif survivant d’un tiers-mondisme radical qui a quasiment disparu ailleurs en Europe, mais qui trouve encore des adeptes dans l’extrême gauche française.
En vérité, Edgar Morin a une idée bien précise de son identité, même si son inculture abyssale en matière de judaïsme est flagrante : « Je romps avec le peuple élu, a-t-il écrit, mais je demeure dans le peuple maudit ». En effet, le philosophe se vit comme un « post-marrane », incarnation contemporaine de ces Juifs de la péninsule ibérique naguère convertis au christianisme, contraints d’oublier peu à peu leurs traditions ancestrales.
La problématique soulevée par Edgar Morin est double. D’une part, contrairement aux marranes, personne ne l’a forcé à renier ou ignorer la foi et les principes de vie de ses aïeux. En second lieu, il fait de cette ignorance non pas un sujet de honte – ce qui serait normal pour un intellectuel, par définition curieux -, mais au contraire un étendard ! Il souhaiterait que tous les Juifs soient comme lui, des « Juifs non-juifs », selon l’expression de son ami Jean Daniel qu’il a souvent reprise à son compte.
Pour résumer : selon Edgar Morin, un Juif s’assumant comme tel et attaché à l’histoire de son peuple serait un… mauvais Juif. Le « bon Juif », dans son esprit, est l’israélite assimilé (version 19ème siècle), invisible et hostile à toute revendication nationale ou cheminement spirituel rappelant, de près ou de loin, cette judéité honnie.
En d’autres termes, le philosophe s’inscrit dans la droite ligne de l’antijudaïsme chrétien qui a donné naissance à l’antisémitisme moderne : les Juifs ne sont tolérables qu’à condition de se renier eux-mêmes. Cachés, persécutés, « maudits », ils sont sympathiques. En s’organisant en communautés ou en Etat-nation, à l’instar des Israéliens, ils sont affublés de tous les défauts du monde. Ainsi, Edgar Morin n’hésite pas à écrire, à propos du « cancer israélien » : « Les Juifs de ce pays, descendants des victimes d’un apartheid nommé ghetto, ghettoïsent les Palestiniens ». Un raccourci saisissant qui est aussi l’« argument », ou plutôt le prétexte favori des mollahs iraniens et de ceux qui souhaitent, à travers la planète, la disparition d’Israël.
Norbert Cohen, écrivain et journaliste
http://www1.alliancefr.com/actualites/edgar-morin-les-divagations-antijuives-dun-grand-vieillard-6025067
Sa grande amie Danielle Salenave n’est-elle pas cette académicienne qui ne voulait pas de Finkelkraut à l’Académie en disant qu’avec cette élection c’est le Front National qui y entrait?
ROSA
Un juif cretin qui aime que soit même . C.est malheureux mais ce genre de fumiers existe partout même en Israël .. des collabos !
J’ai du mal a comprendre de la part d’un juif cette haine atroce d ‘Israël.
Peut-être est-ce la haine de lui-même ??
J’ai écrit dans un autre post que j’avais aimé e l’émission que lui avait consacré La Grande Librairie à l’occasion de son 100ème anniversaire mais votre article me rappelle que j’avais déjà ressenti un malaise dans les premiers temps du. ouvel Obs avec Jean Daniel. Ce malaise se transforme en véritable souffrance de voir de grands esprits, tel Stéphanie Hessel en effet que je citais dans un autre commentaire sur l a Selbsthasse, la haine de ou, s’abaisser au niveau de l’antisionisme et l’antisémitisme les plus abjects.
Oui je ne comprends pas Edgar Morin car en vérité l’Irgoun n’était pas un mouvement terroriste qui n’a pas fait d’attentats ni d’exécutions sommaires et punitives avant 1948, les arabes qui vivaient sur place étaient des sauvages insignifiants qui ont volontairement laissé leur maison et leur propriété généreusement à l’immigration massive des juifs de Pologne grâce à l’accord entre Vladimir Jabotinsky et le chef d’état-major général polonais qui voulait se débarrasser des juifs qu’il trouvait trop nombreux en Pologne _
Un saut temporel est nécessaire, car cette histoire pleine de paix et d’amour entre les sionistes et les arabes est très longue et votre consommation excessive de pop corn sucré risque de vous provoquer un diabète ….
Yitzhak Rabin n’a pas été assassiné par des fous soutenus par le pouvoir actuel, Netanyahou n’a pas fermé volontairement les yeux sur le financement du Hamas et n’a jamais bombardé Gaza et les juifs et les arabes se partagent équitablement les terres en Cisjordanie dans une ambiance festive et joyeuse..
C’est un exemple de paix et d’harmonie où tout un peuple européen identifié par une religion peut émigrer en masse et sans problème dans un pays peuplé par une race inférieure pour y faire leur propre pays en donnant des droits supérieurs à leurs coreligionnaires.