Le B’nai B’rith France est consterné des propos de Madame Valérie Pécresse, révélés par Le Canard Enchaîné du 29 juillet, selon lesquels pour résoudre la question des lieux de culte « (…) on doit pouvoir donner aux musulmans ce qu’on donne aux Français et aux Juifs (… ) », distinguant ainsi les Français des Juifs.
Faut-il rappeler à Madame Pécresse que la France a été la première des nations européennes à avoir accordé aux juifs la pleine égalité des droits, et par là l’émancipation totale et la citoyenneté française, par le vote de l’Assemblée constituante en 1791 au début de la Révolution française, et que certains des juifs français sont français depuis le moyen-âge ?
Faut-il rappeler que les juifs de France ont de tous temps contribué pleinement à l’histoire, aux sacrifices, aux réussites et à la grandeur de la France, comme l’a récemment exprimé le Premier ministre Manuel Valls en déclarant que « La France sans les juifs ne serait pas la France » ?
Faut-il rappeler à Madame Pécresse que les juifs de France sont de nouveau menacés en France par certains dans leur existence même, que les attaques et les crimes antisémites ne cessent de croître, et que les citoyens Français de confession juive sont traversés par des doutes et des inquiétudes majeures?
Un an tout juste après avoir entendu dans les rues de Paris des slogans violemment antisémites comme « mort au juifs » ou « Juif, tire-toi, la France n’est pas à toi », et six mois après la tuerie à l’Hypercacher de la porte de Vincennes, de tels propos distinguant Juifs et Français dans la bouche d’une députée et ancienne ministre de la République revêtent au mieux une maladresse irresponsable, et au pire une faute.
Les citoyens Français de confession juive sont choqués par cette vision communautarisée et sont profondément blessés d’entendre par un élu de la république de telles insinuations déjà tenues jadis par un ancien Premier ministre de la France au lendemain de l’attentat de la rue Copernic, insinuations venues d’un autre âge que l’on voudrait croire révolues pour toujours.
Le B’nai B’rih France demande à Madame Pécresse de s’expliquer sur un tel dérapage incompréhensible.
Faut-il rappeler à Madame Pécresse que les juifs de France sont de nouveau menacés en France par certains dans leur existence même, que les attaques et les crimes antisémites ne cessent de croître, et que les citoyens Français de confession juive sont traversés par des doutes et des inquiétudes majeures?
Un an tout juste après avoir entendu dans les rues de Paris des slogans violemment antisémites comme « mort au juifs » ou « Juif, tire-toi, la France n’est pas à toi », et six mois après la tuerie à l’Hypercacher de la porte de Vincennes, de tels propos distinguant Juifs et Français dans la bouche d’une députée et ancienne ministre de la République revêtent au mieux une maladresse irresponsable, et au pire une faute.
Les citoyens Français de confession juive sont choqués par cette vision communautarisée et sont profondément blessés d’entendre par un élu de la république de telles insinuations déjà tenues jadis par un ancien Premier ministre de la France au lendemain de l’attentat de la rue Copernic, insinuations venues d’un autre âge que l’on voudrait croire révolues pour toujours.
Le B’nai B’rih France demande à Madame Pécresse de s’expliquer sur un tel dérapage incompréhensible.
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