L’affaire UBS Suisse atteint le stade des actes d’accusation. Le ministère de la Justice a annoncé aujourd’hui que le procureur de la République de Tel-Aviv(fiscalité et économie) et le département économique du Bureau du Procureur de l’État avaient notifié à cinq suspects leur intention de les inculper pour infractions fiscales et blanchiment d’argent.Deux des suspects impliqués sont Boris Weissman et son fils, Avissar Weissman, d’anciens propriétaires d’une chaîne de cliniques spécialisées dans le traitement des dysfonctionnements sexuels. Les trois autres suspects sont Meron Neeman, Moshe Rachamut et Arik israélienne, soupçonnés de complicité avec les Weissman.
Les Weissman auraient créé, pour leur chaîne de cliniques situées principalement en Europe de l’Est, une structure de propriété conçue pour dissimuler leur véritable statut de propriétaires.
Ils sont soupçonnés d’avoir ouvert des comptes à l’UBS en Suisse au nom de sociétés résidant dans des paradis fiscaux, et d’y avoir transféré l’ensemble des recettes de la chaîne, estimé à des centaines de millions de shekels au cours des dernières années.
Ils sont également soupçonnés d’avoir transféré des dizaines de millions de shekels de leurs comptes personnels à l’UBS sans avoir signalé ce chiffre d’affaires à l’Autorité fiscale d’Israël, tout en présentant de fausses déclarations au fisc sur leurs fonctions.
«Pendant des années, Boris et Avissar ont déposé une série de fausses déclarations fiscales, dans lequel ils se sont décrits comme de simples employés, et ont dissimulé au fisc leur contrôle des entreprises et les revenus en provenant», a déclaré le porte-parole du ministère de la Justice.
Les trois autres suspects, Neeman, Rachamut et Israeli, sont soupçonnés d’avoir pris part au système développé par Boris et Avissar Weissman pour encaisser des dizaines de millions de shekels en espèces sur les bénéfices accumulés par la chaîne, et ce par des retraits d’espèces en Roumanie qu’ils ramenaient en Israël.
Line Tubiana
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