La multitude d’ethnies et de cultures croisées dans son Israël natal l’a toujours fasciné.
C’est d’ailleurs le point de départ de « Worlds Apart », exposition qui traduit la vision de l’artiste sur sa rencontre avec l’humanité. Drew Tal dit avoir une fascination pour le visage. Et plus particulièrement pour les yeux, « qui me parlent, et dont j’essaie de traduire l’expression dans mon travail ». Jusqu’à la fin du mois, il présente une partie de ses œuvres à la Maison de la photographie de Lille, dans une exposition intitulée « Worlds Apart »…
L’artiste israélien, qui vit aujourd’hui à New York, y livre ses souvenirs de voyages, incarnés dans ces hommes et ces femmes rencontrés en Inde, en Chine, au Tibet, au Moyen-Orient.
Le propos se veut universel. Dans le message qu’il fait passer – « un idéal de paix et de beauté » – et dans la façon dont il est abordé : « Je ne me suis pas arrêté sur une religion ou sur une catégorie de personnes. Je cherche surtout ce qui, dans des caractéristiques faciales, rend un individu unique. » Regards vif ou éteint, celui d’un moine tibétain méditant ou d’un fermier chinois interrogeant.
Le rendu à l’image, à la fois brut dans l’intensité et stylisé dans l’effet, combine photographies et médias digitaux. « Je cherche à ce qu’on aperçoive tout de suite la façon dont mon imagination a traduit une rencontre. »
Drew Tal capte l’unique mais s’émerveille du pluriel, depuis son enfance en Israël, carrefour où il a côtoyé un monde aux multiples ethnies, avec autant de religions et de cultures : « Le point de départ de ma quête vient de là. »
« Worlds Apart » de Drew Tal, jusqu’au 28 juin.
Source Nord Eclair
http://koide9enisrael.blogspot.fr/2015/06/lille-la-maison-de-la-photo-drew-tal.html#more
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