Le légendaire chanteur américain, Arthur (Art) Garfunkel, a donné un concert mercredi au Bloomfield Stadium à Tel Aviv, devant une foule conquise d’avance de 11.000 spectateurs.
C’était la première fois que le célèbre chanteur du duo Simon & Garfunkel chantait en solo en Israël. Lui et M. Simon s’étaient produits dans le pays en 1983.
M. Garfunkel a commencé et terminé le spectacle avec des invocations en hébreu, parfois coiffé d’une kippa de satin blanc et habillé d’une chemise blanche et d’un gilet noir, tel un Juif pratiquant vêtu d’un Lilith dans une synagogue, lieux où il a d’ailleurs commencé à chanter lorsqu’il était adolescent.
Le chanteur a interprété au total 19 chansons, des plus grands classiques tels que « The Boxer », « The Sound of Silence » et « Scarborough Fair » aux pièces moins connues de Simon & Garfunkel. Lorsqu’il a entonné « Side Of a Hill », il a rappelé qu’il s’agissait d’une chanson contre la guerre, « quelque chose d’étrange à chanter en Israël ».
Lundi, au lendemain de son arrivée en Israël, M. Garfunkel a d’abord donné un conférence de presse, lors de laquelle il avait assuré ne pas être venu plus tôt dans le pays parce qu’il avait d’abord « un rendez-vous à la blanchisserie et chez le dentiste ». Sur une note un peu plus sérieuse, il avait précisé que ce n’était pas en raison des campagnes de boycott d’Israël.
MES FRÉRES ET SŒURS,
COUSINS ET COUSINES ..
« Je suis ici avec mes frères et sœurs, cousins, neveux et nièces », avait-il dit à propos des Juifs d’Israël.
Lors de sa rencontre avec le Premier ministre à sa résidence officielle à Jérusalem le même jour, Binyamin Netanyahou avait évoqué ses souvenirs de jeunesse et combien ses chansons le rendaient nostalgique.
M. Garfunkel s’était dit heureux de rencontrer le Premier ministre d’Israël et d’apprendre que ses chansons éveillaient en lui son côté nostalgique.
Issu d’une famille juive, M. Garfunkel a entamé une carrière solo dans les années 1970. Il est notamment l’auteur de l’album Breakaway.
E.L
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