La France boycotte le 7e salon des technologies de défense

La France et la Grande Bretagne ont décidé de boycotter le 7e salon des technologies de défense, ISDEF Israel Defence, qui a lieu à Tel Aviv du 2 au 4 juin. Cet évènement majeur offre chaque année aux professionnels de l’armement une plate-forme permettant de créer des liens commerciaux avec des clients du monde entier.

L’appareil de défense israélien considère ce salon comme une opportunité pour le pays d’acquérir les toutes dernières innovations en matière d’équipements militaires, policiers et paramilitaires. Toutefois, plusieurs compagnies se sont vues interdire toute participation à la manifestation à Tel Aviv par les gouvernements de France, d’Angleterre, des pays scandinaves et d’autres nations occidentales. Une compagnie espagnole d’armements est venue présenter ses produits sous un nom d’emprunt pour ne pas nuire à ses relations économiques avec les pays boycottant l’État hébreu. « Certaines compagnies ne souhaitent pas associer leur nom au salon ou qu’on sache qu’elles vendent des armes à Israël », a confié une source de l’appareil de défense au Maariv HaShavoua, publication en hébreu affiliée au Jerusalem Post.
Harte Feldman, la directrice du salon ISDEF Israel Defence, interviewée par la chaîne de télévision privée Aroutz 2, a fait part mardi de sa déception, expliquant que la présence des décideurs d’un maximum de pays est cruciale pour la réussite du salon.
Quelque 250 exposants venant d’une vingtaine de pays ont tout de même répondu présents et exposent leurs produits innovants aux 2 000 visiteurs professionnels de plus de 100 pays attendus par les organisateurs.
Ce nouveau boycott fait échos à la demande avortée de la Fédération de football palestinienne de suspendre Israël de la Fifa, ainsi qu’à la décision de la National Union of Students (NUS) britannique de se joindre au BDS, mouvement international de boycott d’Israël.
YA
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